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Négociations sur fond de bruit de bottes
Crise malienne
Publié dans La Tribune le 10 - 08 - 2012

Les incessants appels de certains pays, à l'image de la France, pour une intervention militaire au nord Mali n'ont pas pour le moment trouvé écho. Les différents acteurs ont préféré prendre le temps d'entrer en contact avec les différentes parties en vue de trouver une solution politique au conflit. C'est dans ce sens que la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao°, a décidé de privilégier d'abord le dialogue avant de faire entendre le bruit de bottes à travers une intervention militaire qu'elle n'hésitera pas à mettre à exécution le cas échéant. Et c'est au ministre burkinabé des Affaires étrangères qu'a échu la mission d'entamer les pourparlers. Mardi dernier, il s'est entretenu en privé, selon les informations rapportées par «Les Afriques» avec le représentant du groupe Ansar Eddine, qui se serait engagé à trouver «une formule négociée de la paix». Djibril Bassolé a indiqué lors de son retour du Mali que le groupe Ansar Eddine avait finalement accepté la médiation de la Cédéao, non sans exprimer sa volonté de se démarquer des autres groupes terroristes. En revanche, l'émissaire de la Cédéao n'a pas pu rencontrer le responsable du Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest (Mujao). Cependant, la question qui se pose est celle de savoir pourquoi l'envoyé spécial de la communauté économique de l'Afrique de l'Ouest voulait absolument discuter avec le Mujao, dissident de l'Aqmi, alors qu'il a été déclaré infréquentable par la Cédéao ? Un mouvement qui a revendiqué l'enlèvement des 7 diplomates algériens et exige une rançon avant d'en libérer seulement trois d'entre eux. Un mouvement qui détient toujours des ressortissants et continue à demander des millions d'euros. Par ailleurs, il faut signaler qu'aucun délai n'a été fixé par la Cédéao pour la fin des négociations entre son émissaire et les différents groupes agissant dans la région. En tout état de cause, il va sans dire que la Communauté économique de l'Afrique de l'Ouest fera certainement savoir que «sa patience a des limites». D'ailleurs, favorable à une intervention armée avec plus de 3 000 soldats qui seront appuyés par une logistique occidentale, cette communauté n'attend plus que la décision du Conseil de sécurité lui donnant mandat pour l'exécution. Elle n'hésite pas au demeurant de faire entendre son bruit de bottes avec en prime la bénédiction du Mali qui applaudit à l'intervention militaire, le gouvernement de ce pays ayant indiqué que la constitution et la laïcité du Mali n'étaient pas négociables. Avant-hier, dans un communiqué rendu public par le ministère malien de la Communication, le gouvernement a estimé que l'option militaire était inévitable. Cela, parce qu'un voleur s'est vu couper la main au nord-est du pays par les extrémistes. «Les extrémistes qui occupent le septentrion malien, en coupant la main à un habitant d'Ansongo, ajoutent un nouvel acte ignoble à leur longue liste d'exactions et de vexations contre les populations», ajoute le communiqué. Tout en précisant que «leur geste de défiance hors de raison justifient la pertinence des sanctions proposées par le secrétaire général des Nations unies en même temps qu'ils fixent les limites de tout dialogue pour leur faire entendre raison». Un communiqué qui accrédite de nouveau la thèse de l'imminence d'une intervention militaire qui ne serait pas sans conséquences sur les pays de la région, dont l'Algérie avec tout ce que cela suppose comme éventualité d'intervention d'autres pays sous couvert du rétablissement de l'ordre et de la lutte antiterroriste.
F. A.

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