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Les bureaux d'hygiène esseulés et sans moyens à Tizi-Ouzou
L'environnement se dégrade à vue d'œil en Kabylie
Publié dans La Tribune le 12 - 10 - 2011


Photo : Riad
De notre correspondant à Tizi-Ouzou
Lakhdar Siad
Tizi-Ouzou, autrefois consacrée ville la plus propre d'Algérie, est incontestablement devenue l'une des cités les plus sales ces dernières années au vu du nombre incalculable de décharges sauvages dans les quartiers et à l'intérieur même des villages. L'accumulation dangereuse pour la santé publique de divers rejets, souvent toxiques, sur les sites des agglomérations et des plaines fertiles de la vallée de Sebaou, les atteintes répétées à l'environnement par des particuliers, des industriels et parfois même par des institutions étatiques censées donner l'exemple de la protection de la nature et la biodiversité ainsi que les alertes constantes aux projets faisant peser de gros risques sur l'environnement émanant de comités de village et de quartier encore là pour défendre leur cadre de vie, sont légion.La situation est telle que les services de la wilaya ont cru efficace d'engager des opérations dans ce sens et sur le terrain alors que leur mission était beaucoup plus de financer, d'encadrer et d'orienter ce genre d'actions qui relèvent des exécutifs communaux avant d'incomber aux responsables de wilaya de l'environnement. En effet, la première semaine de juin dernier, vingt et une daïras de la wilaya de Tizi-Ouzou ont connu une opération de volontariat pour le nettoyage des chefs-lieux de daïra et commune et des principaux quartiers et villages «les plus reculés». Début septembre dernier, qui coïncide avec la rentrée scolaire, et à l'appel du wali de Tizi-Ouzou, un volontariat de nettoyage a été organisé dans la ville et la périphérie du chef-lieu de wilaya de Tizi-Ouzou, à savoir Sikh Oumedour, Tala Athmane et Rahahlia. La «démarche entreprise par les autorités locales depuis le premier semestre pour rendre l'environnement immédiat du citoyen plus attractif se poursuivra durant les journées de vendredi et samedi», lit-on dans le communiqué de la wilaya. Treize directions et institutions comme l'APC de Tizi-Ouzou, l'OPGI, l'ONA, l'ADE et la Sonelgaz avaient pris part «au grand lifting de la ville de Tizi-Ouzou», qui avait mobilisé 56 camions, 17 entre-cases, 3 chargeurs, 9 camions-citernes, 2 camions-grues, 3 hydrocures, 9 tracteurs, 4 camions à nacelle et 150 ouvriers, ajoute le communiqué.
Sans parler du bilan, il faudra avouer qu'une telle initiative, médiatisée à souhait, n'avait pas lieu d'être si la propreté avait un minimum de droit de cité dans la région de Tizi-Ouzou. Les résultats, aussi positifs soient-ils, d'une action temporaire et limitée dans l'espace, seront bientôt ensevelis sous le tas d'ordures non contrôlées déversées en pleine nature.Quid des Bureaux d'hygiène communaux (BHC) dans cette dégradation effrénée de l'environnement en Kabylie ? «La volonté à elle seule ne suffit pas ! Nous n'avons pas assez d'employés pour accomplir nos missions. Nous avons demandé le recrutement de travailleurs et de cadres au titre des différents dispositifs d'aide à la création d'emplois mais nous n'avons reçu aucune suite favorable jusqu'à présent, c'est déplorable», a affirmé un ancien fonctionnaire communal de bureau d'hygiène et membre de la commission hygiène et sécurité d'une commune importante (démographiquement parlant) de la wilaya de Tizi-Ouzou qui souligne aussi le manque de moyens matériels et l'état vétuste d'une bonne partie du même matériel.«Le bureau d'hygiène communal est théoriquement là pour étudier et proposer toutes les mesures visant à garantir le maintien d'hygiène et de salubrité publique des établissements de toute nature et les lieux publics, de veiller au respect des conditions de collecte, d'évacuation et de traitement des eaux usées et des déchets solides, la mise en œuvre des actions assurant une collecte hygiénique des ordures ménagères combinée avec la capture et l'abattage des animaux errants, sans compter les autres missions qui relèvent de l'ordinaire et de son travail quotidien, cependant que se passe-t-il dans la réalité ? L'opinion publique ne doit pas nous incriminer, elle doit savoir que nous ne réalisons même pas un cinquième de nos missions théoriques et pratiques en raison de nos moyens humains et matériels dérisoires. Les choses ont changé mais la mentalité des responsables est restée la même. Sinon comment ces mêmes autorités s'imaginent affronter les problèmes d'environnement d'aujourd'hui avec la vision et les moyens d'hier ? Ça avance très vite, nous on calle, on tourne en rond, c'est vraiment dramatique pour nous et les générations à venir qui feront face à un environnement pourri et dangereux pour leur santé», a souligné notre interlocuteur.Le même topo sinon pire sévit ailleurs dans les autres communes éloignées et déshéritées de Kabylie, oubliées de l'administration locale et du gouvernement.


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