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Villa : «J'aimerais dépasser Raúl»
Publié dans Le Buteur le 16 - 03 - 2009

Meilleur buteur de l'EURO 2008 qui a eu lieu en Suisse et en Autriche l'été dernier, David Villa est devenu, en quelques années, la nouvelle icône du football espagnol.
Meilleur buteur de l'EURO 2008 qui a eu lieu en Suisse et en Autriche l'été dernier, David Villa est devenu, en quelques années, la nouvelle icône du football espagnol. Son sens du sacrifice, son abattage sur le terrain et sa redoutable efficacité devant le but lui ont valu des chapelets d'éloges.
Mais n'allez pas croire que le titre européen est monté à la tête du Guaje. Dégageant une humilité authentique, il affirme que son apprentissage ne se terminera que le jour de sa retraite. Son admiration pour Luis Enrique et Juanele, deux enfants de sa chère terre asturienne, au nord de l'Espagne, témoigne de son attachement à ses racines.
Nous avons eu l'occasion de nous entretenir avec l'attaquant de Valence au sujet des prochains défis et objectifs de la sélection, d'un titre européen historique et de l'inévitable polémique autour de son prédécesseur sous le maillot floqué du 7, Raúl.
David, quelle est l'ambiance dans le vestiaire de Valence, qui s'est fait sortir de la Coupe de l'UEFA et se montre irrégulier en Liga ?
La saison est devenue compliquée car on avait beaucoup d'ambitions en UEFA. Maintenant, on doit se concentrer sur le championnat, même s'il faut reconnaître que nous n'avons pratiquement plus aucune chance de le gagner. En tout cas, l'objectif fixé est de terminer dans le quatuor de tête pour être en Ligue des Champions la saison prochaine. Sportivement et économiquement, cette qualification est très importante pour le club.
Parlons de la sélection. Fin mars, vous affrontez la Turquie en éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA 2010. Jusqu'ici, l'Espagne survole ces qualifications. La double confrontation avec les Turcs décidera-t-elle de l'identité du leader dans ce Groupe 5 ?
Ça ressemblera à un barrage sur deux matches. Depuis le début, on savait que la Turquie serait l'adversaire le plus redoutable. On aborde ce rendez-vous avec une belle avance de points. Sur ces deux matches, l'objectif est de l'accroître afin de se mettre en bonne position pour la qualification. Plus on assurera notre billet tôt, mieux on se portera.

On va rester fidèles à notre style. On doit essayer de se mettre dans les meilleures conditions, de corriger nos défauts et de renforcer nos atouts.

Craignez-vous quelque chose en particulier chez cette équipe turque ?
On doit étudier ses forces et ses faiblesses. Mais en principe, on va rester fidèles à notre style, car c'est ça qui nous réussit le mieux. On doit essayer de se mettre dans les meilleures conditions, de corriger nos défauts et de renforcer nos atouts.
Quelles sont les faiblesses de cette sélection espagnole qui n'a plus perdu depuis 2006 ?
Dans le football, je crois que c'est déjà une faiblesse que de dévoiler ses défauts. Mais chaque équipe a les siens. Même si on est bien en ce moment, il y a toujours des choses à améliorer.
Qu'a changé l'arrivée de Vicente del Bosque aux commandes de la Furia Roja ?
Peut-être la façon de travailler. Chaque entraîneur a sa façon de faire, sa stratégie et ses méthodes d'entraînement. Mais le groupe reste le même et l'encadrement n'a pas bougé, donc la transition s'est faite en douceur. Ça fait depuis plusieurs années, pas seulement depuis l'Euro, que l'Espagne joue bien, qu'elle gagne des matches difficiles et qu'elle ne perd pas. Tout cela a contribué à ce que le changement soit moins brutal que si les choses s'étaient mal passées.
Vous êtes, avec le Belge Wesley Sonk et l'Anglais Wayne Rooney, le meilleur buteur des éliminatoires. Vous fixez-vous un objectif ?
Non, je vais essayer de marquer un maximum de buts pour que la qualification soit mathématiquement assurée le plus tôt possible. Au bout du compte, c'est ça mon objectif. Le prestige, c'est en disputant la phase finale qu'il vient. C'est une très bonne chose de pouvoir disputer les éliminatoires, mais ce n'est rien de plus qu'une simple transition. Le fait de marquer beaucoup de buts est anecdotique, ce qui compte, c'est qu'ils aident la sélection à se qualifier.
Je vais essayer de marquer un maximum de buts pour que la qualification soit mathématiquement assurée le plus tôt possible. Au bout du compte, c'est ça mon objectif.
Quel est l'objectif de l'Espagne à la Coupe du Monde ?
Je sais, je suis pénible, mais j'insiste sur le fait que le plus important, c'est d'abord de se qualifier ! Il faut être prudent et réaliste car on n'a toujours pas notre billet en poche. Bien évidemment, si on continue sur cette voie, on a de fortes chances d'en être. Après, c'est vrai, l'Espagne fait toujours partie des favoris. J'espère qu'avec beaucoup d'humilité et de travail, nous pourrons arriver en finale. Comme on est champions d'Europe, les gens vont attendre beaucoup de nous. On va devoir défendre notre style de jeu.
Et effacer le mauvais souvenir d'Allemagne 2006...?
C'est vrai, car cette élimination nous est restée en travers de la gorge. Sincèrement, je crois qu'on avait été la meilleure équipe de la phase de groupes. On n'a pas eu de chance en huitièmes. On est tombés sur une équipe de France qui ne nous a pas été supérieure, mais qui s'est montrée plus pragmatique et nous a éliminés. En phase finale, il faut être très concentré tous les trois jours car l'équipe a beau être bien, elle peut se faire éliminer si elle passe à côté d'un match.
Vous avez semble-t-il retenu la leçon à l'Euro. Quelle a été la clé de la réussite ?
Il y a eu beaucoup de facteurs. Le travail de l'équipe, l'envie de réussir, la collaboration entre l'encadrement technique et les joueurs... L'Espagne a bien fait les choses. On a été champions d'accord, mais on l'a bien mérité car on est allés au bout de nos idées. Ça, tout le monde l'a reconnu. En plus, on est très heureux d'avoir mis fin à l'image qui nous collait à la peau. Lors de la prochaine phase finale, on n'en entendra plus parler, ce qui va considérablement améliorer l'ambiance au sein du groupe.

On est tombés sur une équipe de France qui ne nous a pas été supérieure, mais qui s'est montrée plus pragmatique et nous a éliminés.
Vous avez reçu une pluie d'éloges. Comment digérez-vous toutes ces louanges, qu'elles soient collectives ou personnelles, puisque vous êtes également le meilleur buteur ?
J'ai toujours dit que les compliments affaiblissent souvent celui qui les reçoit. Mais dans ce cas précis, après l'Euro, on a fait preuve de la même envie. Les louanges, on s'en méfie. On continue à travailler dur pour qu'elles continuent de tomber. On est surtout conscients qu'il y a seulement trois ans de ça, cette équipe recevait des tas de critiques. On ne veut pas retrouver cette situation. Espérons qu'on va continuer comme ça pendant des années encore.
L'Espagne est une sélection jeune, qui ne cesse d'intégrer des joueurs de plus en plus précoces. Qui est, selon vous, le talent le plus prometteur ?
D'accord, c'est déjà un joueur confirmé, plus un espoir, mais j'aime beaucoup Cesc Fábregas. Il est très jeune, il a déjà participé à deux phases finales et il a joué un rôle très important pour la sélection. C'est la référence pour l'avenir.
Vous avez déjà détrôné Raúl en prenant le numéro 7 de la Furia Roja. Compte tenu de votre efficacité, quand comptez-vous le dépasser en tant que meilleur buteur de la sélection ?
Je n'ai détrôné personne. C'est juste que le sélectionneur m'a donné ma chance car je jouais bien en club. L'histoire du numéro a fait beaucoup trop de foin. J'ai choisi celui qui me plaisait le plus dans ceux qu'on me proposait, point final. Je ne veux pas de polémique. D'ailleurs, Raúl et moi avons déjà été retenus ensemble en sélection. Je n'ai rien enlevé à personne. Pour ce qui est des buts, bien sûr que j'aimerais le dépasser, même si je sais que ça sera très compliqué. J'ai marqué 25 buts, lui 44. Et il est encore en activité ! Ça me ferait vraiment plaisir d'atteindre ce chiffre pour aider la sélection à faire de grandes choses et pour que, dans un paquet d'années, je sois dans une de ces listes, avec un jeune à mes trousses. Ce serait très sympa.

Fabregas est très jeune, il a déjà participé à deux phases finales et il a joué un rôle très important pour la sélection. C'est la référence pour l'avenir.
Comment vivez-vous le débat autour de Raúl, qui vous a affecté directement ?
Je n'ai jamais aimé ça, car je crois que ça nous a fait du mal aux deux. On s'est toujours bien entendu quand on a été ensemble en sélection, donc je suis serein par rapport à ça. Moi, je travaille pour moi, pas contre quelqu'un. Je veux tout simplement être dans chacune des listes de convocation et si un jour, je ne peux pas choisir le numéro 7, ça ne sera pas la fin du monde. Le plus important pour moi, c'est de porter l'écusson de l'Espagne autant de fois que mes jambes me le permettront et de marquer le maximum de buts. Pour moi, chaque match qui me permet d'enfiler ce maillot est un rêve.


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