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Annaba : le prix du poulet «s'envole»
Publié dans La Tribune le 19 - 11 - 2008

De notre correspondant à Annaba
Mohamed Rahmani
Les prix des viandes blanches se sont envolés cette semaine sur les marchés à Annaba et, apparemment, rien ne laisse présager une baisse éventuelle au vu de la situation actuelle. Le prix du poulet est passé en l'espace d'une dizaine de jours de 190 à 300 DA le kg au grand dam du pauvre consommateur qui n'en comprend pas la cause. Celui-ci, dissuadé par ces prix prohibitifs tout en étant obligé d'en acheter, en est réduit à jouer sur la quantité, la livre devenant ainsi le poids de référence. Dans les boucheries, sur les étals des marchés ou dans les grandes surfaces, les prix pratiqués sont partout les mêmes. Les ménagères contraintes et forcées y vont tout en commentant la cherté de ce type de viande réservé en principe aux petites bourses. «Ces prix sont trop élevés, on n'en peut plus, d'habitude avec 400 DA j'ai plus de 2 kg, commente l'une d'entre elles, aujourd'hui, je suis venue juste pour prendre 2 cuisses, de quoi relever le goût du dîner. Maintenant, on ne mange plus de viande, on la “sent” ! Même les œufs, et tous petits encore, sont vendus 12 DA l'unité, il y a moins de 10 jours je les achetais 7 à 8 DA, ce n'est pas possible ! Où est-ce qu'on va comme ça !?»
Les revendeurs eux, expliquent cette flambée des prix par le fait que les aviculteurs dictent leur loi, et qu'ils ne font que prendre leur marge qui est selon eux, très «minime» par rapport aux services qu'ils offrent. «Ce sont les prix du marché, nous ne sommes pas responsables, nous déclare un boucher de «La Colonne», un quartier populaire de Annaba, il faut aller voir du côté des marchands de volailles, ce sont eux qui ont fait grimper les prix, nous, nous sommes au bout de la chaîne, nous ne faisons que répercuter ces prix.»
Les aviculteurs se défendent d'être à l'origine de cette flambée des prix, ils se disent eux-mêmes victimes des marchands des produits d'alimentation du bétail, le quintal de ces produits nécessaires pour le poulet de chair est cédé à 5 000 DA. «Ajoutez à cela les produits vétérinaires, les frais de chauffage et d'éclairage ainsi que toutes les autres charges et vous conclurez par vous-même que ce n'est pas cher payé», nous confie , l'un des aviculteurs que nous avons rencontré. Il poursuivra en nous disant que le prix de revient d'un poulet destiné à la consommation a presque doublé que, s'il avait maintenu les anciens prix, il aurait travaillé à perte et aurait été amené à fermer. «Je ne peux faire cela, j'ai un matériel et un équipement acheté à crédit et que je dois amortir, j'ai des ouvriers pères de famille, je dois continuer à travailler, c'est la loi du marché», conclut-il.


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