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En l'absence de palliatifs, les parkings sauvages persistent
Tizi Ouzou
Publié dans La Tribune le 17 - 09 - 2013

De notre correspondant à Tizi Ouzou
Malik Boumati

A la faveur de la pauvreté qui s'est accentuée à la fin des années quatre-vingt et de l'anarchie qui s'est installée au début des années quatre-vingt-dix, les rues des villes algériennes sont devenues des parkings sauvages où des jeunes et des moins jeunes imposaient aux automobilistes de payer des frais de stationnement en toute illégalité. Au tout début, certains propriétaires de véhicules n'ont pas hésité à résister et à refuser de payer la somme exigée par ces jeunes, considérant cela comme du racket pur et simple. Mais l'anarchie de l'époque et l'absence de l'Etat sur le terrain, conjuguées à la montée en puissance du phénomène de la violence, ont vite fait de réduire l'ardeur des automobilistes qui ont vérifié à leurs dépens que la résistance face à ces jeunes était non seulement dangereuse pour eux, mais aussi pour leurs véhicules. Ainsi, plusieurs automobilistes ont été agressés et des véhicules endommagés après que des squatters de «parkings» eurent essuyé des refus de la part des citoyens voulant garer leurs véhicules sans céder au racket.
Les services de sécurité étant occupés à combattre les groupes terroristes armés qui sévissaient sur tout le territoire national, ils n'avaient pas la tête à s'occuper de ces «petits» soucis. Les rues d'Algérie étaient carrément squattées et celles de la wilaya de Tizi Ouzou ne pouvaient être épargnées. A chaque rue et ruelle, des jeunes arpentaient les chaussées et les trottoirs, parfois armés de gourdins ou même d'armes blanches, faisant semblant d'orienter les automobilistes pour les «aider» à effectuer leur stationnement. Certains automobilistes, refusant ce diktat, redémarraient en trombe, au premier signe du jeune gardien, pour signifier leur ras-le-bol, mais d'autres, n'ayant aucun choix, garaient leurs véhicules et s'acquittaient de leur «dîme», malgré eux pour que leurs véhicules ne subissent pas les foudres des gardiens du «parking».
Aujourd'hui, le phénomène des parkings sauvages persiste dans la ville des genêts, mais ce n'est pas avec la même intensité que durant les années quatre-vingt-dix. De nombreux parkings ont tout simplement disparu du paysage et l'on assiste de moins en moins à des bagarres et autres agressions. Le prix de la place de stationnement a cependant connu une forte augmentation en plus de 20 ans d'existence, passant de 20 dinars au début de l'activité à 50 dinars aujourd'hui. Et cette situation n'arrange pas les automobilistes qui se retrouvent parfois contraints de payer le fameux parking plusieurs fois par jour, notamment quand ils se déplacent par nécessité d'un endroit à un autre. Mais elle arrange parfaitement les gardiens de parking qui se sucrent dans l'illégalité, particulièrement depuis que le nombre de véhicules a connu un véritable boom, causant des encombrements monstres dans les rues de la ville et créant une pression supplémentaire sur la problématique du stationnement.
Les pouvoirs publics n'ont pas encore trouvé une solution à ce problème qui a atteint le pourrissement. Les gardiens de parking tolérés depuis deux décennies ne peuvent être chassés sans qu'une solution de rechange ne leur soit proposée. De nombreuses idées ont été avancées dans ce sens, celle qui consiste à réaliser des grands parkings à étages qui serviront non seulement à régler le problème de stationnement dans la capitale du Djurdjura, mais aussi à procéder au recrutement de ces gardiens de parking pour les éloigner de leur activité informelle. Cette idée est dans l'air depuis un certain temps. Depuis surtout que les vendeurs informels qui squattaient les trottoirs de la ville ont été chassés par les forces de l'ordre à partir du mois de mai 2011. L'élimination des parkings informels devait suivre, mais l'action n'a pas encore abouti, comme l'espéraient les responsables de l'Etat, notamment au niveau local.
M. B.


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