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Kahn «Cette Allemgane est capable de battre le Brésil et l'Espagne»
Publié dans Le Buteur le 21 - 04 - 2010

«Lehman n'a jamais été mon ennemi, c'était mon concurrent et c'est tout».
«Avant moi, aucun portier n'avait gagné le titre de meilleur joueur de la Coupe du monde de la FIFA 2002 décroché, j'en suis particulièrement fier».
Faut-il encore présenter Oliver Kahn ? Cette légende vivante du football est connue et admirée aux quatre coins du globe. Au cours de sa carrière, le Titan a remporté presque tout ce qu'il est possible de remporter : vice-champion du monde, champion d'Europe, champion d'Allemagne, vainqueur de la Coupe d'Allemagne, vainqueur de la Ligue des champions de l'UEFA, vainqueur de la Coupe Intercontinentale… La liste de ses succès est longue. A ces titres s'ajoute un nombre impressionnant de distinctions individuelles : meilleur joueur et meilleur gardien de la Coupe du monde de la FIFA 2002, gardien de l'année en 1999, 2001 et 2002, gardien européen de l'année en 1999, 2000, 2001 et 2002, autant de récompenses qui témoignent de son statut à part sur la planète football. En mai 2008, après une carrière professionnelle de 21 ans, Oliver Kahn a raccroché les crampons. Il avait fait ses adieux à la scène internationale deux ans auparavant, à l'issue de l'édition 2006 de l'épreuve suprême en Allemagne, après 86 sélections, dont 49 comme capitaine de la Mannschaft.
Votre ancien rival dans les cages allemandes, Jens Lehmann, a annoncé qu'il arrêterait à la fin de la saison. Comment avez-vous pris la nouvelle ?
J'ai compris. C'est une conséquence logique. En tant que sportif de haut niveau, on doit sans cesse se demander combien de temps on parviendra encore à livrer de bonnes prestations. Le meilleur moment pour arrêter, c'est quand les gens te disent : “Tu es encore très bon”.
S'il y avait un match d'adieu de Jens Lehmann, vous y participeriez ?
Bien sûr ! On nous présente toujours comme des ennemis… Nous étions concurrents sur le plan sportif, c'est tout.
Un autre joueur dont parlent beaucoup les médias en ce moment est Kevin Kuranyi. Doit-il revenir en équipe nationale ou pas ? Quelle est votre opinion à ce sujet ?
Löw a plusieurs attaquants à sa disposition, comme Klose, Podolski, Gomez, Kießling et maintenant aussi Kuranyi. Si l'on s'en tenait à la philosophie qui veut que l'on choisisse toujours les meilleurs joueurs du moment, la composition de l'équipe nationale changerait pratiquement tous les mois. Löw doit bien peser le pour et le contre, car s'il fait appel à Kuranyi, il devra faire sortir l'un des attaquants de son groupe. Or, ce n'est pas facile pour un sélectionneur d'avoir à dire : “Je prends un joueur qui n'a plus joué en équipe d'Allemagne depuis des mois”.
Pour ce qui est du gardien de but, la question est déjà réglée depuis un moment. René Adler est le numéro un. Est-ce la bonne personne, selon vous, et était-ce le bon moment pour l'annoncer ? Il y a quatre ans, le choix entre Jens Lehmann et vous ne s'était fait que juste avant le début du tournoi.
J'espère que nous aurons bientôt à nouveau un gardien national qui ne soit pas là qu'à certains moments, mais qui puisse rester de manière constante à ce poste : un gardien qui soit clairement le numéro un, comme Van der Saar, Casillas, Cech ou moi. Personnellement, j'aurais pris cette décision beaucoup plus tôt, pour pouvoir être tranquille. On dirait que tout le monde croit qu'il est raisonnable de repousser tout le temps les décisions à plus tard. Je ne suis pas d'accord. Un portier doit faire ressortir le meilleur de lui-même et progresser, avant de pouvoir marquer une ère de son empreinte. René Adler ne doit plus faire d'erreur, sinon il y aura encore des discussions. Mais s'il livre les prestations auxquelles il nous a habitués, ce débat n'aura plus lieu d'être. On parle en tout cas pour ce poste de joueurs qui évoluent à un niveau très élevé.
Est-il important de s'habituer tôt à jouer avec ses coéquipiers ?
C'est important, oui. Le gardien doit savoir comment les défenseurs réagissent dans telle ou telle situation. Il faut qu'ils puissent se trouver les yeux fermés sur le terrain et cela prend un certain temps. René Adler a de nombreuses sélections à son actif, il a disputé des matchs décisifs, contre la Russie par exemple. Je crois qu'il n'est pas encore parfaitement intégré dans l'équipe, mais il s'appuie sur une base solide.
Dans moins de deux mois, la Coupe du monde de la FIFA commence en Afrique du Sud. Êtes-vous impatient de suivre ce tournoi ?
La Coupe du monde, c'est ce qu'il y a de plus grand, pour n'importe quel joueur. Tous les quatre ans, ce sont les meilleures équipes du monde, les meilleurs footballeurs qui s'affrontent. C'est une véritable fête du football, un événement grandiose. Même quand on ne joue plus, on ne peut que vibrer en suivant ce tournoi. Il est fascinant de voir toutes les émotions que suscite une Coupe du monde. Il règne toujours une ambiance extraordinaire dans le pays hôte.
Auriez-vous aimé disputer cette édition 2010 ? Cela vous démange-t-il encore ?
En fait, je suis content de ne plus être sur le terrain. J'ai tout vu et tout vécu. J'ai participé à cinq ou six tournois. Pour moi, le chapitre est clos.
Quels sont vos favoris pour la phase finale ? L'Allemagne en fait-elle partie ?
Les favoris sont toujours les mêmes, en fin de compte : l'Espagne, le Brésil, l'Italie, la France ou encore l'Allemagne. Mais le fait que des équipes soient bonnes avant la Coupe du monde ne garantit rien quant à la phase finale. Chaque Coupe du monde a sa propre dynamique. Qui parviendra à s'adapter le plus vite au climat, aux conditions ? Là-dessus, il est difficile de faire des pronostics.
Pour vous, l'Allemagne se situe-t-elle au même niveau que le Brésil, l'Argentine ou l'Italie, ou lui manque-t-il quelque chose ?
Nous parlons de l'Allemagne, vice-championne d'Europe en titre. Je crois que les Allemands se situent au niveau des meilleures équipes du monde. Actuellement, ils sont capables de battre les Brésiliens ou les Espagnols. L'inverse est vrai aussi, bien sûr. A ce niveau, tout est possible. La défaite 1:2 de l'Allemagne contre l'Argentine il y a quelques semaines ne change rien. Je me souviens qu'en 2002, nous ne nous étions qualifiés pour la Coupe du monde qu'à l'issue des barrages et nous n'avions pas bien joué lors des matchs de préparation. Ce qui ne nous avait pas empêchés d'aller jusqu'en finale de la compétition.
D'après les experts, le rôle du gardien de but a changé. Il ne s'agit plus "seulement" d'arrêter les tirs adverses, le portier doit davantage s'impliquer dans le jeu. Qu'en pensez-vous ? Etait-il plus facile d'officier dans les cages par le passé ?
Je ne suis pas du tout d'accord. Quand je jouais, il était déjà très important que le gardien suive le jeu et intervienne. Anticiper sur un centre, intervenir, faire en sorte que le jeu devienne plus rapide ou plus lent selon les besoins, c'étaient déjà les tâches du portier et ce sont les mêmes aujourd'hui. Le seul changement de ces dernières décennies a été la règle qui interdit de prendre de la main une passe en retrait d'un coéquipier. Mais on s'y est vite habitués. En fin de compte, le profil qu'on recherche aujourd'hui pour un gardien est le même que par le passé.
Qui est pour vous le meilleur gardien de but ?
Actuellement, le meilleur est Gianluigi Buffon. C'est le plus expérimenté, il est champion du monde et joue dans un grand club. Il a un vrai rayonnement. En ce moment, c'est lui qui montre le mieux toutes les facettes d'un portier de classe mondiale.
L'équipe d'Allemagne semble bien armée pour les années à venir, avec des talents tels qu'Özil, Müller, Marin, Badstuber ou Kroos. Êtes-vous de cet avis ? Si elle ne décroche pas le titre mondial cette année, ce sera peut-être pour l'édition 2014 au Brésil ?
Ce n'est pas seulement le football allemand qui est concerné, les jeunes footballeurs dans leur ensemble sont mieux formés aujourd'hui. Les joueurs doivent savoir tout faire, la philosophie a évolué. Il n'y a plus de joueurs qui se limitent vraiment à tel ou tel poste, ou très peu. Par exemple, les défenseurs ne doivent plus seulement défendre, mais aussi ouvrir le jeu ou pouvoir tirer des coups francs.
Vous intervenez comme expert à la télévision depuis quelque temps et ce sera aussi le cas pendant la Coupe du monde de la FIFA. Analyser les matchs au lieu de les disputer, qu'est-ce que cela vous fait ?
Au début, c'était bien sûr un vrai changement, parce que je me sentais encore joueur. Mais plus j'ai réussi à prendre du recul, moins c'est devenu problématique. Il faut être capable de porter un jugement objectif, on doit rester neutre. Pour cela, il faut une certaine distance. Au bout d'un an, j'ai réussi à avoir cette distance. Aujourd'hui, je peux porter un regard critique arrière-pensée.
Au fil de votre carrière, vous avez obtenu de nombreux titres et distinctions, de la victoire en Ligue des champions de l'UEFA à la Coupe intercontinentale, en passant par le Ballon d'Or Adidas de Corée/Japon 2002. Quel trophée ou quelle récompense compte le plus à vos yeux ?
Être sacré meilleur gardien du monde, c'est un immense honneur. Le titre de meilleur joueur de la Coupe du monde de la FIFA 2002 me tient aussi beaucoup à cœur. Avant moi, aucun portier ne l'avait décroché. J'en suis particulièrement fier.


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