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L'Algérie veille sur ses frontières Sud
Tout en soutenant une solution politique de la crise
Publié dans La Tribune le 16 - 11 - 2012

Dans la sombre perspective d'une intervention militaire au nord du Mali, l'Algérie compte œuvrer pour la sécurisation de ses frontières. Si la machine de l'intervention militaire n'a pas encore réellement démarrée, la question est très préoccupante, compte tenu de l'étendue de nos frontières avec le Mali. Il y a quelques jours seulement, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) approuvait l'intervention militaire au nord du Mali. Il ne reste dès lors que la caution onusienne bien que certains pays ne perdent pas entièrement espoir de freiner l'option de la guerre. Ces pays œuvrent encore pour une solution diplomatique. Il faut, d'emblée, relever au sujet de nos frontières, cette maladresse du président nigérien qui a demandé à «l'Algérie de fermer ses frontières». Le chef d'Etat nigérien fait ainsi semblant d'ignorer que l'Algérie n'attend pas son «conseil». Et, à ce propos, l'Algérie défend le principe de «cibler exclusivement les terroristes (d'Aqmi - Al Qaïda au Maghreb islamique) et les narcotrafiquants (du Mujao - Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest) car ils constituent la menace». C'est ce qu'a expliqué M. Amar Bellani, le porte-parole du ministère algérien des Affaires étrangères. Pour le même responsable, «la lutte contre ces groupes, qu'il faut isoler et affaiblir au préalable n'en sera que facilitée une fois que les groupes de la rébellion touareg auront été engagés dans un dialogue politique avec les autorités centrales de Bamako». Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a soutenu qu'une «intervention qui ne ciblerait pas exclusivement les terroristes, en épargnant les mouvements et populations du nord du Mali, comporte des risques élevés de dommages collatéraux». Une thèse que confortent des observateurs et autres analystes des questions sécuritaires. A la question de savoir quels seraient les risques de l'intervention militaire au Mali, Philippe Hugon, directeur de recherche à l'Iris (Institut de Relations internationales et stratégiques) évoque «un risque énorme d'enlisement». «À mon sens, pour que cette intervention soit réussie, trois conditions sont nécessaires : il faut d'abord qu'il y ait une légitimation du pouvoir politique au Mali. Des élections doivent être organisées, il doit y avoir une volonté de répondre à l'origine du conflit dans le nord du Mali en termes de légitimité politique. Il faut par, ailleurs, que les mouvements touareg du nord Mali, le Mnla [Mouvement national de libération de l'Azawad] et les islamistes d'Ansar Dine prennent position en faveur de l'armée malienne contre Al Qaïda au Maghreb islamique et Mujao [Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest]. Leur soutien et leur connaissance du terrain est indispensable à l'armée malienne et à la force internationale», a expliqué le chercheur. Il soutient aussi qu'il «est indispensable de s'attaquer à la cause du développement des filières islamistes dans la région : l'absence d'avenir. Il faut que soient menées des actions de développement et de réinsertion dans cette région. Il faut donner des perspectives aux jeunes en développant l'activité économique et en contrôlant les réseaux mafieux. À mon sens, le développement est un préalable à l'action militaire». Il faut noter que la Tunisie a mis, hier, en garde «contre une intervention militaire irréfléchie au Mali». Pour le voisin de l'Est, «une telle opération pourrait menacer les pays du Maghreb».
Tunis considère qu'une intervention armée pourrait transformer la région en un foyer de tensions extrêmes aux frontières des pays du Maghreb et menacer leur sécurité». C'est pour cette raison que les autorités tunisiennes considèrent, selon l'agence tunisienne, que «toutes les voies pacifiques doivent être épuisées pour résoudre la crise au Mali avant de déclencher une guerre dans la région».

A.Y.


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