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Moins de 15% de déficit budgétaire réel en 2011
Selon un responsable du ministère des Finances
Publié dans La Tribune le 18 - 05 - 2011

Bien que les prévisions de la LFC 2011 tablent sur un déficit budgétaire estimé à 33,9%, le déficit réel pourrait être inférieur et se situerait entre 10 et 15%. C'est ce qu'a affirmé, hier à l'APS, Zoubeidi Abdelmalek, directeur général de la prévision au ministère des Finances.«Au niveau prévisionnel, nous avons des déficits qui oscillent entre 28 et 33%, mais dans la réalité le déficit budgétaire en termes d'exécution devrait se situer entre 10 et 15%», dira-t-il. Cet écart entre les projections et les chiffres enregistrés à la fin de l'exercice s'explique par le niveau d'absorption des crédits alloués au budget de l'Etat qui reste relativement au-dessus de la moyenne. Il affirme qu'actuellement le niveau d'absorption des crédits «ne dépasse pas les 60%». Il s'agit d'une tendance observée durant les trois dernières années où les déficits se sont situés entre 11 et 13%, alors que les projections du ministère des Finances étaient beaucoup plus élevées. M. Zoubeidi cite l'exercice de 2010 durant lequel l'Algérie a enregistré un déficit réel de Trésor de 12% contre 11% en 2009. Ce qui explique aussi ce décalage, ce sont les réaménagements opérés dans la loi et particulièrement l'amendement du décret relatif à la dépense publique, qui oblige les maîtres d'ouvrage à ne pas inscrire leurs projets en étude et en réalisation à la fois. Ce qui «a donné aux ordonnateurs une meilleure capacité d'absorption de crédits», estime-t-il. Cet amendement vise, en outre, à rationaliser les dépenses publiques consommées désormais graduellement en fonction de l'avancement des projets pour éviter les surcoûts et les réévaluations. M. Zoubeidi pense par ailleurs qu'«un déficit à 10% reste soutenable et nous sommes actuellement dans des déficits qui se rapprochent de ce ratio». Pour le moyen terme, le gouvernement «va travailler hors contraintes financières en maintenant le même niveau des dépenses publiques pour préserver la croissance en l'absence d'une sphère économique réelle capable de la créer», a-t-il indiqué. Les disponibilités du Fonds de régulation des recettes (FRR) évaluées à fin 2010 à 4 843 milliards (mds) de dinars et qui devrait être alimenté en 2011 de 1 700 mds de dinars supplémentaires vont permettre le financement de ce déficit estimé en 2011 à 4 693 mds de dinars (33,9% du PIB). Le FRR va être sollicité partiellement en 2011 pour combler ce déficit qui sera aussi financé par d'autres lignes de financement telles que le financement bancaire, les dépôts du Trésor et les réserves de changes.
Interrogé sur l'avenir des investissements publics après 2014, M. Zoubeidi a affirmé que cela dépendrait du «comportement de l'économie réelle». «Si, en 2015, la sphère économique réelle contribue beaucoup plus à la formation du produit intérieur brut qui est l'indicateur de création de richesses, là, peut-être, la consistance financière des programmes d'investissements publics pourrait être revue à la baisse», a-t-il avancé. Mais «quatre années ne suffisent pas aux entreprises en général, qu'elles soient publiques ou privées, pour reprendre le flambeau de la croissance», ajoutera-t-il. Dans ce cas de figure, deux scénarios se présentent aux autorités publiques après 2014 concernant la gestion des finances publiques : soit poursuivre le même niveau de dépense, soit le réduire pour éviter le creusement du déficit. Toutefois, M. Zoubeidi précisera qu'il était difficile, même pour des institutions internationales comme le FMI, de faire des projections sur le long terme.
S. B.


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