Héros face à l'Etoile du Congo, l'international kabyle, Malik Asselah, que nous avons interrogé à la fin de la séance d'hier matin, nous a fait savoir que la préparation se déroule dans les meilleures conditions et que la JSK n'a réalisé que 50% de la qualification. Et pour espérer passer au prochain tour, il faudra prendre l'adversaire très au sérieux et ne jamais le sous-estimer. Les joueurs doivent, selon lui, rééditer le même scénario que face à Monrovia CB. Comment se déroule la préparation du match retour face à l'Etoile du Congo ? Après les deux jours de repos que la direction nous a accordés, nous avons repris le travail dans les meilleures conditions. On essaye de récupérer après un long et périlleux déplacement au Congo. La charge du travail augmente de jour en jour. À trois jours de la rencontre, je peux dire qu'on est plus ou moins prêts pour relever le défi. Notre objectif est de nous qualifier au prochain tour de cette compétition. Vous avez réalisé une belle opération à Brazzaville mais il vous faudra quand même inscrire un but pour vous qualifier. Seriez-vous capable de faire la différence ? Il est vrai que nous avons réalisé une excellente performance au Congo car ce n'est pas facile de revenir avec un nul vu les conditions climatiques difficiles. Mais je le dis aujourd'hui, nous n'avons réalisé que 50% de la qualification. C'est un résultat piège et on ne doit surtout pas encaisser. Il faut prendre l'adversaire au sérieux et essayer de faire la différence dès le coup d'envoi pour pouvoir gérer la rencontre tranquillement. Quelles seront les clés du succès, selon vous ? Si on souhaite vraiment se qualifier au prochain tour, on ne doit surtout pas commettre d'erreurs. Il faut priver l'adversaire du ballon et ne pas le laisser imposer son jeu. Donc, je dois dire qu'on doit se montrer entreprenants dès les premières minutes comme ce fut le cas face à Monrovia CB. Nous avons un bon effectif, nous sommes capables de faire la différence à n'importe quel moment. Je crois qu'on a suffisamment de moyens pour inscrire au moins un but sans toutefois encaisser. Plusieurs joueurs sont toujours blessés notamment en défense. Cela ne vous inquiète pas ? Certes, préparer une telle rencontre avec un effectif amoindri déstabilise la préparation mais je suis persuadé que le staff médical va faire de son possible pour les remettre sur pied avant le jour J. On regrette toutefois l'absence du capitaine Ali Rial, suspendu. Celui qui sera appelé à le remplacer doit faire son possible pour être à la hauteur. Vous attendiez-vous à une forte affluence ce samedi ? En cette période difficile, la présence des supporters constitue un point fort pour notre équipe. À chaque fois que le stade est plein, notre rendement est meilleur. Personnellement, j'attends une forte affluence ce samedi. L'appui des fans nous donne des forces pour redoubler d'efforts et surprendre n'importe quelle équipe. Nous allons faire notre possible pour les satisfaire. En championnat, la JSK risque toujours la relégation. Comment comptez-vous faire pour sauver l'équipe ? Personne ne pourra ressentir ce que ressentent vraiment les joueurs actuellement. Ce n'est pas facile de se lever chaque matin et savoir qu'un grand défi nous attend et qu'on doit relever. Ce n'est pas évident certes, mais nous n'allons pas baisser les bras. Ça ne va pas être facile, mais la JSK ne descendra pas. Nous allons nous donner à fond pour réapprendre à gagner, notamment à domicile. Il ne faut plus perdre de points à Tizi-Ouzou. Et pour réussir, nous allons énormément compter sur nos supporters. Le fait d'avoir quatre matchs en retard constitue un avantage ou un désavantage pour vous ? Je pense que cela constitue un avantage puisque nous savons désormais qui est derrière nous et qui est aussi devant nous. Le fait d'avoir des matchs en retard nous arrange énormément. Nous allons préparer chaque rencontre avec beaucoup de sérieux. Les matchs à domicile, on doit impérativement les gagner. On doit aussi faire des sacrifices pour revenir avec de bons résultats de l'extérieur.
