Des «portes ouvertes» sur le futur pôle urbain intégré de Draâ Errich, situé dans la commune d'Oued Aneb (Annaba), se tiennent à la Maison de la culture Mohamed-Boudiaf de Annaba. Cette manifestation, organisée par la wilaya d'Annaba, met en exergue l'importance de ce nouveau pôle urbain intégré qui constitue, selon ses initiateurs, «une alternative incontournable pour une relance effective du développement territorial, apte à générer croissance économique et emplois». La conception, mûrement et suffisamment réfléchie, de ce pôle qui abritera, dans une première phase, 26 000 foyers et toute une série d'équipements, représente «une option majeure» d'où, a-t-on considéré, la nécessité d'avoir le maximum de points de vue sur ce projet, de recueillir des critiques et des propositions, le tout dans le cadre «d'une démarche de façonnage du vivre ensemble» et de «l'apprentissage collectif». Ces Journées portes ouvertes consacrées au futur pôle de Draa Errich dont les travaux d'aménagement du site avaient été officiellement lancés par le premier ministre, Abdelmalek Sellal, réunissent différents opérateurs et acteurs de l'aménagement urbain tels l'Urban (Centre d'études et de réalisations en urbanisme d'Annaba), l'Opgi (Office de promotion et de gestion immobilière) et l'Aadl (Agence nationale d'amélioration et de développement du logement) qui exposent leurs programmes d'habitat et d'équipements. Des communications, animées par des cadres de l'Urban, des consultants et des promoteurs ont permis aux visiteurs de s'imprégner de ce mégaprojet structurant et des perspectives d'urbanisation du Grand Annaba. En plus d'offrir une réponse aux besoins en assiettes foncières urbanisables, ce pôle urbain intégré «ne porte pas atteinte aux terres agricoles du fait qu'il se situe sur un terrain constitué de maquis», a-t-on affirmé. Le projet de pôle intégré de Draâ Errich, relié à d'importantes dessertes (route nationale n° 44 et chemin de fer), prévoit également près de 4 000 autres logements promotionnels individuels et collectifs. Un Epic (Etablissement public à caractère industriel et commercial) a été mis en place pour suivre la réalisation de ce projet afin d'éviter les erreurs qui avaient entaché la réalisation de nouvelles villes «sans âme», a-t-on rappelé.
