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«Classes sans tabac» pour prévenir le tabagisme en milieu scolaire
Le programme est reconduit pour la deuxième année consécutive
Publié dans La Tribune le 27 - 09 - 2008

La majorité des fumeurs commencent à le faire avant l'âge de 18 ans, et près d'un quart d'entre eux ont commencé à consommer du tabac avant l'âge de 10 ans. Plus les jeunes commencent à fumer tôt, plus ils risquent de devenir des fumeurs réguliers et moins ils auront de chance de pouvoir arrêter. De nombreuses études ont, en effet, révélé qu'à partir de l'âge de 10-12 ans, on devient très vite dépendant. Le tabagisme est la principale cause de décès évitable dans le monde. La nicotine est une substance hautement dépendogène et l'expérience du tabac pendant l'enfance et l'adolescence peut facilement déboucher sur une dépendance pendant le reste de la vie. Le risque élevé de développer des cancers ainsi que des maladies cardiaques et pulmonaires chroniques liées au tabac est d'autant plus élevé que l'on commence à fumer plus jeune. Le tabac est le seul produit légalement en vente qui entraîne la mort d'un tiers ou de la moitié de ceux qui en consomment et dont la vie est raccourcie de 15 ans en moyenne. Une situation alarmante qui ne connaît pas de frontière. L'Algérie, à l'instar de nombreux pays du monde, fait face à ce fléau qui s'est introduit dangereusement en milieu scolaire. Pour freiner l'évolution affolante du tabagisme, un programme ambitieux a été lancé l'année dernière à l'initiative du professeur Skander, chef du service pneumologie au CHU de Beni Messous et chef du projet «classes sans tabac», adaptation du programme européen du même nom «Smoke Free Class». Développé actuellement dans vingt-deux pays, ce projet a été lancé en collaboration avec l'Association d'aide aux malades (ADAM). En Algérie, une étude réalisée par l'ADAM a dévoilé que près de 40% des adolescents entre 11 et 14 ans fument ou consomment du tabac à chiquer. Les résultats d'une autre enquête réalisée par la Forem va dans le même sens.
Des statistiques alarmantes qui poussent à réagir. Convaincu que la sensibilisation est le meilleur moyen de lutter contre le tabagisme, le professeur Skander compte reconduire «classes sans tabac» pour la deuxième année consécutive. Ce programme, qui a touché l'année dernière des établissements d'enseignement moyen (CEM), à Alger et Tizi Ouzou, devrait être élargi cette année à d'autres wilayas du pays. Ce programme vise à lutter contre le tabagisme chez les jeunes en les sensibilisant «à ne pas entrer dans l'engrenage du tabac» et «faire renoncer ceux qui ont déjà commencé à fumer». Ce projet est lancé avec l'aval du ministère de l'Education. Selon le professeur Skander, «classes sans tabac» démarre au mois de janvier mais les préparatifs ont déjà
commencé pour se poursuivre jusqu'en décembre.
Il s'agit durant cette période d'identifier les établissements scolaires, les wilayas, les enseignants et les associations désirant faire la promotion de la santé en adhérant à ce programme d'envergure. Ce programme est ouvert à tout le monde, précisera le professeur Skander, en ajoutant que «tous ceux qui sont intéressés peuvent se rapprocher de l'association ADAM située 12, rue Ali Boumendjel». Il s'agira, entre autres, pour l'association de former les enseignants appelés à animer «classes sans tabac». Ces ateliers constituent une communication interactive qui permet aux jeunes d'exprimer leurs connaissances ou leurs opinions, mais aussi de développer des choix et d'avoir un raisonnement critique. Les arguments développés par les uns et les autres permettront de renverser les images valorisantes liées au tabac en général et à la cigarette en particulier. Les propos moralisateurs et l'argumentation par la peur et le danger pouvant avoir un effet incitateur chez l'adolescent sont à éviter. Aussi, pour développer un comportement constructif et positif, certaines règles doivent être respectées. Ainsi, l'animateur est responsable du bon déroulement de l'activité qui doit être ludique. Quant aux élèves, ils doivent exprimer leurs opinions en toute liberté.
De plus, les opinions et les attitudes de chacun doivent être respectées. Il y a lieu de noter, par ailleurs, selon le professeur Skander, que l'absence d'une politique nationale de lutte anti-tabac doit inciter la société civile à se mobiliser contre ce fléau par des actions de terrain et d'autres de communication dans le but essentiel de protéger ces jeunes. Elle estime que le développement de méthodes d'intervention novatrices au niveau scolaire et en particulier dans les collèges d'enseignement moyen pourrait être un atout pour d'aider directement les uns à renoncer à un tabagisme débutant et la majorité à ne pas être prise dans l'engrenage tabagique.
A. B.


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