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Les non-dits d'une intervention militaire
Publié dans La Tribune le 16 - 01 - 2013

Sous prétexte de sécuriser la région et d'assurer l'intégrité territoriale du Mali, la France opère depuis une semaine des interventions militaires dans ce pays voisin. Des interventions au nom de la démocratie mais qui cachent d'autres desseins d'ordre plutôt économique. La France cherche en effet à sauvegarder ses intérêts économiques dans la région du Sahel. Ce sont là les objectifs inavoués d'une guerre qui commence à avoir ses premières conséquences avec l'attaque terroriste d'hier dans la région d'In Amenas ciblant une base pétrolière appartenant à un consortium BP-Statoil Sonatrach. Officiellement, la France intervient depuis une semaine au Mali pour appuyer les forces maliennes dans leur lutte contre les groupes armés islamistes, qui contrôlent le nord du pays depuis neuf mois. Mais ce qu'on ne dit pas c'est que cette guerre vise aussi à mettre à l'abri les intérêts économiques de l'Hexagone. Cette question, faut-il le noter, est au cœur des préoccupations du gouvernement français. Fortement affectée par la crise économique dans la zone euro, la France ne veut pas perdre des intérêts dans ses anciennes colonies du continent africain, particulièrement dans la région sahélienne.
Certes le Mali, où Paris totalise 28 filiales d'entreprises, n'est pas parmi les plus importants partenaires de la France dans cette région. Mais la stabilité dans les pays limitrophes compte beaucoup pour la France. C'est le cas de la Mauritanie pour ses richesses pétrolières et du Niger pour ses gisements d'uranium et bien évidemment de l'Algérie.
Dans ces trois pays, le Niger est le plus courtisé puisque la firme française Areva, dont les travailleurs ont déjà fait objet d'enlèvements, va rentrer dans la phase active d'exploitation d'une mine d'uranium.
Il s'agit donc, en réalité, pour la France de sécuriser l'approvisionnement de ses centrales nucléaires en uranium à travers le maintien de l'exploitation de la mine géante d'Imouraren, qui devrait permettre de produire 5 000 tonnes d'uranium par an à partir de 2014. La France qui a tout au long de ces dernières années, comme elle l'a fait en Libye, soutenu les gouvernements corrompus qui ont mené le pays à la situation d'aujourd'hui, pour se réveiller au nom de l'intégrité territoriale et de la démocratie et décider de mener la guerre au Mali. Des arguments loin de convaincre, car, historiquement, la France, ancien colonisateur en Afrique, a toujours trouvé des subterfuges pour veiller à l'exploitation des richesses africaines et à leur dilapidation avec bien sûr la bénédiction et la complicité des dirigeants africains qui, dans leur majorité n'ont rien fait pour faire sortir leur pays de la misère et de la pauvreté, alors que ces pays regorgent de ressources naturelles.
S. I.


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