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Recadrage de l'investissement étranger en Algérie
Principales dispositions de la loi de finances 2009
Publié dans La Tribune le 08 - 09 - 2008

Notre économie évolue actuellement autour d'un «centre de gravité» qui s'appelle le pétrole, ressource non renouvelable. C'était le propos du président de la République, il y a deux ans, au cours d'une réunion avec les walis. Le propos ne semble pas avoir perdu de son actualité. Le chef de l'Etat l'a réitéré, la semaine dernière, lors de la réunion du Conseil des ministres. Il a eu cette phrase : la collectivité nous interpelle pour «augmenter la production de richesses autre que les hydrocarbures» en encourageant l'investissement dans tous les secteurs productifs. Seulement, le contexte a quelque peu changé ; l'intervention du président de la République a été faite au moment où l'on parle de transferts de devises jugés importants de la part de sociétés étrangères opérant en Algérie, un dossier d'actualité que le chef de l'Etat a évoqué, en notant que l'Algérie a besoin d'«investissements productifs par les nationaux et par les étrangers». Les termes dont A. Bouteflika a usé ne sont pas dépourvus de connotations. Le chef de l'Etat veut rassurer la communauté des investisseurs qu'il ne s'agit pas là de restriction ou de durcissement des conditions d'investissement. L'Algérie entend défendre ses droits comme les autres pays en matière d'investissements, tout comme elle entend mettre un terme aux comportements parasitaires et spéculateurs au détriment du Trésor public, a-t-il expliqué. Nous devons, enfin, renforcer la lutte contre les différentes formes de fraudes fiscale, douanière, et autres, qui font perdre à l'Etat d'importantes recettes au bénéfice des milieux parasitaires pour ne pas dire maffieux, a souligné le président de la République. C'est, a-t-il dit, pourquoi l'ensemble des services de contrôle doivent se mobiliser davantage pour mener une lutte sans merci contre ces trafics et fraudes. Chaque autorité concernée par cette mission devra rendre des comptes, a-t-il averti. Mais le gouvernement, a-t-il ajuté, doit poursuivre la promotion de l'investissement fondé sur un partage équitable des avantages et des bénéfices entre l'investisseur national ou étranger et la collectivité nationale devant laquelle nous sommes comptables. Ce faisant, le gouvernement veut recadrer l'investissement étranger. Autre mesure mise en exergue à la faveur de l'examen du projet de loi de finances 2009 : l'utilisation des ressources financières du pays. Le chef de l'Etat a estimé que les importations «se sont dangereusement emballées» et l'excès doit y être «banni» par des voies et procédures.
Pour la rationalisation des dépenses budgétaires
La dépense budgétaire doit également être «rationalisée» pour mettre un terme aux abus et aux «programmations aléatoires», a-t-il recommandé, non sans rappeler que les retards dans la réalisation des programmes d'investissements publics ont déjà coûté au Trésor public d'«importantes réévaluations». Et d'inviter les ministres à «assumer leurs responsabilités» dans l'exécution correcte de leurs programmes sectoriels, y compris en ce qui concerne le respect des délais. Dans le chapitre social, il a été question, dans le discours du Président, de revaloriser les pensions des retraité salariés et non salariés. Une aide publique de cinq pour cent aux pensions directes de retraite et pensions principales de réversion inférieures à 11 000 DA au profit de retraités non salariés, qui n'ont pas été concernés par les mesures prises en juillet 2006, a été ainsi décidée. Il a été également instauré une aide publique d'un minimum de 3 500 DA mensuel pour toute allocation directe et allocation principale de réversion des retraités salariés et non salariés. Ce minimum est jusqu'à présent inférieur à 2 000 DA. Le total des bénéficiaires de ces nouvelles mesures de solidarité est d'environ 1 050 000 titulaires de pensions directes ou de réversion et d'allocations directes ou de réversion. Les dépenses sociales, le gouvernement semble vouloir en faire une priorité. L'effort reste cependant insuffisant. Il est vrai que l'année dernière a vu l'entrée en vigueur de l'augmentation du salaire minimal garanti et d'importants relèvements de revenus des travailleurs du secteur économique, y compris au niveau des entreprises publiques déficitaires qui sont assistées par le budget de l'Etat. Cette situation ne saurait durer éternellement, a souligné le président de la République. L'année en cours a vu les agents de l'Etat bénéficier des augmentations de salaires découlant du nouveau statut général de la fonction publique, et ce processus se poursuivra l'année prochaine à travers la révision des régimes indemnitaires, une fois la totalité des statuts particuliers adoptés, comme le prévoit
la loi et ses textes réglementaires d'application.
Mettre fin à l'anarchie
Et le rôle de l'Etat ? Depuis l'ouverture du marché, une forme d'anarchie s'est emparée de certains créneaux aussi bien économiques que commerciaux. Aussi, le reproche est fait à l'Etat de s'être départi de son rôle de
régulateur. Un point sur lequel Abdelaziz Bouteflika est revenu à l'occasion de la réunion du Conseil des ministres. Il a expliqué que la libéralisation des activités d'importation, de commerce de distribution ainsi que de production des biens de consommation, n'est nullement synonyme de désengagement de l'Etat de ses responsabilités de régulation, de contrôle et, le cas échéant, de sanction des différentes formes de fraude et d'atteinte aux intérêts des consommateurs. Bien au contraire, c'est aujourd'hui que l'Etat est davantage interpellé dans sa mission de défense du consommateur, a ajouté le chef de l'Etat. Certes, les citoyens doivent s'organiser en associations de consommateurs auxquelles l'Etat est disposé à apporter son plein soutien. Mais, les pouvoirs publics et, au premier chef, les administrations chargées du contrôle commercial et de la qualité ont pour devoir de se mobiliser et de veiller au respect des lois par chacun, a relevé le président de la République. Il a, enfin, saisi cette occasion pour inviter le gouvernement à mobiliser le contrôle commercial durant le mois sacré de Ramadhan afin de préserver la santé et le pouvoir d'achat des citoyens et sanctionner toute forme de dépassement constaté. Pendant le mois sacré, les prix flambent. Des commerçants sans vergogne s'en mettent plein les poches. Le consommateur se sent dépossédé, dépouillé. C'est la même rengaine, chaque année.
Y. S.


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