Accusé d'être entré en conflit avec son entraîneur à la fin de la rencontre face à l'Entente de Sétif, le milieu de terrain et capitaine de l'équipe, Feham Bouâazza, a tenu à donner sa version des faits. Que s'est-il réellement passé entre vous et l'entraîneur Aïssa Kinane à la fin de la rencontre ? Il ne s'est rien passé de grave. Les gens ont tendance à dramatiser les choses. Vous savez pourquoi ? C'est parce que je suis devenu la cible idéale et préviligiée de certaines personnes qui ont du mal à accepter ma présence et que je force aussi le respect au sein du groupe. Des gens sont jaloux de ma réussite et veulent coûte que coûte ternir mon image. Mais il y avait selon nos sources une altercation avec l'entraîneur, n'est-ce pas ? Je vais expliquer ce qui s'est réellement passé après le match. Alors qu'on a rejoint le vestiaire, le préparateur physique expliquait les raisons de l'échec en critiquant l'arbitre. J'ai répliqué en disant que la hogra envers certains joueurs notamment ma personne a fait que l'équipe ne gagne pas. Au courant de mon intervention, l'entraîneur qui n'était pas dans le vestiaire au moment où je suis intervenu voulait s'accrocher avec moi . En êtes-vous arrivés aux mains ? Non, jamais ! je ne sais pas d'où les gens sont allés chercher cette information. On a voulu même me faire porter le chapeau. Je n'ai jamais levé la main sur Kinane. J'avoue que des personnes sont intervenues afin que la situation ne dégénère pas. Mais en fin de compte personne n'a touché l'autre. Mais pourquoi avoir réagi de cette manière ? Franchement, je me suis senti lésé. Comment se fait-il que des joueurs qui s'absentent et ne donnent rien aux entraînements soient titulaires alors que moi qui travaille d'arrache-pied je reste sur le banc sans jouer la moindre minute. Voulez-vous que je reste les bras croisés ? Face au CRB, Kinane ne m'a jamais préparé pour disputer ce match avant que je sois surpris de jouer ailier droit. J'ai tenu à remplir convenablelement mon rôle malgré mon manque de compétition puisque je n'avais pas joué pendant trois matches de suite. Allez-vous reprendre l'entraînement après cet incident ? Oui, bien sûr, car je ne me considère pas comme fautif. J'ai fait une réflexion toute simple que n'importe quel joueur pourrait dire dans un vestiaire. Moi au moins je ne l'ai pas insulté. Vous comprenez ce que je veux dire ? Comment expliquez-vous ce climat de tension qui règne dans l'équipe ? Personnellement, je pense que la situation est devenue insupportable. Je vais faire en sorte d'accomplir ma mission jusqu'au mercato hivernal. Une fois que la période d'enregistement du mois de décembre sera ouverte, je réclamerai ma libération.
Kinane ne veut plus de lui dans le groupe Apparemment, l'incident entre Bouâazza Feham et l'entraîneur Aïssa Kinane qui s'est produit sous les yeux du président Ahmed Belhadj ne passera pas sous silence. En effet, le coach des Hamraoua veut marquer son territoire en voulant exclure d'une manière définitive le milieu de terrain en question afin de garder et forcer le respect du groupe. Pour Kinane, il n'est pas question que Feham reprenne le travail sous sa houlette. «Ce sera lui ou moi» Dans une déclaration faite à nos soins, Kinane affirme ne pas vouloir du joueur en question dans le groupe. «Je ne veux pas de lui au sein du groupe. Pour mon image et l'état d'esprit qui règne au sein de l'équipe, Bouâazza ne doit plus faire partie de ce groupe», affirme Aïssa Kinane avant d'ajouter : «Ce joueur a vraiment dépassé ses prérogatives. Je ne veux plus de lui tant que je coache le Mouloudia. Ce sera lui ou moi au MCO.»
Il devait voir hier le président Aïssa Kinane, qui donne l'impression d'être gentil avec le groupe, ne semble pas vouloir lâcher prise et comptait poser ce problème hier au président Ahmed Belhadj. En effet, le coach devra se diriger vers le président du Mouloudia pour lui demander le renvoi de Feham Bouâazza. Voilà qu'un autre cas épineux se pose sur le bureau du président qui est déjà occupé par le problème Badou Zaki. Retour à la case départ ! En s'inclinant face à une équipe de l'Entente de Sétif qui a confirmé son titre de bête noire, les Hamraoua ont raté une belle occasion de se hisser à la quatrième place et jouer pour les premiers rôles. Défaits à la régulière contre une formation de l'ESS pourtant décimée de ses meilleurs éléments, les gars d'El Hamri n'ont rien fait pour gagner ce match. Sans aucun fond de jeu, disloqué dans ses trois compartiments et manquant atrocement d'imagination, le Mouloudia donnait l'impression de n'avoir point les moyens de gagner ce match. L'expulsion d'Aït Ouamar, le tournant ? D'aucuns estiment que l'expulsion de Hamza Aït Ouamar a réduit à néant les chances du Mouloudia de gagner ce match. Déjà trop brouillants en début de rencontre avec onze joueurs, les Hamraoua en infériorité numérique ont été nettement dominés par cette formation de l'Entente de Sétif. Même en présence de Hamza Aït Ouamar, le MCO ne semblait guère avec les moyens de prendre à défaut cette équipe de l'Entente de Sétif. Des changements peu convaincants Apparemment, les changements effectués par le staff techniques n'ont pas porté leurs fruits ni sur le plan offensif et encore moins pour le renfort défensif. Insistant jusqu'au bout pour une victoire dans ce match, le staff technique du Mouloudia a admis deux attaquants au cours de la seconde période à savoir, Chibane et Frifer. Il aurait été préférable selon les observateurs de renforcer la défense au lieu de faire sortir Nadji qui était le seul élément à savoir peser sur la défense de l'ESS. En tous les cas, sa sortie a été un second tournant de la rencontre puisque l'ESS a eu mainmise depuis ce changement. Un entraîneur et vite ! Apparemment, malgré la bonne volonté de Aïssa Kinane qui est en train de faire son mieux pour assurer l'intérim, le Mouloudia semble avoir besoin d'un entraîneur d'expérience capable de gérer de telles situations. Avant-hier, le MCO a donné l'impression de n'avoir ni les moyens ni l'intelligence de jeu pour bousculer la très organisée formation de l'Entente. Baba, qui a trop tardé à se pencher sur le très épineux cas de Badou Zaki, aura certainement compris après cette défaite qu'il a bel et bien besoin d'un entraîneur en chef capable de gérer parfaitement ce groupe. Deux points moins que la saison passée Malgré cette défaite, le Mouloudia, qui a certes raté l'occasion de se hisser jusqu'à cette quatrième place au classement, n'est pas en danger. Certes à trois points du premier relégable, les Rouge et Blanc ont deux points seulement de moins que la saison passée puisqu'à ce stade de la compétition, le MCO sous l'ère de Bououkaz avait treize points. Il a aussi trois points de plus que la saison 2015-2016. Sous la présidence de Baba, c'est l'entraîneur Omar Belatoui qui avait réussi à réaliser le meilleur départ avec dix-huit points à l'issue de la neuvième journée du championnat de la saison 2016-2017.
