Photo : Sahel Par Bahia Aliouche «Les effets des pluies, manifestées dernièrement sur l'ensemble du pays, sur la production agricoles, diffèrent d'une culture à une autre», note le ministère de l'Agriculture et du Développement rural, dans un communiqué parvenu à notre rédaction.A titre d'exemple, ces pluies exceptionnelles, on été d'un effet «très bénéfique» pour les céréales et les légumineuses alimentaires (pois-chiche et lentilles), selon la même source. Le même effet est enregistré sur les composantes du rendement (phase remplissage du grain), notamment pour les blés. Toutefois, un risque d'apparition des maladies cryptogamiques «est à craindre durant les jours à venir», indique la même source, tout en soulignant que des dispositions sont prises pour sensibiliser les agriculteurs pour la reprise des traitements phytosanitaires.Ces précipitations pourront, également, occasionner des retards à la récolte de l'orge dans les zones précoces. La reprise interviendra, selon le ministère de l'Agriculture, après desséchement total des tiges et des épis nécessitant deux à trois jours de ressuyage.S'agissant des effets des dernières pluies sur les cultures maraîchères, «globalement, ils sont positifs pour les cultures de pleins champs en place (pomme de terre, tomate, poivron, haricot) contribuant à l'amélioration des rendements», précise la même source. Par contre, un ralentissement des opérations de récolte pomme de terre sera occasionné par ces pluies, mais le ministère de l'Agriculture assure qu'aucune perturbation ne sera ressentie au niveau du marché grâce à la disposition des stocks existants. Autre effet négatif causé par ces pluies est «le risque de déclaration de maladies cryptogamiques. Pour atténuer ce risque, des dispositions, selon le ministère de l'Agriculture, sont prises pour sensibiliser les agriculteurs quant à la reprise des traitements phytosanitaires dont les produits de traitement sont disponibles sur le marché national. Pour ce qui est des fourrages, les dernières pluies auront des effets néfastes sur cette culture, en effet, «des dépréciations de la qualité des fourrages fauchés et non bottelés ainsi que de la qualité des fourrages non protégés sont à craindre», précise la même source. Mais ce n'est pas le cas pour les fourrages verts: «ces pluies sont très bénéfiques pour les fourrages verts», note le communiqué.Enfin, pour l'arboriculture et la viticulture, le département de Rachid Benaissa considère que les dernières pluies sont «globalement bénéfiques pour ces deux cultures». Néanmoins, un risque de déclenchement de maladies notamment sur la viticulture (mildiou) est à craindre. Pour contrecarrer ces maladies, «des dispositions sont prises pour sensibiliser les agriculteurs pour la reprise des traitements phytosanitaires dont les produits de traitement sont disponibles sur le marché national», conclut le ministère de l'Agriculture et du Développement rural.