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Quelle place pour les partis «démocrates» lors des prochaines échéances ?
De plus en plus inaudibles
Publié dans La Tribune le 26 - 12 - 2011

Au moment où la résurgence du courant islamiste dans les pays d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, y compris en Algérie, est une actualité brûlante, l'absence du courant dit «démocratique» laisse perplexe plus d'un.Depuis le débat sur les réformes politiques en Algérie, la place et le rôle d'une mouvance républicaine et démocratique dans le pays est une nouvelle fois posée. Puisque, malgré le péril qui menace cette tendance, les principaux partis dits «démocrates» se confinent dans un silence plus au moins intrigant. A l'exception du Parti des travailleurs, particulièrement actif malgré des reproches de connivence avec le pouvoir en place. Puisque, malgré ses demandes incessantes pour une Assemblée constituante, le PT a fini par accompagner les réformes en cours, avec plus ou moins de critiques. Le parti de Louiza Hanoune pense tout de même que «les réformes ont été dépouillées de leur substance». Au sein de l'Assemblée populaire nationale, ses députés se sont le plus souvent abstenus de voter certaines lois.Malgré cela, le Parti des travailleurs partage au moins une demande avec le Front des forces socialistes (FFS) avec qui il avait signé, en 1995, le Contrat de Rome. Les deux partis demandent, en effet, l'élection d'une Assemblée nationale constituante qui présidera à l'avènement d'une nouvelle République.Le Rassemblement pour la culture et la démocratie, RCD, un moment hésitant sur cette option, a proposé, lui, la désignation d'un «Conseil national de transition». Un conseil qui a l'air d'une Assemblée constituante. Reste à définir, pour les promoteurs de cette idée, les contours et les modalités de désignation (ou d'élection) de cette institution qui mènera le pays vers une démocratie. Cette idée avait été lancée du temps de la Coordination nationale pour un changement démocratique (CNCD) qui organisait, au début de l'année en cours, une série de manifestations publiques à Alger.D'autres partis, même non agréés, à l'image de l'Union pour la démocratie et la république (UDR), récusent cette option d'Assemblée constituante. Son secrétaire général, Amara Benyounès, pense même que cela risque de faire le jeu des islamistes. Puisque, pense-t-il, une fois élus, les islamistes pourront choisir la Constitution qui les arrangerait. Pour s'en convaincre, l'ancien numéro 2 du RCD cite l'exemple tunisien.Vingt ans après l'avènement du multipartisme, ces partis, et d'autres encore, qui partagent un minimum de convictions démocratiques et de respect des libertés individuelles - nonobstant le fonctionnement interne de chacun des partis -, n'arrivent pourtant pas à s'unir pour contrecarrer ce que certains d'entre eux appellent le «péril intégriste». Il est vrai que des partis comme le PT et, à un degré moindre, le FFS ne voient pas les choses sous cet angle-là. Ils considèrent que c'est plutôt le pouvoir qui brandit cet «épouvantail» pour maintenir le statu quo.
20 ans après, le discours du RCD converge désormais vers celui des deux autres cités plus haut.Plusieurs tentatives de rassemblement du courant démocratique ont pourtant échoué. Le RCD, le MDS, l'ANR et d'autres partis ont tenté de se réunir au début des années 2000. Peine perdue. Les luttes pour le leadership, entre autres raisons, ont freiné cet élan suscité par les évènements de Kabylie de 2001. Plus récemment encore, en 2007, un groupe de partis (UDR, ANR et MDS) ont même tenté des listes communes aux législatives. Sans véritable succès, là encore. En dehors de cela, rien du tout.Au niveau local, et pour des «arrangements arithmétiques», certains partis (RCD, FFS et PT notamment) s'étaient même alliés avec leurs adversaires historiques (FLN et RND) dans certaines circonscriptions locales pour dégager des majorités devant gérer les collectivités.Les données actuelles ne jouent pas en faveur d'un rassemblement du courant démocrate. Le RCD a évoqué, récemment, des concertations avec certains partis. Sans plus. Le FFS, quant à lui, a toujours préféré «s'allier avec les acteurs de la société civile», loin de ce qu'il qualifie de «jeux d'appareils». Quant à l'UDR, son secrétaire général a déclaré récemment qu'il a fait «le deuil de la classe politique». En d'autres termes, les partis dits de la mouvance démocratique partiront (certains boycotteront comme d'habitude) aux prochaines élections en rangs dispersés.
A. B.


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