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Alger, triste comme un jour de fête
La majorité des commerces ont baissé rideau durant l'Aïd
Publié dans La Tribune le 18 - 11 - 2010


Photo : S. Zoheïr
Par Samir Azzoug
La grande majorité des commerçants algérois ont gardé les rideaux baissés en ce deuxième jour de l'Aïd El Adha. Les grandes artères de la ville sont restées mornes. Le constat n'est pas nouveau et les habitudes ont la peau dure. A chaque date de commémoration ou de fête, le même scénario se répète au grand dam des consommateurs. Et plus l'événement est important (c'est le cas des fêtes religieuses), plus nos villes ressemblent à des espaces sans vie. C'est triste comme un jour de fête à Alger, est-on tenté de dire.
A l'euphorie d'achat qui caractérise la veille d'avant la fête succèdent plusieurs jours où s'acheter une baguette de pain, un
sandwich ou un simple petit expresso relève de l'exploit. Et ni les appels de l'Union générale des commerçants ni les menaces de retrait du registre du commerce du ministère du Commerce n'arrivent à mettre un terme à ces pratiques ou à imposer un minimum de «contraintes» aux commerçants.Pour un ancien commerçant, la fermeture des magasins durant les fêtes est un phénomène dommageable causé par une perte de «l'esprit commercial» et une mauvaise gestion des affaires de la cité. «Il n'y a plus de commerçants dignes de ce nom. Un bon commerçant doit fidéliser sa clientèle et ne jamais la laisser tomber. Et puis, ces jours fériés sont les plus indiqués pour améliorer le chiffre d'affaires. Les gens ne travaillent pas. Donc, ils sont plus libres pour faire du lèche-vitrines et des achats», explique-t-il. S'agissant de la gestion de la cité, il s'étonne de l'impuissance des pouvoirs publics à trouver une solution à ce phénomène. «Il y a bien des moyens pour mettre un terme à cette pratique. Instruire les commerçants, les sensibiliser, sévir contre les récalcitrants. Dresser des P-V, suspendre les registres du commerce…» prône-t-il, réfutant l'excuse des employés qui doivent rentrer chez eux, dans les wilayas de l'intérieur, pour les fêtes. «Et les policiers, les médecins, les agents de la Protection civile et les autres corps de garde ? Ils n'ont pas de famille, eux ? Tout travail a son lot de contraintes. On les accepte ou on change de
profession», peste le commerçant. La fermeture «sauvage» des commerces durant les périodes de fête n'est pas seulement un phénomène nuisible durant ces jours-là. Son préjudice est beaucoup plus important qu'il n'y paraît. Pour preuve, à chaque date «fatidique», une complète désorganisation des circuits de distribution et de commercialisation s'opère des semaines durant. Tel un réflexe pavlovien, les citoyens, craignant les pénuries durant ces jours, sont pris d'une frénésie d'achat qui dérègle l'équilibre déjà instable du marché. Une trop grande demande en produits de tout genre engendre la flambée des prix au grand bonheur des spéculateurs et autres vautours du marché. La loi de l'offre et de la demande prend alors le dessus sur tous les garde-fous de la régulation.Profitant de cette fièvre des emplettes, les tarifs s'envolent. Et le citoyen qui en est la première cause devient ainsi l'ultime victime. Ce constat est valable aussi bien durant les fêtes que pendant le Ramadhan. Qu'une baguette de pain puisse trouver acquéreur à plus de 20 DA durant ces jours de l'Aïd en est symptomatique.Alors, la fête est d'autant plus joyeuse du côté des «vendeurs». Pour les autres, la joie de la célébration et des jours fériés n'a d'égale que l'«atrophie» du porte-monnaie. Résultat, le jour J, on est assommé.


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