On pourrait longtemps disserter sur le match livré par les jeunes d'Iazouguen pour le compte de la 9e journée face à Sidi Daoud. On pourrait longtemps disserter sur le match livré par les jeunes d'Iazouguen pour le compte de la 9e journée face à Sidi Daoud, mais on ne saura jamais les raisons de leur ratage. Il est clair que la somme de beaucoup d'aléas a fait que les poulains du duo Chikhi-Moncef n'ont pas pu sortir indemnes de cette rencontre qu'ils ont pourtant dominée et largement à leur portée. D'abord, il y a le terrain, devenu un véritable champ de labours, pas du tout indiqué pour abriter une rencontre d'un quelconque niveau. D'ailleurs, les petites catégories ont tout bonnement annulé leurs matchs respectifs. Un état qui pénalisa plus les locaux, adeptes d'un jeu à terre et de passes courtes, et pour accentuer encore plus ce handicap ils ont reçu un premier but inattendu de la part de Touami à la 4', suite à une mauvaise appréciation de la balle entre Bouzid Attik et Ibersiène. S'en suivit alors un véritable siège du camp de Sidi Daoud de la part des Rouge et Noir, donnant lieu à un nombre incalculable de corners. Un véritable sens unique d'Iazouguen, pourtant amoindris, plutôt décimés, par l'absence de 5 titulaires indiscutables. Second aléa, le comportement d'une frange de supporters qui nous ont habitués à une ambiance meilleure. Résultat, le match s'est arrêté pendant 13 minutes suite aux jets de boules de neige sur l'arbitre de touche. En seconde période, les locaux ont failli niveler la marque à plusieurs reprises. A la 75', alors que tout le monde attendait le but égalisateur, Samah, côté Sidi Daoud, anéantit les espoirs des Rouge et Noir en profitant des espaces laissés par la défense locale pour s'en aller corser la mise. Les locaux, peinés, ébahis, ont perdu de toute leur verve, on les sentait égarés. Ils trouvèrent tout de même un peu d'énergie pour réduire la marque aux ultimes souffles de la partie par Boussafer n'était la précipitation des attaquants, ou la bonne forme du gardien adverse c'est selon, ils auraient pu prétendre à un nul sans que personne ne crie au scandale, comme ce fut le cas sur ce tir qui donna lieu à un gros cafouillage avant que le ballon soit dévié in-extremis par le dernier rempart de Sidi Daoud. —————— * ES Timezrit 3 - ASC El Hachimia 0 : Net et sans bavure Stade : Zaïdi-Braham d'El Kseur Affluence : faible Arbitres : Aït Ameur, Ziat, Kertous Buts : Deflaoui (30'), Rouabah (72' sp), F. Yaya (88') Avertissements : Zerari (EST), Berriane, Fekih, Merzougui (ASCEH) EST : Kenzi, Kenzi R, Mazar L, Benamar, Mazar T, Zerari (Tidjet), Rehal, Mammeri (Yaya F), Rouabah, Aït Dahmane (Souama H), Deflaoui Entraîneur : Irid et Boulaïncer ASCEH : Harkat, Bergougui (Mebarki), Moudjeb Ammar, Kahloul, Merzougui, Cherifi, Chadli, Rezig, Medjaoui (Bouregba), Fekih. Entraîneur : Benali et Saâdouni
L'Espérance de Timezrit n'a pas raté l'occasion en accueillant l'ASC El Hachimia au stade Zaïdi-Braham de remporter une large victoire en alliant l'art et la manière. Les protégés du duo Irid-Boulaïncer ont tenté d'étouffer leur adversaire du jour qui a montré des signes de fébrilités surtout au niveau de son arrière-garde. Mais ni Deflaoui (7') qui rata un penalty, ni Aït Dahmane (18'et 23') n'ont pu faire bon usage des ballons qui leurs étaient offerts. A la demi-heure de jeu, c'est Rouabah, du flanc droit, qui accélère et sert idéalement Deflaoui, lequel d'une jolie tête ouvre le score. Ce but va scier un peu les jambes des coéquipiers de Berriane. Trois minutes après cette réalisation, Deflaoui encore lui, d'un crochet enverra deux défenseurs dans le vent, mais au lieu de placer son ballon, il abusera de dribbles, ratant une occasion incroyable de donner de l'air aux siens. La dernière action de cette première mi-temps est à mettre à l'actif de Rouabah qui, pourtant était seul devant Harkat, rate complètement le cadre. De retour des vestiaires, on s'attendait à une réaction des visiteurs, mais ce sont au contraire les locaux qui continuent à dominer et font bien tourner le ballon même si le terrain n'y prêtait pas. Ils réussiront à aggraver la marque à la 72' lorsque Deflaoui s'échappait et s'en allait droit aux bois de Harkat, Merzougui en retard le descendait littéralement à l'intérieur de la surface. C'est Rouabah qui exécutera cette fois la sentence et permet à son équipe de plier le match. A deux buts à zéro, malgré les changements opérés par Benali et Saâdouni, les joueurs de l'ASCEH n'ont pu franchir une défense locale bien en place. Les Orange maintiendront leur pressing et leurs efforts seront une nouvelle fois récompensés à deux minutes de la fin de la rencontre sur une action inspirée par Mazer et conclue par Yaya Farès, qui venait de faire son entrée, d'un tir puissant et bien croisé. C'est sur ce score de 3 buts à 0 que l'excellent arbitre de la ligue de Tizi Ouzou, M. Aït Ameur, mit fin aux débats dans un fair-play total. Azzedine Irid (entr. de l'EST) : «Je ne retiens que le score de ce match» «Il est indéniable que c'est un bon résultat que nous venons de réaliser, mais il faut que je vous avoue que je ne suis pas satisfait du rendement de mes joueurs. On s'est créé une multitude d'occasions. Le score aurait été plus de trois buts si on avait su les mettre dedans». Benali (entr. de l'ASCEH) : «On ne pouvait s'attendre à mieux» «Que voulez-vous que je vous dise ? Il n'y avait qu'une seule équipe sur le terrain. Nous avons une équipe amoindrie par des blessés et des joueurs suspendus. Il ne faut s'attendre aux résultats quand vous n'avez que 5 à 6 joueurs à l'entraînement».
