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Les consommateurs réclament plus de «détails» dans la facturation
Convaincus qu'ils payent trop cher électricité, gaz et eau potable
Publié dans La Tribune le 09 - 02 - 2011

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
Il ne se passe pas un jour sans que des utilisateurs de l'énergie électrique ou des consommateurs d'eau potable investissent les agences des deux entreprises chargées du secteur à Constantine. La Sonelgaz et la SEACO reconnaissent quelques cas de
surfacturation, mais les clients refusent les explications, arguant qu'il y a bel et bien des compteurs qui «galopent».«Je n'ai consommé qu'une infime partie, ce trimestre et pourtant la facture me donne le tournis», se plaint une abonnée venue s'acquitter de sa redevance auprès d'une agence de la Sonelgaz. Le scénario est quasi identique à la société de gestion des eaux à Constantine. A chaque trimestre, les ménages munis de leur facture, souvent salée, se bousculent pour la payer dans les délais sans quoi une coupure leur serait inévitable et ce, avec, en plus, des pénalités ! Mais ils sont nombreux à réclamer en affirmant qu'on leur fait payer plus qu'ils n'ont consommé.Les compteurs sont-ils aux normes ? Les agents chargés de les relever font-ils leur travail consciencieusement ? Ou est-ce les citoyens qui consomment trop sans s'en rendre compte ? Pour répondre à ces questions, nous avons pris attache avec l'administration publique chargée du volet. Une hausse ou des défaillances sont catégoriquement niées par ces organismes publics, même s'ils reconnaissent quelques erreurs mineures qui en temps opportun pourraient être rectifiées pour éviter aux clients d'en faire les frais. «L'abonné a le droit de porter ses réclamations avant la quinzaine auprès de la succursale où il effectue son paiement pour permettre aux techniciens d'effectuer des vérifications des index des compteurs», nous dira un responsable. Mais parfois les citoyens n'y croient pas vraiment. «On me dit : vous payez d'abord … Comment peut-on verser une somme sur une consommation dont on n'est pas l'auteur !» s'indigne un client. La chargée de la communication auprès de la Sonelgaz enregistre la doléance et explique : «Les personnes se présentent au-delà du délai imparti. C'est pourquoi leurs réclamations s'avèrent caduques parfois. Pourtant, un simple renseignement chez un de nos agents sur place leur épargnera ce malentendu et surtout de payer plus qu'ils ne disent ‘‘consommer''.» Néanmoins, les réclamations sont légion et ils en tombent des quantités quotidiennement. L'entreprise qui a lancé, en janvier 2010, une opération de mise en conformité des appareils de mesure de la consommation en remplaçant les compteurs classiques par des compteurs électroniques poursuit ses installations, a confié notre même source. «En parallèle, des sections anti-fraude ont pu déceler près de 553 de cas relevant de l'illégal, soit une consommation électrique ‘‘frauduleuse''. Il y a des utilisateurs qui ont été traduits en justice», ajoutera-t-elle. En ce qui concerne le nombre des abonnés dans les régions rurales affiliées à Ali Mendjelli et regroupant les cinq daïras (Ibn Ziad, Hamma Bouziane, Zighoud-Youcef, Aïn Abid et Khroub), il avoisine plus de 109 000 en basse tension. Tandis que 87 581 foyers sont raccordés au gaz naturel. Une légère disproportion qu'il importe de réguler, selon les responsables du secteur. La wilaya, qui est raccordée à cette énergie à plus de 90%, se plaint cependant des installations de gaz naturel. C'est le souci qui hante les familles, notamment celles implantées dans diverses localités dont l'accès reste difficile et souvent inapproprié pour y implanter des compteurs. Constantine est, certes, classée parmi les villes les plus raccordées en énergie, mais des citoyens des régions reculées n'ont toujours pas d'électricité ni de gaz. Ce qui pousse certains à opter pour les raccordements «pirates», avec tous les risques et dangers que cela induit. Face à cette situation, les services techniques de la Sonelgaz ne font que constater les infractions car ne pouvant apporter des solutions immédiates en raison de la complexité du tissu urbain. Difficile donc d'établir un bilan exhaustif du nombre des «fraudeurs», car restant variable d'une zone à l'autre. Pour le moment, la société recense progressivement les poteaux et/ou autres branchements primaires servant aux raccordements illicites. En attendant la «normalisation» de la situation, il semble bien que la Sonelgaz tente de renflouer ses caisses par le truchement de quelque surfacturation. De nombreux citoyens affirment que les compteurs tournent trop vite et 24h/24. Idem pour les compteurs d'eau qui salent la facture.En matière d'eau potable, les usagers n'en reviennent pas quand il s'agit de régler la note ! Du côté de la Société des eaux et d'assainissement de Constantine (SEACO), le message est clair : «Le passage au h/24 dans la distribution de cette matière précieuse, qui coule avec cette fréquence de la plupart des robinets du Constantinois et des douze communes, semble avoir été pris à la légère par les ménages. Cela dit, les personnes qui se présentent au niveau des antennes de paiement pour négocier leur facture jugée trop élevée disposent de compteur. Et qui dit compteur dit tarification prise à partir de celui-ci. Point de forfait. C'est d'ailleurs notre objectif pour cette nouvelle année.» Histoire de ne pas gaspiller l'eau, mais aussi de renflouer davantage les caisses. Actuellement, deux sortes de facturation sanctionnent la consommation en eau potable : le forfait qui est destiné aux usagers sans compteur, le débit étant facturé sur la base de 50 m3, et le paiement par facture pour ceux dont le raccordement est équipé d'un compteur.La SEACO regroupe 152 000 abonnés répartis dans le chef-lieu et 12 municipalités dont elle a pris en charge la gestion de l'eau. Parmi ce nombre, 23 000 usagers sont soumis à la formule forfaitaire, a-t-on expliqué auprès du service de la communication de cette société mixte franco-algérienne. «Les cas de surfacturation subsistent. Personne ne peut dissimuler ces fautes liées à une facturation élevée. Toutefois une chose est sûre : la SEACO étudie minutieusement ces cas. Après avoir exprimé sa doléance auprès de l'une de nos agences, le client pourra voir son compteur vérifié par nos agents des services techniques qui effectuent un test d'étalonnage. Un historique de la consommation est ensuite établi pour faire une comparaison de toutes les factures, celles principalement sujettes à réclamation. Une moyenne raisonnable à payer est
calculée», devait nous expliquer un responsable de la société. Et d'ajouter : «Il est rare qu'un compteur neuf ait un défaut. Ces appareils sont confectionnés et homologués par l'Etat.»Comme l'entreprise du gaz et de l'électricité, la SEACO est affectée par des fraudes et des pertes sèches générées par des factures impayées. A cet effet, révèlera notre interlocuteur, «il nous reste à récupérer plus d'un milliard de dinars dont les dates de facturation remontent à l'époque des ex-firmes (ADE et Epeco)». En ce qui concerne les fraudes, elles sont au nombre de 150. «On a lancé un programme pour régulariser les utilisateurs dits ‘‘fraudeurs'' à l'amiable sinon on sera obligés de les ester en justice après examen par un huissier de justice», dira le porte-parole de la SEACO.


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