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Les établissements privés pullulent mais les coûts sont mis à l'index
Considérés comme un appui au réseau d'établissements étatiques de formation
Publié dans La Tribune le 18 - 08 - 2008


Photo : Riad
Par Smaïl Boughazi
Les établissements privés de formation professionnelle demeurent un appui remarquable et incontestable pour le secteur de la formation professionnelle. En Algérie, ces organismes, nés après l'ouverture du secteur de la formation aux opérateurs et aux professionnels privés, représentent actuellement un potentiel et une opportunité certaine pour les jeunes n'ayant pas réussi à décrocher un diplôme lors de leur parcours scolaire d'accéder à une formation qui leur permettra d'entrer dans la vie active, offrant ainsi au marché de l'emploi des compétences.
Les coûts des formations, l'obstacle
Toutefois, avoir une formation au sein des établissements privés reste toujours un luxe pour les couches défavorisées. Les coûts des formations sont, de l'avis de nombreux jeunes, exorbitants, voire dans certains cas inabordables.
Pour ceux qui ont poursuivi des formations dans ces établissements, «seule la question des coûts pose problème». Selon eux, les formations de longue durée, et qui sont intéressantes, coûtent parfois les yeux de la tête. Interrogé, Kamel nous dit qu'il suit actuellement une formation dans les langues. «Cette formation me permettra d'apprendre l'italien, langue nécessaire dans mon travail. Je débourse tous les deux mois la somme de 5 000 DA par niveau», tonne-t-il. Pour notre interlocuteur, ce prix est abordable parce qu'il travaille, arrivant donc à subvenir à ses besoins et à assurer ses dépenses. D'autres adolescents n'ont pas la même chance. Pour ces derniers, les formations sont chères et inaccessibles. «Il y a des formations qui atteignent parfois des sommes astronomique», peste un jeune rencontré au sortir d'un centre de formation. «outre les dépenses de l'établissement, je suis contraint de payer mes déplacements, une dizaine de kilomètres chaque jour, auxquels s'ajoutent mes consommations quotidiennes», précise-t-il. «Même si je préfère poursuivre cette formation ici en vue de partir en France continuer ma formation, je pense que les coûts sont élevés», tente-t-il d'expliquer.
En ce qui concerne la qualité de la formation, selon des jeunes ayant décroché un diplôme, elle est moyenne, voire très avantageuse. Au-delà de la question des prix et de la qualité, il faut dire que le paysage de la formation a été enrichi après l'apparition des établissements privés. Actuellement, ils poussent comme des champignons. La gestion, les langues, les déclarants en douanes, la cuisine, la réparation des appareils électroniques, les métiers des travaux publics, la maîtrise de l'outil informatique, la programmation… autant de métiers et de professions qui suscitent un intérêt grandissant au sein des jeunes, qui déboursent des sommes conséquentes pour décrocher un diplôme et une attestation de maîtrise. Le cadre réglementaire régissant leurs activités est défini dans le décret exécutif n°01-419 du 20 décembre 2001 qui fixe les conditions de création, d'ouverture et de contrôle des établissements privés de formation professionnelle.
Ce cadre exige, en matière de titres, de qualifications et d'expérience pour l'exercice de la fonction de formateur dans les établissements privés de formation professionnelle les mêmes qualifications requises dans les établissements publics de formation professionnelle sous tutelle du ministère de la Formation et de l'Enseignement professionnels. En ce qui concerne les programmes et contenus de formation des établissements privés préparant à des diplômes d'Etat, ils doivent correspondre au moins à ceux mis en application dans les établissements publics.
On préfère des formations de courte durée
La portée économique de ces établissements n'est pas moindre. En effet, les établissements privés sont une opportunité pour le marché de l'emploi. En plus des jeunes formés dans les établissements étatiques, les centres privés permettent aussi à un nombre important de jeunes d'avoir en poche un diplôme qui leur ouvre les portes du marché de l'emploi de plus en plus spécialisé. Cependant, les employeurs mettent souvent à l'index certaines formations qui ne répondent pas aux besoins des entreprises. L'exemple édifiant est celui des métiers des travaux publics qui demeurent boudés par les jeunes, lesquels fuient les formations de ferrailleur, de maçon, de métreur vérificateur, etc. Globalement, on considère que les formations proposées par les établissements privés sont trop demandées par les jeunes pour des raisons évidentes. Des stagiaires estiment que des formations comme la bureautique, la programmation, l'infographie ou la réparation des outils électroniques peuvent offrir des opportunités d'emploi en un temps record. Ce qui explique la grande affluence observée ces dernières années sur certains centres de formation. Certains instituts, en partenariat avec des universités étrangères, «offrent des formations de haut niveau», témoignent d'autres jeunes. Il faut dire que tout ce paysage a rehaussé le niveau des formations et même les compétences. L'Anefa, association qui regroupe plusieurs établissements de formation, considère que le défi actuel est la modernisation du secteur de la formation professionnelle, son adaptation aux nouvelles contraintes du marché et l'anticipation des besoins de demain. Pour les responsables de l'Anefa, «à l'heure des mutations économiques mondiales, il est nécessaire de permettre aux établissements de formation de renforcer les conditions de pérennité de leurs activités, de les amener, via la professionnalisation, à améliorer leurs offres en fonction des besoins du marché». Cette association, afin de professionnaliser le secteur privé de la formation professionnelle et de permettre la labellisation d'un grand nombre d'établissements de formation, a paraphé récemment une convention avec l'ANDPME.


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