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La crise financière s'invite au 12ème sommet de la francophonie au Québec
Ouverture hier de ses travaux en présence de Bouteflika
Publié dans La Tribune le 18 - 10 - 2008


Photo : APS
De notre envoyé spécial au Québec
Bachir-Cherif Hassen
Dès son arrivée, jeudi soir, au Québec -où il a été accueilli royalement-, Abdelaziz Bouteflika, invité spécial de ce 12ème sommet de la francophonie et hôte d'honneur de la gouverneure générale du Canada, Michelle Jean, a constaté d'emblée –d'où les motivations de sa participation– les effets terribles de la crise financière qui touche l'ensemble des économies mondiales qui a eu pour effet une occultation totale des enjeux de ce sommet qui se voulait pourtant celui «d'un type nouveau» si l'on s'en réfère aux quatre points inscrits à l'ordre du jour, à savoir démocratie et Etat de droit, gouvernance et solidarité économique, environnement et langue française. En dépit de la volonté des dirigeants politiques canadiens, que ce soit le Premier ministre, Stephen Harper, ou Jean Charest, Premier ministre du Québec, qui ont essayé hier, lors de la cérémonie officielle d'ouverture de ce 12ème sommet, de sauver quelque peu les apparences de l'ordre du jour inscrit auprès des 55 représentants d'Etats et de gouvernements membres de l'OIT ayant le français en partage, la crise financière et économique a été, durant toute la journée d'aujourd'hui, au cœur des débats. Notamment lors de la séance à huis clos sur les enjeux de la démocratie, l'Etat de droit et de la gouvernance économique et bien évidemment au cours des
interventions des chefs d'Etat et de gouvernement des pays observateurs en plénière, dont celle du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, -fort attendue- objet de toutes les sollicitations et attentions à l'image de l'accueil exceptionnel qui lui a été réservé hier par la mairie du Québec qui fête le 400ème anniversaire de sa fondation.
Un président de la République très alerte, au programme de travail extrêmement chargé, dont l'entourage a rencontré moult difficultés pour caser les multiples contacts et audiences ou apartés politiques de haute teneur.
Quoi qu'il en soit, et à l'exemple
de Nicolas Sarkozy qui a bouleversé son calendrier, puisqu'il s'envolera du Québec vers Camp David, aux Etats-Unis, pour rencontrer Bush à propos de la tenue d'un sommet mondial sur la crise économique, le texte de huit pages, qui devrait être adopté par les chefs d'Etat et de gouvernement, membres de l'organisation internationale, membres et observateurs, consacre le cœur et le clair de son contenu à la crise financière internationale. Sans ambages, le sommet de la francophonie va s'engager «à soutenir la tenue d'un sommet international» pour donner une réponse «urgente et coordonnée» à la cirse qui affole les marchés mondiaux.
Ainsi, dans le projet de déclaration du Québec, les membres de la francophonie s'engagent «à assurer la solidité et la stabilité du système bancaire et financier international et à prendre toutes les mesures nécessaires pour atteindre cet objectif». Car «persuadés qu'aucun pays n'est à l'abri de la tourmente qui ébranle les marchés
mondiaux du crédit». Mieux, ils promettent également «de soutenir en particulier une réforme visant la transparence, la solidité bancaire, l'intégrité et l'amélioration de la gouvernance économique».
En se disant «convaincus que la transparence et une régulation efficace demeurent les bases fondamentales pour le bon fonctionnement des marchés financiers».
L'invitation brutale de la crise financière au cours de ce sommet a déjà des effets visibles sur le train de vie des habitués de l'OIT qui a vu des coupes budgétaires sur nombre d'événements annexes prévus, culturels, réceptions et autres, ce qui n'est pas un moindre mal mais aura des répercussions certaines sur les projets des droits sociaux et économiques qui placent la francophonie en bas de l'échelle du développement alors que, déjà en matière des droits de l'Homme, elle présente plus qu'un «assez piètre» bilan.
Et, à cet égard, les pays francophones ayant en partage le français ont été bien discrets sur les sujets qui fâchent, «très à l'ombre de la crise financière», en dépit de leur engagement à respecter, comme stipulé dans la déclaration adoptée à Bamako en 2000 sur le droit à une nourriture suffisante, le droit à l'accès à la santé et le droit à un logement décent.
Les flux migratoires qui en résultent ne font qu'illustrer la nécessité des solutions basées sur le respect des droits humains. Mais c'est là un autre débat bien occulté ici au Québec au cours de ce sommet.


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