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Boubekeur Benbouzid accusé de «parti pris»
Après l'annonce des résultats du vote sur la gestion des œuvres sociales
Publié dans La Tribune le 14 - 12 - 2011

Le ministère de l'Education nationale a rendu publics, hier, les résultats du vote sur la gestion des œuvres sociales, alors que des voix parmi les syndicats de l'Education contestent la légitimité du scrutin et remettent en cause les résultats. La gestion des œuvres sociales du secteur de l'Education nationale sera assurée par une commission nationale et des commissions de wilaya après que 298 534 fonctionnaires du secteur se soit exprimés en faveur de cette modalité, soit 61,87% selon les résultats du scrutin organisé pour trancher cette question. Selon les résultats annoncés par le ministère de l'Education nationale, 183 950 fonctionnaires du secteur ont choisi une gestion par des commissions d'établissements scolaires, soit 38,13% des votants. Ces résultats sont fortement contestés par les syndicats autonomes ayant manifesté leur choix pour une gestion par établissement. Ces mêmes voix vont jusqu'à mettre en doute la probité des résultats qui ont consacré la gestion par une commission nationale et des commissions de wilaya de la manne des œuvres sociales. Parmi ces voix contestataires, le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest) de Meziane Meriane. Ce dernier pointe du doigt la «partialité» et le «parti pris» de l'administration. Celle-ci est accusée d'avoir mené une campagne en faveur de la première option (gestion par une commission nationale et des commissions de wilaya), qu'elle-même a, d'ailleurs, suggérée. Dans une note administrative envoyée, la veille des élections, aux directions de l'Education de tout le pays, dont nous détenons une copie, les services de M. Benbouzid ont souligné l'«extrême nécessité», pour les directeurs de l'Education, d'entreprendre un travail de «sensibilisation et d'information» en direction des travailleurs du secteur. Le département de Benbouzid ne demandait ni plus ni moins aux responsables que de mener campagne pour une gestion centralisée, mode dont il n'a eu de cesse de vanter les mérites. «Partant de cela, qu'ils ne nous disent pas qu'ils étaient neutres, s'offusque Meziane Meriane du Snapest. Si le choix des commissions par établissement scolaire l'avait emporté, nous aurions économisé 400 milliards de centimes qui représentent 20% du budget de fonctionnement de la commission nationale et de wilaya.» Aussi, «on aurait aimé pouvoir contrôler, convenablement, les commissions par des AG (Assemblées générales), chose que l'on ne peut pas faire maintenant, car le décret présidentiel 82-303 ne prévoit aucun organisme de contrôle», déplore M. Meriane. Le vote s'est déroulé mercredi 7 décembre à travers 24 789 établissements scolaires du pays. 496 208 fonctionnaires sur un total de 545 462, soit un taux de 91%, ont participé à ce scrutin. Le communiqué du ministère, répercuté par l'APS, précise que les observateurs à l'intérieur ou à l'extérieur du secteur ont qualifié ce scrutin d'«exemplaire». Il ajoute que l'ensemble des opérations de vote et de traitement des données se sont déroulées dans «la transparence totale» en présence de 20 606 observateurs délégués par les syndicats agréés de l'Education. Par leur présence et leur engagement à toutes les phases du scrutin, les syndicats Cnapest, Unpef, Fnte, Snapest, Snte, Satef et Snapap ont «grandement contribué à la réussite de ce scrutin», souligne le communiqué. Pour sa part, le ministère de l'Education «n'a ménagé aucun effort» pour assurer le «bon déroulement» de ce référendum aux plans des moyens humains et matériels, tout en garantissant, en toute «neutralité», sa «régularité et sa crédibilité». Cette expérience «inédite» a permis, relève le communiqué, de «porter haut les valeurs de la démocratie» grâce à «l'action solidaire sur le terrain de la saine compétition».
Y. D.

Le Satef dénonce une procédure électorale «tendancieuse»
Le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) dénonce une «procédure électorale franchement tendancieuse». Commentant le résultat du vote pour la gestion des œuvres sociales de l'éducation, le Satef affirme qu'à travers ce vote, le ministère de tutelle a «eu ce qu'il voulait» en «maintenant un système de gestion empêchant les travailleurs de prendre leur destin en main» et «empêtrant deux syndicats (sans les nommer) dans les rets d'une procédure de gestion qui n'a pas encore dévoilé ses secrets». Dans une déclaration parvenue à la rédaction, le syndicat avertit que les travailleurs «amenés à voter dans la confusion, auront refusé de s'occuper de leur argent et les deux syndicats vainqueurs aujourd'hui, auront à assumer, demain, des promesses électorales fantaisistes, et le syndicalisme continuera à trainer le boulet de ces ‘'maudites‘' œuvres sociales pendant de longues années». Cette mise en garde est motivée par la question suivante : «Comment croire que 9 personnes au niveau national et même au niveau wilayal pourront faire face aux lobbies et autres ‘'vautours'' rodant autour d'un pactole se chiffrant en centaines de milliards de centimes ?» Prônant la décentralisation de la gestion, le Satef «considère que le combat pour les œuvres sociale au service exclusif des travailleurs de l'éducation n'est pas terminé et que l'Histoire retient et retiendra les positions et positionnements de tous les syndicats».
S. A.


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