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Le Japon cherche des robots pouvant intervenir à Fukushima
Pour les zones où les niveaux de radiations sont trop élevés
Publié dans La Tribune le 05 - 05 - 2011

Le Japon est assurément une puissance économique, qui a même fait trembler les économies américaines et européennes, il y a dix ans. C'est aussi un géant de la technologie qui a ouvert la voie à la miniaturisation et a su se placer en pointe dans différents domaines dont la robotique. Les robots humanoïdes des Japonais sont connus pour leurs performances. Mais ces robots sont désarmés, inutiles, quand il s'agit d'évoluer et intervenir dans un site comme la centrale accidentée de Fukushima Daiichi, où justement les robots sont nécessaires. Seuls les robots militaires conçus pour intervenir dans des terrains aux reliefs accidentés peuvent servir dans ce cas. Or, le Japon ne fabrique pas de robots militaires. Aussi a-t-il dû en emprunter aux Américains et Européens pour prendre en charge les interventions dans la centrale nucléaire. Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima Daiichi, a envoyé deux robots américains Packbot pour examiner des zones où les hommes ne peuvent pénétrer en raison de niveaux de radiations trop élevés. Des robots mis au point par la filière nucléaire française ont aussi été utilisés.En dépit d'un parc d'une cinquantaine de réacteurs nucléaires, le gouvernement japonais n'a jamais encouragé la recherche dans les robots spécialisés pour ce type de désastres, soulignent les experts. «Pour les robots à usage individuel, il y un marché et les grands groupes continuent à investir sans relâche», explique Hajime Asama, professeur d'ingénierie à l'Université de Tokyo et membre d'un groupe de travail sur le sujet mis en place après le tsunami du 11 mars. «Aux Etats-Unis, l'armée investit massivement dans la recherche sur ce type de robots. Mais au Japon, il est interdit de développer des robots militaires.» De plus, rappelle-t-il, jusqu'au séisme du 11 mars, le Japon a longtemps vécu dans l'illusion qu'une catastrophe nucléaire ne pouvait survenir sur l'archipel. «Cela explique pourquoi le gouvernement n'a pas investi suffisamment pour développer ce type d'engins. Il avait commencé, mais il a abandonné en cours de route», explique le Pr Asama.Pour Satoshi Tadokoro, enseignant à l'université Tohoku et membre du même groupe de travail, plusieurs types de robots distincts seraient nécessaires dans la centrale accidentée. En attendant l'appareil adapté à ce type de situation, ces experts recommandent néanmoins l'utilisation d'un robot de conception japonaise, le compact Quince. Cet appareil est doté de deux chenilles principales et de quatre autres, plus petites, qui peuvent être ajustées en hauteur pour permettre de monter un escalier ou de progresser sur des débris.«Bien sûr, les robots ne peuvent pas tout faire: certaines tâches ne peuvent être accomplies que par des hommes, d'autres avec l'aide d'énormes machines», rappelle le Pr Tadokoro. «Mais c'est en combinant toutes les options possibles que nous pourrons parvenir à l'arrêt à froid des réacteurs.»Le célèbre robot humanoïde Asimo, développé par Honda, ne pourrait-il pas travailler au cœur de la centrale et mener à bien de délicates missions sans craindre des radiations extrêmement dangereuses pour l'homme? Il est encore beaucoup trop tôt pour l'envisager, répondent à l'unisson les experts. Interrogé, le constructeur automobile nippon a expliqué sur son site Internet qu'à son grand regret, l'heure n'était pas encore venue. «Il a été développé pour être utile aux humains à l'avenir mais, à ce jour, malheureusement, la technologie n'a pas atteint un niveau tel qu'il puisse faire ce que vous demandez.»Kazuhito Yokoi, vice-directeur de l'Institut de recherche sur les systèmes intelligents, qui a développé le robot humanoïde dansant HRP-4, rappelle l'immense chemin qui reste à parcourir. «Il a fallu environ trois ans pour développer ce robot, mais, comparé à un humain, il ne fait encore que des pas de bébé.» «Pour arriver à un robot de ce type qui puisse effectivement travailler à Fukushima, il faudra encore beaucoup de recherche et développement...», ajoute-t-il.
R. C.

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