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L'économie informelle, une bombe à retardement à désamorcer
C'est le casse-tête quotidien des autorités locales à Tlemcen
Publié dans La Tribune le 29 - 09 - 2010


Photo :S. Zoheir
De notre correspondante à Tlemcen
Amira Bensaber
Un simple tour dans les grandes villes de la wilaya de Tlemcen permet de mesurer l'ampleur de l'économie informelle, sa place ainsi que le rôle de cette activité sur le marché local. Cette économie, selon les spécialistes, fournit le plus d'opportunités d'insertion économique, même si on reconnaît que les conditions de travail y sont précaires. Une armada de jeunes et de moins jeunes pratique cette activité qui a pris des proportions alarmantes. Nul ne peut chiffrer avec exactitude cette économie qu'on qualifie de souterraine et qui génère des milliers d'emplois. Et pour cause. Malgré les discours, l'Algérie peine à trouver des solutions, bien que tous les responsables soient conscients qu'il s'agit là d'une véritable bombe à retardement.L'informel recouvre plusieurs activités illégales à des degrés divers. Selon les experts, le manque d'emplois a considérablement favorisé le développement de l'économie et du marché informels. «Il se développe beaucoup d'initiatives de survie à caractère économique et social qui génèrent des emplois précaires et qui ne donnent pas ou ne laissent pas espérer à la population, dans sa grande majorité, de nouvelles perspectives en matière de droits sociaux fondamentaux dont la protection», tient-on à expliquer.A Tlemcen, il est à signaler que bon nombre de femmes «versent» dans l'économie informelle. A titre d'exemple, elles sont dans la couture, le tissage ou simplement la confection du pain traditionnel qu'elles écoulent facilement sur le marché. Dans les régions rurales, les activités des femmes constituent une extension de leurs tâches traditionnelles (transformation des produits alimentaires tels que les olives, vannerie…) Par ailleurs, on constate que l'activité procure des gains faciles et échappe à toute imposition. L'évasion fiscale et le travail au noir qui caractérisent l'économie informelle pénalisent grandement le Trésor et ceux qui respectent les lois. Entreprises et commerçants font face à cette concurrence déloyale préjudiciable à tous points de rue.La ville de Tlemcen vit dans le tumulte engendré par ces marchés informels devenus source de revenus. Pratiquement, aucun lieu n'est épargné et des artères du centre-ville sont envahies par les marchands ambulants. A Tlemcen, comme à travers tout le pays, cette économie, qui s'est imposée de fait et constitue un grand pourvoyeur d'emplois pour la population active, ne cesse de s'étendre. A ce propos, des économistes insistent sur la nécessité de contenir cette forme d'économie qui doit être jugulée et organisée. Et il appartient à l'Etat de créer et de garantir des emplois. Autrement, on ne fera que pousser les demandeurs d'emplois vers le travail au noir à et nourrir ces activités parallèles qui squattent le moindre espace et même la chaussée sans aucun respect de la légalité. Cette occupation illégale se fait au vu et au su de tous. Les marchands qui étalent sur les trottoirs toute une gamme de produits, dont une bonne partie est contrefaite, n'ont rien de vendeurs à la sauvette. Ils ne se sauvent pas car personne ne vient les inquiéter. Depuis le début des années 1980, on assiste à une croissance exponentielle de l'activité économique informelle. La question qui se pose est de savoir comment l'endiguer et l'intégrer dans un cadre formel. Tenter de l'éradiquer totalement équivaudrait à allumer la mèche qui mettrait le feu au tonneau de poudre sur lequel on est assis, car ce sont des milliers d'emplois qui seraient purement et simplement supprimés.


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