Dans cette seconde partie de l'interview accordée au Buteur avant-hier en marge de sa visite en Kabylie où il a été honoré par le comité de village d'Ath Bouada, Yacine Brahimi nous parle de son attachement à ses racines et au club de la région qu'il revendique haut et fort. Yacine nous parle avec beaucoup d'émotion de l'accueil qui lui a été réservé par les habitants du village natal de sa maman. Yacine, on lit sur votre visage que vous êtes très heureux parmi les vôtres. Ce voyage en Kabylie vous fait du bien ? Oui, franchement, on ne se lasse pas de vivre des moments pareils. Vous avez vu tout ce monde mobilisé pour la bonne cause ! C'est quelque chose d'énorme ! Oui, je suis très fier d'avoir partagé avec eux cette journée. Je tiens à remercier tous les gens qui sont venus pour faire de cet événement une réussite. C'est aussi grâce à eux qu'on peut tous atteindre notre but de rendre la vie de ces villageois plus facile. C'est une journée inoubliable ! Si vous êtes si heureux, vous allez sûrement passer encore quelques jours ici en Algérie ? Oui, je suis venu avec ma petite famille et je compte bien rester encore quelques jours en Algérie et profiter un peu de mes vacances avec les miens. C'est ici que j'aime me ressourcer et reprendre des forces avant d'entamer la nouvelle saison. Vous allez y passer le Ramadhan ? Franchement, je ne sais pas encore. Je vais y penser. Il ne faut pas oublier que ce sera tributaire du programme de ma nouvelle saison. Une chose est sûre, je reviendrai ici, c'est promis. J'essayerai de venir plus souvent, avec d'autres projets pour le village. Vous êtes très proche de l'Algérie, des racines de votre maman. Vous en connaissez un bout sur le club de la région, la JSK ? Oui, bien sûr ! Je sais que la JSK est le club de la Kabylie, donc forcément j'ai de la sympathie pour cette équipe. Après, bien sûr que je suis les résultats de ce club. Obligé, ça fait partie aussi des choses qu'on apprend tout petit dans une famille kabyle, comme celle de mes grands-parents. Je suis né en France, j'ai grandi en France, mais mes ancêtres sont de Kabylie. On ne peut oublier une chose pareille. Vous suivez cette équipe par rapport à l'héritage de la maman et des grands-parents ou bien compte tenu de son standing d'un grand d'Algérie et d'Afrique ? Les deux, on va dire. Parce que comme tout le monde le sait, cette équipe a une grande réputation, c'est un club à titres et il impose le respect, et bien entendu j'aime tout ce qui me rapproche de mes racines. Un dernier mot pour clore cet entretien ? Je veux rendre hommage à mon oncle Abderrahmane et mon grand-père Mehane Younsi qui ne sont plus parmi nous. Allah Yarhamhoum, inch'Allah. C'est aussi grâce à eux que je suis là, et je n'oublierai pas ma grand-mère qui est fière de moi. C'est la plus belle image que je garderai de ma vie. Rendre mes parents et mes grands-parents fiers et heureux de leur fils. Tout cela grâce à Dieu que je remercie en premier lieu.
