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Wazir ou rabi kbir, une vision caricaturale de la quête du pouvoir
La générale de la pièce a été donnée au théâtre de Béjaïa
Publié dans La Tribune le 18 - 07 - 2012


Photo : M. Hacène
Par Wafia Sifouane
La Coopérative culturelle et artistique Port Saïd d'Alger a présenté, lundi soir dernier à Béjaïa, la générale de sa nouvelle pièce théâtrale intitulée Wazir ou rabi kbir (ministre coûte que coûte). Mise en scène par Djamel Guermi, d'après un texte de Hamid Rabia, l'œuvre traite de la soif du pouvoir et de la folie des grandeurs dans le monde politique. Amar Bouzouar, rôle campé par l'acteur Djamel Bounab, est député. Mais il ne s'en contente pas. Il veut plus. Il veut à tout prix devenir ministre, non pas pour accomplir de grandes tâches en faisant valoir des compétences, mais juste pour bénéficier de plus de privilèges et avoir le pouvoir que le poste confère. Pour arriver à ses fins, le député accepte de payer le prix de la promotion politique. Il se montrera servile à souhait avec les puissants, brossera dans le sens du poil, trahira pour servir ses maîtres ; mais sera intraitable, hautain et cynique avec les subalternes qu'il rudoiera et traitera comme des sous-hommes. Calculateur et intriguant, il mariera sa jeune fille à un vieux qu'il hait mais qu'il s'oblige de satisfaire car il est influent et a ses entrées dans les hautes sphères du pouvoir. De compromission en trahison, de corruption en intrigues, Amar Bouzouar atteint enfin son objectif et devient ministre. Mais sitôt intronisé, il rêve déjà de devenir chef du gouvernement. Pour lui, il suffira juste de faire preuve de «diplomatie» et de «tactique». Il se voit dans la peau d'un maître de la déstabilisation. Imbu de sa personne, il est persuadé que rien ni personne ne peut l'arrêter. Il déchantera vite et la réalité finira par lui assener le coup dont il ne se relèvera pas. Par un concours de circonstances inattendu, le gouvernement démissionne en bloc. Le ministre fraîchement installé se retrouve débarqué et démis de ses fonctions. Il est éjecté de sa position et de la bulle dans laquelle il se plaisait à évoluer. Le coup est trop dur. Amar Bouzouar perd la raison et sombre dans une terrible folie. L'action, la politique, le mélodrame, assurément Djamel Guermi a visé haut en associant les trois grandes utopies du théâtre. A-t-il réussi pour autant ? Les avis se sont télescopés en fin de spectacle, partagés entre ceux qui ont apprécié la trame, déroulée sous forme de divertissement, avec l'humour populaire le plus caustique, d'une part, et d'autre part, ceux déçus par la linéarité de la pièce, expurgée de tout étonnement, voire de ravissement. «Le thème choisi et déroulé n'a pas forcé par son originalité. Et de surprises, il n'y en a pas eu», regrette un enseignant universitaire, qui estime que «la pièce a tout concédé dans le linéaire, sollicitant très peu l'imaginaire du public». Interprétée par une troupe de sept comédiens, dont Hassiba Boukhari, Louisa Habani, Hamdane Bounab et Boualem El-Hadj, la pièce Wazir ou rabi kbir a péché par son manque de rythme et le jeu peu naturel de certains. Mais ce n'était qu'une première, des reparamétrages conséquents sont prévus à la prochaine représentation, promet-on. La pièce sera en tournée durant le mois de Ramadhan et sera à l'affiche dans un grand nombre villes du pays.


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