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Belmadi : «Après chaque performance des Verts, il y a un laisser-aller»
Publié dans Le Buteur le 02 - 11 - 2010

«Je ne suis pas candidat pour le poste de sélectionneur car Benchikha doit avoir le temps de travailler».
«Je ne vois Belhadj et Mansouri qu'en coup de vent».
Djamel Belmadi le joueur a dû arrêter prématurément sa carrière à cause d'une blessure récurrente au genou. Ce n'était pas plus mal puisqu'il a donné naissance à Djamel Belmadi l'entraîneur. Pour sa première saison, il a réussi la prouesse de faire accéder Lakhouiya en première division qatarie. En cette deuxième saison, il réalise déjà un petit exploit : son équipe, qui en est pourtant à sa première participation en première division, est leader du championnat. Lakhouiya s'est même permis de battre Al Khour, entrainé par Alain Perrin, à l'extérieur de surcroît. La «patte» de Belmadi y est incontestable.
Au début de la saison, vous attendiez-vous à un tel parcours en première division avec Lakhouiya ?
Dans le football, tout est possible. J'avais confiance en les capacités de mes joueurs. C'était un groupe qui avait déjà montré de la qualité la saison dernière, ce qui lui avait permis de réaliser l'accession. Je savais que l'erreur serait de le chambouler. Donc, j'avais opté pour un renforcement avec quelques éléments d'expérience. Cela donne ses fruits pour l'instant. Pour répondre à votre question, je savais que nous avions une bonne équipe, mais je vous mentirais si je vous disais que je m'attendais à un tel début.
Quel est le secret de cette réussite ?
On m'a posé plusieurs fois cette question et je donne toujours la même réponse : le travail et le sérieux. Je ne pense pas avoir inventé quelque chose. De plus, les joueurs se donnent à fond pour prouver qu'ils méritent d'être présents parmi l'élite. Mon rôle est de fédérer les forces du groupe et d'en tirer le meilleur. Donc, le secret est tout simplement le labeur de tous ceux qui forment ce club.
Vous avez recruté votre ancien coéquipier à Valenciennes, le Marocain Abdeslam Ouaddou, pour en faire le capitaine d'équipe. Quelles sont donc les qualités que vous avez appréciées chez lui pour en faire le meneur de la troupe ?
Du temps où nous jouions ensemble à Valenciennes, nous étions déjà très proches. Nous partageons beaucoup de points de vue et la même conception du travail professionnel. J'ai donc pensé à lui pour le renforcement de l'équipe. D'ailleurs, tous ceux que j'ai recrutés sont des joueurs avec qui j'ai joué ou contre lesquels j'ai joué, et dont je connais donc les qualités sportives et humaines.
Pensez-vous poursuivre ce parcours jusqu'à la fin de la saison ?
Nous l'espérons. Nous allons continuer à jouer comme nous le faisons avec comme objectif d'aborder chaque match pour le gagner. Avant de débuter le championnat, nous avons déjà donné un aperçu de notre valeur dans la Coupe du Prince où nous avions atteint la finale. Nous tâcherons donc de poursuivre notre parcours sans complexe aucun et avec la même volonté de réaliser les meilleures performances possibles.
Que pensez-vous du rendement des deux joueurs algériens évoluant dans le championnat du Qatar ? Tout d'abord, Nadir Belhadj, l'une des nouvelles recrues d'Al Sadd…
C'est un joueur qui peut ramener beaucoup à son équipe grâce à ses qualités indéniables. Dans son rôle, il est l'un des meilleurs. Et puis, il faut reconnaître qu'il est dans un club très professionnel ici au Qatar.
Belhadj n'a pas été convoqué pour le prochain stage. Rejoignez-vous l'avis de ceux qui pensent qu'il a régressé depuis qu'il joue au Qatar ?
Il est vrai que le championnat du Qatar est très loin du niveau de la Premier League. Il ne faut pas dire de bêtises. Il est donc certain que Belhadj ne pourra pas affronter des adversaires de l'envergure de ceux qu'il affrontait la saison passée, surtout sur le plan physique. On ne sait pas si cela déteint sur sa forme. En tout cas, il est sûr que c'est un élément de valeur qui a beaucoup de qualités et qui peut évoluer dans différents registres.
Il y a aussi Yazid Mansouri, avec qui vous aviez joué en sélection, qui a signé à Al Siliya…
Depuis le début de la saison, il a été blessé à deux reprises, ce qui fait qu'il n'a pas pu donner la pleine mesure de son talent. Ce n'est pas trop tard pour autant. Il a à présent 32 ans et, au poste qui est le sien, il peut encore jouer pour deux ou trois années.
Avez-vous l'occasion de croiser ces deux joueurs ?
Très rarement car mon métier d'entraîneur prend beaucoup de mon temps. A chaque fois que je les croise, c'est vraiment à la va-vite. Hier, j'ai vu Mansouri, mais encore une fois en coup de vent. Il faudra que nous trouvions un moment pour manger ensemble et discuter avec convivialité à bâtons rompus. C'est juste une question de planning. Il faudra qu'on se voie un jour.
La transition est faite avec la sélection nationale qui, après la Coupe du monde, a connu un recul sur le plan des résultats. A quoi attribuez-vous cette situation ?
Les joueurs ne sont pas les seuls à incriminer. Après chaque grande performance des Verts, il y a un laisser-aller à tous les niveaux. Donc, je pense que tout le monde a sa part de responsabilité dans cette situation. On n'a pas pris les mesures qu'il faut pour gérer l'après-Coupe du monde et prévenir tous les soucis qui sont intervenus. C'est une question de rigueur. Là, on est retombé encore une fois dans les mêmes travers.
Est-ce le même cas qu'après la CAN-2004 durant laquelle l'Algérie avait réussi de belles performances qui avaient redonné espoir au peuple algérien ?
C'est cela à quoi je fais allusion. Nous avions la possibilité de faire de belles choses après cette CAN-là, mais tout a été gâché à cause d'un laisser-aller dans la gestion de l'après-compétition. Donc, il ne s'agit pas d'une première. On constate que, malheureusement, les leçons n'ont pas été tirées et que les mêmes erreurs sont commises.
Pensez-vous pour autant que la qualification pour la CAN est sérieusement compromise ?
Tant que ce n'est pas terminé, tout est encore possible. Les Algériens sont encore capables de se qualifier puisqu'il reste encore quatre matches. Cependant, il faudra y mettre plus de rigueur et de volonté.
Vous arrive-t-il de discuter avec Ouaddou de la perspective du match Algérie–Maroc ?
Non, pas du tout. Nous avions parlé de cela après le tirage au sort, mais jamais depuis. Entre les entraînements, les matches et les obligations de chacun, nous n'avons pas beaucoup de temps pour discuter de sujets hors travail.
Maintenant que vous être reconverti en entraîneur, pensez-vous être candidat, à moyen ou long terme, au poste de sélectionneur national vu que vous avez l'avantage d'avoir un vécu de joueur international et d'être passé par de grands clubs…
Si je postule à être sélectionneur, est-ce à dire qu'il faudra à nouveau changer de sélectionneur ? Ce serait absurde de changer un entraîneur après seulement un seul match ! Moi, je suis partisan de la stabilité.
La question était précise : une candidature à moyen ou long terme, pas à court terme…
Dans ce cas-là, l'option est envisageable. J'ai toujours dit que c'est un honneur et un devoir pour moi de servir mon pays, sous quelque forme que ce soit. Lorsque je pourrais apporter quelque chose à la sélection, je serai disponible.
Personnellement, êtes-vous pour l'entraîneur algérien ou bien pour l'entraîneur étranger ?
C'est un faux débat. Je suis pour un entraîneur compétent, voilà tout. Il faut mettre la compétence comme critère principal. Je ne peux dire s'il faut un entraîneur local, car je ne connais pas les entraîneurs travaillant en Algérie, ou un entraîneur étranger. Seule la compétence devrait primer pour départager les candidats.
Cela vous fait quoi d'être entraîneur à un si jeune âge ?
Ma fierté est qu'à 34 ans, je suis le seul entraîneur algérien et même arabe à exercer à la tête d'une équipe du championnat du Qatar. Les autres entraîneurs ont tous déjà un nom dans le métier et ont l'âge d'être mon père. Cela démontre bien que l'Algérien est capable de s'imposer parmi les grands, à condition qu'il travaille et fasse preuve d'humilité. L'entraîneur algérien peut s'affirmer à un haut niveau. Il faut juste qu'il croie en ses possibilités et qu'il soit décomplexé par rapport aux entraîneurs européens.
Un dernier mot pour le public algérien, qui suit votre parcours ?
J'ai toujours bénéficié d'une très grande estime de la part du peuple algérien et je suis heureux à chaque occasion qui se présente à moi pour le saluer. Je suis honoré d'apprendre que mes performances avec mon club sont suivies et appréciées. Je passe au peuple algérien mes chaleureuses salutations.


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