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De la parole à l'esthétique
3e festival international de théâtre à Béjaïa
Publié dans La Tribune le 29 - 10 - 2011


De notre envoyée spéciale à Béjaïa
Wafia Sifouane
Tandis que le festival international de théâtre abrité par la ville Béjaïa compte ses derniers jours, le théâtre régional Abdelmalek Bouguermouh pour sa part ne désemplit pas, et pour cause, chaque soir et depuis le début de la manifestation, l'établissement a été archi comble. Un monde impressionnant pour un petit théâtre dont la capacité d'accueil ne dépasse pas les 420 places.
Mercredi dernier, le public s'est même vu obligé de prendre place dans l'allé principale et les marches du théâtre afin de pouvoir assister à la tant attendue représentation de la troupe française, les Passeurs de mémoire, qui traite de l'histoire algérienne. Après avoir charmé les algérois en 2010 avec la pièce Folie coloniale jouée au TNA, c'est avec le nouveau spectacle le Contraire de l'amour que la troupe a fait son come-back. Mise en scène par Dominique Durcel, le fondateur de la troupe, la pièce est interprétée par deux comédiens dont un violoncelliste. Le décor se résume à un fauteuil, une table basse et un tapis. Quelques minutes avant le début du spectacle, le metteur en scène nous fait la surprise de rejoindre la scène pour dire son émotion de voir un tel nombre de spectateurs. Cependant, il n'oubliera pas de mettre l'assistance en garde en soulignant que la pièce se focalise sur «le texte, le texte et puis le texte». Une fois avertit, le public constate qu'il a bien affaire à un genre peu connu chez nous, à savoir le «théâtre de fauteuil» ou un théâtre destiné à être lu, un genre initié par Alfred Musset.Les deux artistes rejoignent la scène, le musicien se met derrière son instrument tandis que le comédien se tient débout. La pièce n'est autre qu'une lecture du journal du défunt Mouloud Feraoun qu'il a tenu de 1955 jusqu'à 1962, date de l'indépendance de l'Algérie, avant se faire assassiner par l'OAS. L'intonation du comédien est impeccable ainsi que son jeu. Le texte est fort poignant et dévoile un homme qui ne comprend plus le monde qui l'entoure. Des interrogations, des affirmations entre doute et certitude, le texte de Feraoun relate honnêtement une période pénible. Jouée en plein feux, on relèvera le déficit au niveau de l'éclairage qui n'a remplit sa fonction de créer des ambiances. Non habitué à ce genre de spectacle «inédit», le public a vite fait de décrocher. Certains avoueront même que la seule chose les ayant retenus de quitter la salle n'est autre que leur respect pour le texte.Après «la lecture théâtrale» de la France, l'empire du soleil levant, le Japon, s'est invité sur la scène du TRB, jeudi dernier, avec la pièce Nohagaku, qui s'inscrit dans le cadre de l'atelier du Nô. Pour rappel, il s'agit de la même troupe invitée l'année dernière. C'est à croire que la direction artistique du FITA est en manque de contacts pour devoir se rabattre sur la même troupe. Mais si cette direction n'a guère fait d'efforts pour diversifier ses choix et étoffer ses programmes, les japonais ont, eux, fait preuve de respect à l'art et au public et ont apporté du sang neuf à leur spectacle. En fait, au bout de deux jours, la troupe japonaise a animé un atelier de Nô qui est une sorte de danse rituelle japonaise et cela pour plus d'une vingtaine de stagiaires de Béjaïa. Après le passage des maîtres du Nô sur scène, le public a pu découvrir le fruit de leur travail avec leurs vingt stagiaires, remarquable !En outre, mis à part le manque de diversité dans la programmation, on déplorera aussi l'annulation de quelques pièces et la programmation hasardeuse de certaines représentations, à la dernière minute et à l'insu des premiers concernés, le public. On citera la reprogrammation de la pièce tunisienne Essaye encore et l'annulation du spectacle irakien à la maison de culture. Pour résumer, pour être au courant du programme changeant et aléatoire du FITA, les va-et-vient entre le TRB et la maison de culture sont devenus indispensables, ce n'est pas pour autant qu'on trouvera la faille. Les bruits de couloirs et la rumeur sont devenus un volet de la communication et de l'information. Dernière «nouvelle», les conférenciers du colloque ont été priés, jeudi dernier, de quitter leur hôtel le lendemain (hier, Ndlr). On apprendra que la majorité d'entre eux, exception faite pour les trois jours du colloque, n'était pas au courant de la durée de leur séjour et de leur prise en charge.


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