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Les Américains en quête de nouveaux alliés
Politique des états-Unis au Maghreb
Publié dans La Tribune le 06 - 09 - 2008

Considérant depuis longtemps que le Maghreb faisait partie de la zone d'influence de l'Europe, spécialement la France, les Etats-Unis ont accordé assez peu d'attention à cette région. L'intérêt américain pour le Maghreb s'est accru à la fin de la dernière décennie en raison de l'inévitable globalisation. A la fin des années quatre-vingt-dix, les politiciens américains étaient donc très intéressés par l'apparition d'une entité régionale maghrébine centrée sur le marché.
Aujourd'hui, les Etats-Unis favorisent un type de développement privilégiant la croissance économique durable dans le Maghreb. Le principal intérêt américain est économique.
L'indicateur le plus clair est indéniablement l'Initiative Eizenstat ou Alliance économique entre les Etats-Unis et l'Afrique du Nord, lancée en 1999, renommée ultérieurement Programme économique américain pour l'Afrique du Nord dont l'objectif était de «resserrer les liens entre les Etats-Unis et les trois pays de l'Afrique du Nord en matière de commerce et d'investissement afin de favoriser davantage le commerce, d'inciter un plus grand nombre d'entreprises américaines à investir dans la région et à créer des emplois bien rémunérés […] et de favoriser la réduction des barrières internes entre les pays de l'Afrique du Nord qui ont freiné les flux de commerce normaux entre ces pays». Cet objectif exprime implicitement le soutien américain aux pays du Maghreb afin qu'ils revivifient l'Union du Maghreb arabe (UMA) et qu'ils rouvrent la frontière algéro-marocaine, fermée depuis août 1994. Le Programme économique américain pour l'Afrique du Nord, qui fait maintenant partie de l'Initiative globale de partenariat au Proche-Orient (BMEPI), rappelle constamment que les Américains souhaitent que le Maghreb devienne une entité intégrée, qui finisse par s'étendre vers l'Est. L'insistance américaine liée à l'alliance économique diffère, par conséquent, de l'intégration politique recherchée par l'Union européenne (UE) dans le cadre de l'Alliance euro-méditerranéenne.
Cependant, la non-résolution et la persistance du conflit du Sahara occidental continue d'être une source de tensions dans la région et reste le principal point de discorde entre l'Algérie et le Maroc, qui forment la colonne vertébrale du processus de régionalisation. La persistance de ce conflit chahute indéniablement l'entreprise de toute politique régionale. Depuis le début du conflit en 1975, les relations entre l'Algérie et le Maroc ont été jalonnées par des tensions cycliques qui ne sont point étrangères au non-règlement de la crise sahraouie. Si l'Algérie continue à appeler au respect de la légalité internationale et du droit du peuple sahraoui à l'autodétermination, le Maroc fort du soutien de la France mais aussi de celui des Etats-Unis, ne veut admettre d'autre solution que l'autodétermination qu'il propose en ultime concession. Le soutien américain au Maroc s'explique par la volonté de Washington à faire de Rabat son principal allié au Maghreb pour développer une coopération militaire, économique étroitement liée à la sécurité. Conscients de l'importance du pétrole et du gaz dans la région, notamment en Algérie et en Libye, les Etats-Unis sont plus que conscients des conséquences que peut entraîner le blocage sahraoui. D'autant plus que les congressistes américains avaient appelé au respect du droit du peuple sahraoui à disposer de lui-même. L'appel, en 2003, de George W. Bush incitant les deux pays à trouver des «façons créatives et pragmatiques de résoudre leurs différends», n'a pas donné l'effet convoité. Les Marocains, qui exploitent bien le soutien de la France et des Etats-Unis, s'obstinent à bafouer la légalité internationale. Une attitude qui ne saurait engendrer le réveil économique de la région et l'émergence d'une réelle politique de développement durable. Tant qu'Américains et Français continueront de soutenir le Maroc dans ce conflit, le statu quo au Maghreb restera de mise et les desseins projetés pour l'avenir de la région ne sauraient sortir des tiroirs des dirigeants.
G. H.


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