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Les grands transferts comme l'une des solutions
Politique des ressources en eau en Algérie
Publié dans La Tribune le 25 - 08 - 2013

De part sa rareté, l'eau en Algérie, comme dans la plupart des pays du sud de la Méditerranée est un facteur limitant du développement et source de tensions sociales. La rareté est appréhendée en termes de stress hydrique et d'irrégularité de la ressource, deux facteurs susceptibles de s'accentuer avec le changement climatique. Face aux défis d'assurer la couverture des besoins sans cesse croissants en eau (ville, industries, agriculture), une politique active de mobilisation des ressources a été mise en œuvre, ainsi que de nouveaux instruments de gestion. Cette politique a été axée notamment sur l'accroissement et la sécurisation de la mobilisation des ressources en eaux conventionnelles (renouvelables et fossiles) et non conventionnelles (dessalement et eaux usées épurées). D'ailleurs depuis son indépendance, l'Algérie qui était confrontée à une situation hydraulique marquée par de profonds déséquilibres résultant d'une politique hydraulique coloniale privilégiant délibérément les espaces urbains où se concentraient majoritairement les populations d'origine européenne, d'une part, et les meilleures terres agricoles spoliées aux Algériens, d'autre part, a engagé, notamment depuis 1967, une réorientation de la politique de l'eau dans le sens d'un rééquilibrage territorial des investissements hydrauliques au moyen de plans de développement pluriannuels. D'ailleurs, plusieurs infrastructures ont été réalisées dans ce sens. Selon le ministère en charge de ce secteur.
En 1962, seulement 13 barrages étaient en exploitation totalisant une capacité de stockage de 454 millions de m3 soit la moitié de la capacité de l'actuel barrage de Béni Haroun. Et la plupart de ces barrages étaient localisés dans le centre et l'ouest du pays pour assurer le développement des grands périmètres d'irrigation et l'approvisionnement en eau des principales villes du pays.
De 1962 à 1999, 31 barrages on été réalisés avec une capacité totale de stockage de 3,2 milliards de m3. «Durant les trois décennies postindépendance, la construction de barrages a été mise en œuvre selon une démarche planifiée visant un double objectif. Il s'agit de renforcer l'alimentation en eau potable des agglomérations urbaines qui avaient connu une croissance relativement élevée de leur population, notamment celles d'Alger, Oran, Constantine et Annaba, et d'accélérer le rythme de mise en valeur en irrigué des anciens périmètres d'irrigation notamment dans la vallée du Cheliff et de la Mina et élargir l'irrigation dans les plaines de la Mitidja-Ouest, de Guelma et de Skikda», précise le ministère des Ressources en eau. De 1999 à ce jour, 39 barrages ont été lancés dont 25 sont en exploitation avec une capacité de stockage de 3,3 milliards de m3. Toujours selon ce département ministériel, l'Algérie possède actuellement 68 barrages pour une capacité globale de stockage de prés de 7,4 milliards de m3. Et au terme du plan quinquennal 2010-2014, le nombre de barrages atteindra les 84 pour une capacité de stockage de 8,4 milliards de m3. N'en restant pas la, puisque le nombre devrait croître (19 nouveaux barrages programmés au titre de ce plan quinquennal pour atteindre une capacité de stockage de 9 milliards de m3 en 2025). Utile d'indiquer ici que dans tout ce plan d'action du département des Ressources en eaux, la réalisation des grands barrages se taillent la part du lion. Ce type de barrages a permis ainsi de faire des grands transferts régionaux d'eau. Il s'agit notamment des systèmes Béni Haroun-Constantine, Mila Jijel, Batna et Khechela (c'est le plus grand barrage en termes de capacités de stockage), de système Taksebt (Alger-Tizi Ouzou), du système MAO (Mostaganem-Arzew- Oran), Tichy Haf (Béjaia), de celui de Mexa (El Taref-Annaba) et enfin celui situé au Sud du pays (In Salah-Tamaneraset). Selon le ministère des Ressources en eau, à ces barrages-transferts, s'ajoutent 12 adductions d'eau à partir des autres barrages «locaux» destinés au renforcement de l'AEP pour une population de 2,8 millions d'habitants, avec une capacité totale de traitement de plus de 600 000m3/jour.
S. B.


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