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Même les refuges touristiques sont menacés à Tizi Ouzou
La population étouffe sous le poids de la routine
Publié dans La Tribune le 07 - 04 - 2010

De notre correspondant à Tizi Ouzou
Lakhdar Siad
Pour espérer un moment de répit tranquille et oxygénant, souffler loin du lieu de travail pour les catégories professionnelles et des dédales stressants du village ou de la ville pour la majorité des sans-emploi, les citoyens de Tizi Ouzou n'ont vraiment pas beaucoup d'espaces de détente. Et ce n'est pas la faute de la nature qui a offert des merveilles extraordinaires à la Kabylie et à toutes les régions d'Algérie. Que ce soit en bord de mer ou aux alentours de la côte méditerranéenne, sur les hauteurs du Djurdjura ou dans les fertiles et magnifiques plaines du Sebaou, il est aujourd'hui difficile pour les autochtones et presque impossible pour les touristes «étrangers» de dénicher un mètre carré de terre propre, paisible et surtout rentrer enfin sain et sauf parmi les siens, pour changer de la routine alors que les sites de détente et de loisirs pourraient se multiplier sur l'ensemble des zones riches naturellement en la matière de la wilaya de Tizi Ouzou. Il y a sûrement volonté de ne rien faire ou bien de laisser faire en mal pour en arriver à la situation que vit actuellement la région dans tous les domaines. Les prétextes du terrorisme ont anéanti les espoirs de voir reprendre les activités touristiques reprendre au niveau même des quelques organismes construits à cet effet non loin des centres
urbains importants.Sur les centaines de kilomètres de la splendide côte, les milliers d'hectares de belles forêts et les dizaines de sites sauvages en montagne se trouvant sur son territoire, il est pour le moins inquiétant de constater, tous les jours, pendant les quatre saisons, une crise de loisirs pour les pauvres riverains et de tourisme pour l'économie locale. Du côté des autorités locales et autres, on a l'impression de vouloir à tout prix réduire le tourisme et les loisirs au rituel annuel inefficace des «préparatifs de la saison estivale» qui se déroule dans l'indifférence de la population kabyle, censée constituer le premier vecteur du secteur. Et même avec cette concentration de «moyens» et l'objectif d'en faire un objet de fixation vis-à-vis de l'opinion publique, qui reste toujours insatisfaite, les conditions de séjour sur les plages et dans les rares hôtels mitoyens demeurent aléatoires et hors de prix pour les familles et les jeunes Algériens. Alors mieux vaut affirmer (qui pourrait dire le contraire dans ce cas ?) que, pour se reposer, les citoyens de Tizi Ouzou sont indirectement orientés vers les autres wilayas du pays dans beaucoup d'endroits dédiés par la nature pour les plaisirs de se prélasser, s'ils ne veulent pas rester stressés chez eux, ou se faire éventuellement agresser une fois le projet de sortir prendre un bol d'air frais concrétisé. Les randonnées pédestres dans la forêt de Yakourene, une quarantaine
de kilomètres à l'est de Tizi Ouzou, autrefois prisées en été par des vacanciers et des milliers de passagers quotidiens de plusieurs wilayas d'Algérie, relèvent actuellement d'un exercice à haut risque parce que «minée par les groupes armés terroristes». Plus à l'est, dans la région d'Aït Idjeur et Bouzeguène, des sites de montagne sont interdits par intermittence par les forces de sécurité aux habitants, particulièrement aux éleveurs de bétail et aux touristes, en raison des interminables opérations de ratissage et de pilonnage des maquis. Et la liste est longue de ces stations climatiques féeriques de Kabylie, abandonnées parce que l'Etat n'arrive pas à en finir avec le «terrorisme» malgré une couverture
sécuritaire impressionnante depuis au moins une décennie dans toutes les localités et les moindres carrefours de Kabylie.Ce laisser-aller, préjudiciable notamment à la population locale, est également expliqué par des exemples qui résument toute la «politique» du gouvernement en la matière en direction de cette wilaya qui est à moins de deux heures de route de la capitale. Sans parler de la saleté qui ronge les villes et des décharges sauvages, acceptées comme faisant partie du décor maritime. Il y a quelques mois, dans une commune très pauvre du sud de la wilaya de Tizi Ouzou, une «opération» de reboisement avec le cèdre de l'Atlas, confiée à une entreprise, a concerné des centaines d'hectares. De jeunes chômeurs des villages mitoyens ont été embauchés pour une assez longue période. Mais en l'absence de tout suivi, les plants risquent d'être détruits par des bergers en mal de pâturages pour leur bétail. C'est aussi ce topo désolant fait à la nature et à l'environnement et que subissent des milliers d'habitants au bord de la dépression qui pousse des familles plus ou moins aisées de Tizi Ouzou à partir à Alger pour y aller le week-end. Il n'y a pas longtemps, chaque début de week-end, c'étaient les Algérois qui faisaient allègrement le déplacement vers la
Kabylie.


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