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La grève un droit, le service minimum un devoir
Publié dans La Tribune le 06 - 05 - 2013

Le secteur de la santé est en grève. Les praticiens de la santé publique, les spécialistes et les professeurs en paramédical sont en grève de trois jours renouvelable depuis hier. Le taux de suivi de la grève est de 80%, selon le Dr Lyes Merabet, du Syndicat national des spécialistes de la santé publique (Snssp), qui a affirmé que la grève était suivie à l'échelle nationale. Les principales revendications des praticiens, spécialistes et professeurs en paramédical sont liées à la révision de leur statut, à l'attribution des primes de contagion et de gardes et à l'ouverture des concours d'accès au grade de praticien. Ces travailleurs à l'instar de ceux d'autres secteurs, ont le droit absolu de défendre leurs droits moraux et matériels par tous les moyens légaux. La grève en est l'ultime moyen que reconnaît la loi. Cependant, certains secteurs sensibles comme la santé sont obligés d'assurer le service minimum car les malades n'attendent pas, d'autant plus que les médecins et les paramédicaux ont un engagement moral envers les malades, notamment les cas à risque. Malheureusement, ce service minimum n'est pas ou mal observé dans tous les établissements hospitaliers et de santé publique.
Déjà en temps de fonctionnement normal des établissements de santé, les malades sont mal pris en charge, par négligence dans certains cas, par manque de moyens dans d'autres cas. Parfois des malades hospitalisés pour des soins légers sortent avec des infections graves en raison de l'insalubrité du milieu hospitalier. Si les médecins, les paramédicaux et autres corps de métiers disposent de syndicats pour les défendre et prendre en charge leurs revendications légitimes, les malades ne disposent d'aucun instrument pouvant faire valoir leurs droits à un traitement humain de qualité. A-t-on jamais vu le corps de la santé faire grève pour exiger des moyens performants pour faire leur travail ? A-t-il débrayé pour protester contre les conditions dans lesquelles les malades sont reçus et traités ? A-t-il observé un sit-in pour exiger que tous les médicaments et produits nécessaires à la prise en charge de toutes les pathologies, soient disponibles dans tous les établissements de santé publique et à tout moment ? Ce même constat s'applique sur les enseignants de tous les paliers. Jamais les problèmes pédagogiques n'ont été au cœur de leur combat pour leurs droits sociaux. Les secteurs de l'éducation et de la santé sont pourtant la pierre angulaire d'une société saine. S'il arrive dans le secteur de l'éducation que les élèves et les parents réagissent et protestent contre l'état de déliquescence de l'école algérienne, dans le secteur de la santé il n'existe aucune force structurée pour dénoncer le système de santé archaïque et malade. Les malades auraient pu le faire, mais pour y parvenir, faut-il qu'ils guérissent !
A. G.


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