Le CSC, qui a affronté une équipe du Mouloudia déterminée à mettre fin sa mauvaise série, a réussi à revenir avec le point du nul de Bologhine. Ce qui constitue un troisième résultat positif pour Belhout qui a pu renverser la situation et donner un nouveau souffle à l'équipe constantinoise qui avait calé dès la septième journée. Il n'est pas venu en pompier, certes, parce que l'équipe était tout de même classée en quatrième position, à trois longueurs seulement du leader, mais parce que la philosophie de son prédécesseur ne donnait plus de résultats. Son expérience et sa connaissance du football et du footballeur algérien lui ont permis d'être choisi parmi plusieurs techniciens. Il a su inculquer une autre façon de voir les choses sur le terrain et insufflé cette confiance qui manquait tant à certains joueurs, à l'image de Hadji, Djeghbala et Messaâdia qui commençaient à douter et à perdre entièrement leurs moyens. En trois journées seulement, le coach Belhout a su leur donner confiance en eux-mêmes et sur le terrain, ils sont en train de s'éclater comme ils ne l'ont jamais fait auparavant depuis l'entame de cette saison. Ce match nul semble équitable aux yeux de Rachid Belhout qui, selon lui, constituera un avantage psychologique en prévision du match de Coupe d'Algérie qui se déroulera ce samedi au stade Hamlaoui. Il a récolté sept points en trois rencontres Le fait marquant, c'est le réveil des camarades de Boulemdais avec l'arrivée de Rachid Belhout. Ce dernier a pris ses fonctions, alors que l'équipe avait un blocage. Il a su résoudre ce problème, ce quia permis à l'équipe d'amorcer un nouveau départ. Il faut reconnaître que Belhout a réalisé presque un sans faute. Glaner sept points sur les neuf possibles est une performance remarquable. Même ceux qui sont sur le banc doivent adhérer, dit-il, et c'est ce qui se passe réellement. Il reste six points à prendre en cette fin de phase aller et les Clubistes sont capables de le faire.
