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Idéal et réalité
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Publié dans La Tribune le 05 - 01 - 2012

L'art, par définition, ne reconnaît aucune frontière ni limite. Les politiques, les économistes et les grands prêtres de la commercialité sont, cependant, arrivés à le soumettre à des barrières, des taxes et des échelles de valeurs que les véritables artistes et défenseurs de l'art tentent à chaque fois d'abattre. Les chantres du profit et les sirènes du succès ne sont toutefois pas les seuls jalons qui encadrent l'art et les artistes. Les puristes de l'art posent aussi des canevas définissant les critères qui font qu'une œuvre donnée en soit une. Ces critères sont le cadre à éclater des avant-gardistes qui font table rase de tous les référents et repères des générations précédentes d'artistes et «inventent» de nouveaux styles d'expressions avec de nouveaux critères de lecture et d'appréciation. C'est l'évolution. L'art est le miroir de son temps et de sa génération, il faut donc qu'il soit en phase avec eux, au diapason, disent-ils. C'est la mort de l'art (concept qu'on ressort à chaque apparition d'un mouvement avant-gardiste), rétorquent les puristes qui voient dans ces nouvelles tendances un assujettissement de l'œuvre à une quantité de «littérature» devant l'accompagner et l'expliquer, voire témoigner de son existence, quand il s'agit d'œuvres d'art conceptuel. C'est un long débat qui n'en finit pas.Mais les puristes comme les avant-gardistes s'accordent sur un point : la liberté de l'art. Ils prônent tous deux cette liberté d'expression et de circulation des œuvres, l'égalité des cultures dans les échanges culturels, la promotion, la diffusion et le partage de l'art. Autrement dit, les artistes, les authentiques, s'opposent à la mise sous tutelle de l'art et de la culture. Dès lors, une question résulte : quelle est l'utilité, et surtout, la mission de toutes ces institutions et directions qui chapeautent la culture ? Abordée sous l'angle «philosophique» d'idéalisation du mouvement artistique, on conclurait à l'inutilité totale de ces structures. Mais, le réalisme impose cette organisation, même si, revers de la médaille, elle peut devenir un carcan. La culture comme les artistes ont besoin d'être pris en charge pour pouvoir remplir leur rôle au sein de la société. Faudra-t-il encore que ces institutions fassent leur travail pour que la socialisation de la culture soit effective. Or, pour l'heure, les institutions culturelles algériennes se limitent à l'administration, encadrant et finançant l'organisation de manifestations festives. Quant à une politique qui prenne en ligne de compte la promotion, la diffusion et l'exploitation des créations, productions et richesses culturelles, on attend toujours son avènement.
H. G.

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