La direction de l'Entente ne fait pas trop confiance à Malik Zorgane et ne veut pas que ce dernier conduise seul la barre technique de l'équipe après le départ de Madoui. Il faut dire les choses telles qu'elles sont, car au moment où Zorgane travaille avec le groupe à Alicante, les dirigeants ont décidé de recruter un entraîneur pour finir la saison. Il y a eu en effet une réunion importante qui a regroupé avant-hier le président Hassan Hammar, le vice-président Larbaoui et Khaber, où l'on a évoqué le sujet et étudié la situation. La question qui était à l'ordre du jour est la suivante : doit-on ramener un nouvel entraîneur ou laisser Zorgane seul comme entraîneur en chef ? Les trois hommes ont débattu le sujet, mais il fallait qu'ils aient l'avis des autres membres du conseil d'administration. C'est ainsi qu'on a pu joindre Djeroudi, Abdelhamid Arab et Hechaichi pour connaitre leur avis alors que Brahim Larbaoui s'est entretenu au téléphone avec Snoussaoui, sans oublier Boulehdjilet qui était présent. Selon nos informations, les responsables du club, après avoir pesé le pour et le contre, ont décidé à l'unanimité de recruter un nouvel entraîneur. Aussi, ils on été unanimes à dire que le nouvel entraîneur devra accepter de travailler avec Malik Zorgane. C'est la première condition qui va être posée au nouveau coach. Etranger ou local, des critères ont été fixés Et dès que cette décision fut prise, les concernés ont commencé à chercher le coach qui leur faut, sachant que la direction du club a déjà eu des propositions et ce, dès l'annonce du départ de Madoui. Il y a des critères qui ont été fixés et un profil. S'il faut recruter un technicien étranger, il faut que celui-ci ait déjà exercé en Algérie avec une parfaite connaissance de notre championnat, car il ne faut pas oublier qu'il va prendre le train en marche, et compte tenu des prochaines échéances qui approchent à grands pas, la situation ne permet pas au nouvel entraîneur d'avoir un temps d'adaptation ou de tâter le terrain. Et dans ce cas, il pourrait s'agir d'un entraîneur qui est déjà passé par l'Entente, c'est mieux selon les dirigeants. Connaissances de la compétition africaine L'autre critère a relation avec la compétition africaine. Car celui qui va venir devra avoir également une parfaite connaissance de la savane dans la mesure où la direction du club fait de la Ligue des champions africaine l'objectif le plus important après le championnat. Car il n'est pas facile de gérer une compétition africaine si on ne l'a pas fait auparavant. La gestion de ses matchs diffère de la gestion des matchs de championnat et la connaissance du football africain est très importante quand on aborde une compétition continentale. Les noms de Velud et Geiger barrés En se basant sur ces critères, on a pu établir une première liste qui contient six noms dont ceux d'Hubert Velud et d'Alain Geiger. Mais on a vite barré ces deux noms pour les raisons suivantes. Pour Velud, c'est son salaire qui pose problème. Depuis son premier passage à l'Entente où il touchait 17 000 euros, sa cote a grimpé et il est devenu hors de prix pour l'ESS. Et vu la crise financière dans laquelle se bat le club, ce n'est même pas la peine de négocier. S'agissant d'Alain Geiger, on reproche à ce dernier d'avoir toujours menacé l'Entente de recourir à la FIFA pour obtenir ses droits ou pour être payé au moindre centime. Il y a eu quelques problèmes du genre avec lui et on n'a pas voulu revivre la même chose. Zaki et Simondi contactés, mais... Deux autres noms de techniciens étrangers ont été cochés dans la liste, ce sont ceux de Badou Zaki et Bernad Simondi qui a déjà entraîné l'ESS. Le président Hassan Hammar aurait même appelé le technicien marocain pour tâter le terrain. Mais encore une fois, c'est l'aspect financier qui empêche les responsables sétifiens de faire venir des noms aussi connus, du moins à, l'échelle nationale et maghrébine. Pour exemple, Zaki touchait 400 millions par mois quand il était au CRB, une somme que la direction de l'ESS n'est pas en mesure de mettre sur la table. Idem pour Simondi. Zekri dans le bon couloir L'autre nom qui a été évoqué est celui de Noureddine Zekri, l'ex-entraîneur de l'ESS. C'est le vice-président Brahim Larbaoui qui a pris contact avec lui pour lui soumettre l'idée et voir s'il était disponible. Il s'est dit intéressé, mais il a demandé à ce que Hassan Hammar en personne l'appelle pour discuter du sujet. Selon nos informations, il dans le bon couloir et parmi ceux qui renferment un bon nombre de critères fixés. L'option Khouda intéresse les Sétifiens En fin, il y a un nom qui semble intéresser les Sétifiens même s'il n'est pas très connu. C'est celui de Khouda, l'ex-entraîneur de la JS Saoura dont on dit beaucoup de bien. On estime en effet que son parcours avec la Saoura est remarquable, sans oublier son bref passage au sein de la barre technique du CSC qui est intéressant également. En tout cas, on nous confie que pour le moment, c'est entre lui et Zekri. On apprend également que les dirigeants de l'Entente se sont fixé comme date limite pour trouver un entraîneur ce jeudi. Pour le président Hammar, il n'y a pas de temps à perdre, il faut vite trouver un nouvel entraîneur, en rappelant que les 32es de finale de la Coupe d'Algérie, c'est dans dix jours.
