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De la nécessité de chercher d'autres moyens de financement
Sport d'élite et de haut niveau
Publié dans La Tribune le 12 - 10 - 2008

Le financement du sport en Algérie est devenu problématique. Si déjà, pour le football, qui, pourtant, bénéficie de conséquents moyens financiers, du moins pour certains clubs des paliers supérieurs, le problème se pose avec acuité, pour les autres disciplines sportives, c'est une tout autre histoire. Faute de sponsoring et d'aides étatiques, des clubs ont disparu. D'autres ont sacrifié plusieurs disciplines au détriment du football qui est, comme on le sait le sport numéro un en Algérie. Cela a conduit, irrémédiablement, au recul, en termes de niveau, de plusieurs disciplines sportives faisant jadis la gloire du pays. Plusieurs hauts responsables ont tenté d'apporter des solutions, mais en vain, tant le problème est complexe. C'est dans cette optique que le chef de l'Etat, M. Abdelaziz Bouteflika, a pris le dossier en main en lui donnant l'importance qu'il faut. Le 4 octobre dernier, le président de la République a reçu le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar, qui lui a exposé, entre autres, la situation du sport en général et du football en particulier en mettant l'accent sur ce qui a été réalisé jusque-là en termes d'infrastructures. Ainsi, il a été signalé que «les ressources financières consacrées par l'Etat aux infrastructures sportives sont passées de 50 milliards de dinars durant la période 2000-2004 à près de 200 milliards de dinars durant la période 2005-2009. Ces efforts ont permis de multiplier par quatre le nombre des infrastructures sportives qui sont passées de 1 520 en 1999 à plus de 6 000 en 2007». Evidemment, cela n'est pas suffisant pour relancer le sport, en Algérie, puisque l'un des problèmes fondamentaux qui fait que le sport algérien n'arrive pas à décoller est le financement du mouvement sportif. A ce propos, le chef de l'Etat a préconisé de «réexaminer les mécanismes d'aide publique au sport». Il dira que «l'apport des collectivités locales s'est réduit et devient aléatoire, du fait des multiples charges pesant sur elles. Le gouvernement doit donc étudier les moyens d'alimenter le fonds national dédié au sport, y compris par des concours budgétaires directs». «L'activité sportive est un moyen de canaliser sainement les énergies de la jeunesse et de fournir en talents nos équipes nationales. Elle constitue un service public que l'Etat doit soutenir clairement, après de multiples expériences de financement parafiscal menées depuis une vingtaine d'années et qui ont révélé leurs limites. En outre, le renforcement de l'aide de l'Etat est un moyen de garantir l'égalité des chances et des conditions sportives pour notre jeunesse partout à travers le pays», a ajouté le président de la République. Il est clair que les autorités locales se sont, jusqu'à une certaine proportion, désengagées du financement du sport. Leur apport est vraiment limité. Les clubs qui continuent à s'en sortir, notamment dans le football, le doivent surtout
au sponsoring.
Le sponsoring, un facteur important pour le développement du sport
Si l'on consulte les différents bilans de certaines équipes de l'élite, on se rend compte que l'apport de l'Etat représente, à titre d'exemple, un cinquième ou un quart de ce qu'elles dépensent. Et là, il faut dire que les clubs les plus en vue, la JS Kabylie, le MC Alger, l'ES Sétif ou l'USM Alger, pour ne citer que ceux-là, attirent le plus d'annonceurs ou de sponsoring. Chose tout à fait normale, dira-t-on. Mais, beaucoup d'autres clubs, moins «réputés», sont sérieusement pénalisés. Avec la hausse des salaires des joueurs et des techniciens, il est devenu presque impossible à un «petit» club de tenir la route. Des clubs qui, pourtant, il n'y a pas longtemps, étaient des exemples en termes de formation. Seulement, si le chef de l'Etat a préconisé de «réexaminer les mécanismes d'aide publique au sport», cela ne doit en aucune manière se faire dans l'anarchie et l'irrationalité. C'est ainsi qu'il a affirmé que «les clubs de haut niveau doivent bénéficier de moyens et d'un soutien rationnel à leurs activités, en contrepartie d'une réelle reprise de la formation des jeunes talents et de la relance des compétitions propres à ces catégories montantes, et en contrepartie également d'une éradication des pratiques contraires à la morale sportive ainsi que d'un encadrement réel du public, pour éliminer la violence dans nos stades. Le soutien public aux clubs devra donc s'appuyer sur des cahiers de charge, conditionnant ainsi le maintien de l'aide publique par le respect des engagements pris par ses bénéficiaires. A cet effet, le gouvernement doit ouvrir le dossier du sport de compétition, en relation avec les fédérations sportives et des experts qualifiés afin de dégager des solutions. Le partenariat trouve l'un de ses meilleurs cadres d'expression dans le domaine du sport.
Le mouvement associatif du sport doit être impliqué dans la définition des objectifs ainsi que des moyens attendus de l'Etat, mais aussi s'engager efficacement dans l'action de développement, la moralisation et la renaissance du sport, et ce en conformité avec l'idéal sportif». Donc, les choses ne doivent pas se faire sans contrepartie.
Il est clair que le sport algérien est caractérisé par une mauvaise gestion flagrante, soit au niveau de certaines structures dirigeantes, soit au niveau des associations sportives elles-mêmes. La hausse des primes de signature des joueurs de football, ou même de basket-ball et de handball ces dernières années, a atteint des pics imaginables, sans qu'il y ait des résultats probants sur le terrain, ne serait-ce qu'en termes de niveau, parce qu'on peut toujours espérer que les bonnes performances suivront si le niveau s'élevait au fur et à mesure. Certains dirigeants de club sont responsables de cette «fièvre» du marché des transferts. Ces mêmes dirigeants qui scandent tout au long de l'année qu'ils n'ont pas les moyens pour former de jeunes sportifs alors qu'ils payent certains joueurs un milliard ou plus. Combien coûterait un centre de formation pour les jeunes ? Combien dépensent ces clubs durant une saison pour ne pas arriver à allouer un milliard pour les petites catégories ? Il est clair qu'il y a un problème fondamental de mauvaise gestion. Le président de la République a déclaré également que «le sport d'élite et de haut niveau doit bénéficier d'un appui plus engagé de l'Etat au nom de la collectivité nationale qui en attend légitimement des résultats». «Des efforts appréciables ont déjà été engagés, mais, à l'évidence, ils n'ont pas encore atteint les résultats attendus à l'occasion des compétitions internationales. Voilà pourquoi, j'attends du gouvernement de prendre en main ce dossier de manière résolue en associant à sa réflexion toutes les institutions sportives concernées. Nous devons dès à présent engager nos élites sportives nationales sur la voie d'un retour graduel de l'Algérie sur la scène sportive mondiale. Nous devons aussi encourager davantage le sponsoring en l'incitant à se développer effectivement», a-t-il ajouté. Ainsi, en plus de la nécessité de chercher d'autres moyens ou méthodes de financement, les autorités publiques doivent faire en sorte pour assainir le mouvement sportif national. Le sport national ne peut prendre un nouvel élan si les maux qui le rongent ne sont pas extirpés.
A. A.


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