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Beaucoup reste à faire pour former de bons bacheliers et de futurs cadres
L'université victime des réformes dans le secteur de l'Education nationale
Publié dans La Tribune le 06 - 03 - 2012


Photo : Sahel
De notre correspondant à Aïn defla
Madani Azzeddine

Une société a besoin des services de spécialistes dans différents domaines lui permettant de se développer. Dans la même optique, une ville a aussi besoin de l'ensemble des spécialistes pour assurer ses fonctions urbaines et garantir son extension. Les spécialistes dans les différents domaines, quant à eux, disposent de différents niveaux d'instruction. C'est vrai qu'on a besoin de médecins, d'ingénieurs, d'architectes ou de financiers ainsi que d'autres spécialistes, mais on a aussi besoin de maçons, de plombiers, d'électriciens et autres. Ces dernières années, il faut reconnaître qu'il est difficile de trouver un bon plombier ou un bon maçon, il faut faire des recherches poussées pour en trouver un et attendre quelques jours pour qu'il soit libre de ses engagements auprès d'autres clients. Cette situation est due particulièrement au fait que peu d'élèves n'ont pas leur baccalauréat et que le taux de déperdition scolaire à baisser considérablement à cause d'un système d'éducation qui semble capable de contenir l'ensemble des élèves même s'ils n'ont pas un niveau d'instruction acceptable. Si c'est dernières années le secteur de l'Education facilite l'accès à l'université avec un taux de réussite très élevé, cela a eu des répercussions très graves sur la formation des futurs cadres. C'est bien aussi de voir des universités réalisées ici et là puisque cela permet de faciliter l'enseignement, mais il faut que ces universités essayent d'élever un peu le niveau de formation et viser sur la qualité et non pas sur la quantité de diplômés. Aujourd'hui, tout le monde est au courant de la dégradation de la qualité de l'enseignement dans les universités à cause principalement du niveau d'instruction des nouveaux bacheliers. De nombreux enseignants interrogés à ce sujet ne cessent de dire que le niveau est très bas et que le secteur de l'éducation n'est plus en mesure de former de bons bacheliers. Ils argumentent par le fait que la plupart des parents d'élèves assurent des cours de soutien à leurs enfants moyennant des sommes d'argent et ce dans les trois paliers d'enseignement. En plus de cela, il faut reconnaître aussi que les programmes d'enseignement dans le secteur de l'éducation ne permettent pas d'acquérir la base de l'enseignement. Des programmes à revoir disent les enseignants. S'agissant des enseignants de l'éducation, le ministère vient d'annoncer, dernièrement, qu'une partie d' entre eux doit suivre des formations de recyclage pour pouvoir enseigner, et ce, à cause de leur niveau d'instruction et de leur branche de formation initiale, c'est environ 50 000 enseignants entre titulaires et contractuels qui enseignent des matières qui n'ont rien à voir avec leur diplôme universitaire. Ce qui laisse entendre que le ministère de l'Education nationale reconnaît maintenant que des milliers d'élèves ont été entre les mains d'enseignants non spécialisés!!!! Aujourd'hui, les mouvements de grève déclenchés dans plusieurs universités du pays sont principalement liés soit aux notes faibles données par les enseignants ou parce que certains enseignants n'ont pas de méthodologie pour enseigner. «Les étudiants font la grève s'ils voient qu'ils n'ont aucune chance d'avoir leurs modules, généralement ils préfèrent faire pression pour atteindre leur objectif» dira un enseignant avant d'ajouter que la réaction des étudiants est maintenant connue, ils ne veulent que de bonnes notes même aux dépens de la qualité de l'enseignement et s'ils n'arrivent pas à l'avoir ils trouvent comme prétexte le volet pédagogique comme élément de pression. Au niveau des universités, il est important de revoir la réglementation concernant l'activité des syndicats des étudiants, lesquelles essayent d'utiliser cet outil pour faire pression sur les enseignants et l'administration. Au niveau du centre universitaire de Khemis Miliana à l'instar des autres universités du pays, la situation est identique. La qualité de l'enseignement se dégrade puisque cela est tributaire de la formation de base des nouveaux bacheliers et du niveau de la nouvelle génération d'enseignants, laquelle est aussi victime d'un système d'éducation nationale qui a influé négativement sur plusieurs générations. De nombreux enseignants disent qu'il faut revoir le plus rapidement possible les reformes engagées dans le secteur de l'éducation puisqu'il constitue la base de l'enseignement du futur cadre. Pour eux il faut cesser de faire du social en passant tout le monde dans les classes supérieures. En somme, le centre universitaire de Khemis Miliana n'est pas très touché par les mouvements de grève d'autant que des dispositions sont souvent prises pour ouvrir le dialogue avec les différents mouvements estudiantins afin de trouver des solutions à leurs revendications, si elles s'avèrent légitimes.


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