Chanceux les enfants handicapés d'Aït Oumalou ! C'est le meilleur site et cadre pour enfants handicapés de la wilaya de Tizi Ouzou. Il s'agit du centre médico-pédagogique de la commune d'Aït-Oumalou, daïra de Larbaâ Nath Irathen, à une trentaine de kilomètres de Tizi Ouzou. Il est le fruit d'efforts de militants associatifs, notamment de l'Association des parents et amis des enfants inadaptés mentaux, d'élus de la commune locale sous la houlette de la Direction de l'action sociale (DAS) de Tizi Ouzou. Ouvert le 3 décembre dernier, ce centre, qui assure une scolarité et une prise en charge médico-psychologique avec des supports et des aménagements adéquats, accueille une cinquantaine d'enfants, dont l'âge varie entre 4 et 16 ans, souffrant de handicaps mentaux et physiques. Ces enfants viennent de plusieurs communes de Tizi Ouzou et sont encadrés par un personnel spécialisé dans cette ex-école primaire du village Ighil-Bouhmama. Cependant, sur le plan financier, le centre a besoin d'un sérieux coup de pouce de la part des pouvoirs publics pour réaliser ses objectifs à moyen terme et pouvoir accueillir un plus grand nombre d'enfants handicapés de la région. Les plaines de Kabylie produisent des céréales de qualité Dans le temps, la production suffisait à répondre aux besoins en la matière d'une partie de la population. De nos jours, la demande a changé, elle s'est diversifiée et a augmenté et l'offre ne suit pas en raison de l'ampleur des dégâts des politiques appliquées depuis des décennies. Concernant l'agriculture, plus particulièrement la production céréalière, les services concernés de la wilaya de Tizi Ouzou sont plutôt optimistes. Ils tablent en effet sur une hausse de 7,7% de la production d'ici 2013. Pour atteindre cet objectif, la direction de l'agriculture prévoit l'ouverture de 800 kilomètres de pistes agricoles et l'aménagement de 1 000 autres à travers les communes de la wilaya de Tizi Ouzou.La wilaya de Tizi-Ouzou compte 4 200 apiculteurs (29 000 ruches), selon les derniers chiffres livrés par la direction de l'agriculture. En 2009, la production a atteint 2 500 quintaux de miel, en baisse par rapport à 2008, 2 800 quintaux, pour des raisons «climatiques». L'engouement des apiculteurs de la région pourrait donner un nouveau souffle à cette activité déjà présente en force.
