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Quelle interprétation pour l'abstention ?
La campagne électorale aborde sa dernière ligne droite
Publié dans La Tribune le 29 - 04 - 2012

Le Centre Amel El Ouma des études et recherches stratégiques tente de donner un sens politique à l'abstention qui plane sur les élections législatives du 10 mai prochain. Son directeur, Smaïl Hariti, pose la problématique : l'abstention peut-elle être un moyen pour un changement radical ? Dans un débat qu'il a organisé, hier, au niveau du centre, M. Hariti s'est d'emblée montré à contre-courant de ceux qui présentent l'acte de voter comme un sauvetage du pays. «En tout état de cause, nous, au niveau du centre, nous ne pensons pas que ne pas voter le 10 mai est synonyme de chaos». Convaincu que l'abstention sera «l'arme du peuple pour refuser la voix choisie par les autorités», le conférencier cite trois acteurs objectifs de l'abstention. Il s'agit du système, des partis politiques et de l'élite. Au premier -le système-, le conférencier attribue la responsabilité de «fausses réformes» et sa persistance à «imposer la pensée unique alors que les dictatures tombent dans notre entourage». Aux seconds -les partis politiques et la partie dite société civile-, la même source lui endosse la responsabilité de l'abstention. Pour lui, «les partis politiques ne sont, dans la pratique, que des photocopies du pouvoir». A la troisième -l'élite-, le péché est énorme. Elle a choisi d'appuyer le discours du pouvoir contre quelques privilèges et autres postes de responsabilité. Le conférencier dira que «des partis politiques et une partie de l'élite ont été utilisés par le pouvoir pour contrecarrer le printemps arabe. Ils criaient à la main de l'étranger, au Qatar et sa Jazeera, au lobby juif, alors que le danger, le vrai, c'est plutôt la pérennité du système qui n'a pas formé le vrai citoyen». Au sujet de la transparence des élections législatives, le conférencier déclare que «le pouvoir ne va pas recourir à la fraude compte tenu du contexte régional. C'est pour cela qu'il a essentialisé ses efforts sur le taux de participation, sans tenir compte des éventuels vainqueurs». Le chapitre dédié aux questions économiques a été animé par l'enseignant Bachir Msitfa. Ce dernier a mis en évidence l'absence des programmes économiques au cours de cette campagne électorale. Il fera remarquer par ailleurs que les rares propositions formulées par certains partis ne diffèrent pas assez de celles du gouvernement en place. Mais, «les partis, estime Msitfa, n'ont pas jugé nécessaire d'élaborer des programmes dans la mesure où ils sont globalement convaincus de l'étendue de l'abstention». L'économiste a exprimé aussi son regret de voir «le gouvernement ne pas savoir quoi faire de notre aisance financière».
A. Y.

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