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Il était une fois en Anatolie, un chef-d'œuvre du cinéma turc
1re édition des Journées du film méditerranéen à Alger
Publié dans La Tribune le 01 - 04 - 2012

Pour l'ouverture de la 1re édition des Journées du film méditerranéen d'Alger, qu'abrite le cinéma Cosmos de l'Office Riadh el-Feth (Oref), le public algérois a été convié, samedi dernier, à découvrir une merveille venue de Turquie. Il s'agit du film lauréat du Grand prix du Festival de Cannes 2011 Il était une fois en Anatolie du réalisateur Nuri Bilge Ceylan. Coproduit par Zeyno film, Prod 2006, 1 000 Volts, TRT, Imaj, Fida film et NBC Film, ce long métrage de 157 minutes appartient à la catégorie film d'auteur. Tel un conte, Il était une fois en Anatolie est une sorte de road-movie interminable qui maintient le public en haleine jusqu'à la dernière seconde.Se perdant dans les vastes champs et collines d'Anatolie, le film raconte l'histoire d'une quête. à bord de trois véhicules, un procureur, un médecin légiste, un commissaire et des policiers accompagnent Kenan, présumé coupable de la mort de son ami. Kenan, en compagnie de son frère, également complice, tentent de retrouver où le corps de la victime a été enterré. Mais retrouver la dépouille de la victime au milieu de nulle part s'avère être presque une mission impossible. Après l'amorce, le film vire vers les histoires croisées. Avec un incroyable souci du détail, le réalisateur expose la triste existence des personnages de son film. Le spectateur partage avec eux quelques instants volés à la vie. Angoisse, fatigue, déprime et illusion sont exprimées généreusement par Ceylan.Le film est fait de petites révélations qui se dévoilent petit à petit. On comprend par exemple que la femme du procureur s'est suicidée pour punir son mari de son infidélité, mais cela est dit à demi-mot. Dans le film tout donne l'impression d'être une illusion. On suit les personnages dans leur long périple, tout en comprenant que cela n'est qu'une banale histoire de la vie. Les acteurs sont tout simplement admirables. Le commissaire déprimé, colérique mais au bon fond toutefois, le procureur tourmenté par la vie et qui a hâte d'en finir avec cette histoire alors que Kenan, l'assassin, est tout simplement déconcertant, insaisissable, énervant mais attachant, sont convaincants. Le voyage macabre est semé d'indices, d'erreurs et dès que les héros ont l'impression d'approcher la vérité, ils la voient devenir illusion.S'agissant de l'aspect technique, le film est une réussite totale, une véritable leçon de cinéma où le réalisateur devient maître des pensées de son public. Il brouille les pistes, s'attardant à filmer une pomme ou un bidon qui vole dans les airs, mais sans pour autant que ça fasse oublier le drame qui se déroule, avec des grands plans sur Kenan et ses compagnons. Nuri Bilge Ceylan a su transformer un simple fait divers en un véritable chef-d'œuvre cinématographique. Le film, à sa sortie en salle de cinéma en France, a, d'ailleurs, enregistré 140 000 entrées, selon les organisateurs, ce qui est excellent pour un film d'auteur de presque trois heures. Autre fait à relever, malgré sa longueur et la projection en version originale sous-titrée en français, le public algérois est resté jusqu'à la fin du film.
W. S.

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