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Hammar Ziri «Chez moi, on m'appelle Dziri !»
Publié dans Le Buteur le 18 - 12 - 2011

«Je suis encore jeune, je ne veux pas brûler les étapes.»
Il est Algérien et rouquin ! Cela pour dire que Hammar Ziri porte bien son nom. L'attaquant de 19 ans, qui a paraphé jeudi dernier son premier contrat professionnel avec Nancy-Lorraine comme nous le révélions ici en exclusivité, compte déjà plusieurs sélections avec l'EN U17 et une participation au Mondial de la catégorie en 2009 dont il ne garde pas forcément de bons souvenirs. Le Rouquin, qui pointe le bout de son nez en Ligue 1 française, a choisi La Gazette du Fennec pour dire son bonheur d'être passé pro. L'échange ne manque pas de détails croustillants. Savourez, c'est tout frais !
Vous venez de signer votre premier contrat professionnel avec l'AS Nancy-Lorraine, le bonheur doit être à la hauteur de l'ambition…
(Enthousiaste) Je suis naturellement content. C'est un premier objectif qui se réalise. J'avais beaucoup bossé pour réussir cette promotion. Je me dis après coup que j'ai bien fait mon boulot. Il reste encore du chemin à faire, mais j'en tire quand même une toute petite satisfaction.
Cette ascension était-ce dans l'air du temps, ou elle s'est faite comme ça du jour au lendemain ?
Non, non ! En fait, c'était en négociations depuis quelque temps.
Ça remonte à quand ?
A avant le match face au PSG. Le club avait des projets pour moi. Mon agent (Karim Aklil, ndlr) s'est chargé de mener les négociations. Ça a débouché sur un accord pour un contrat de 3 ans. Je crois que tout le monde est content, moi le premier.
Les négociations se sont prolongées dans le temps, est-ce à dire que vous avez négocié serré ?
Pas spécialement. Comme je l'ai dit, c'est mon agent qui a mené les négociations. Il connaît son boulot. Après, il y avait forcément quelques détails à négocier. Ça a pris le temps que ça a pris, mais l'essentiel est qu'on soit parvenus à un accord au bout.
L'entraîneur Jean Fernandez a sans doute pesé dans tout ça…
Assurément. Il me parle beaucoup. Avec lui, j'ai le sentiment de progresser. Il m'a pris dans le groupe au Parc des Princes alors que j'étais encore chez les jeunes. Son discours est toujours motivant. Il m'a pris en aparté et m'a dit les yeux dans les yeux : «Ton avenir est ici à Nancy.» C'est le genre de discours qu'on aime entendre.
Parce que vous aviez l'opportunité d'aller ailleurs ?
Absolument. Ce n'est pas un choix par défaut. J'ai signé mon contrat par conviction. Il y avait d'autres pistes, mais comme l'a dit le coach, mon avenir est à Nancy. Je m'y plais. Je sais qu'ici, il y a l'opportunité de passer un cap.
Quels étaient les autres choix qui s'offraient à vous ?
Franchement, je n'ai pas tous les détails. Comme je l'ai dit, c'est mon agent qui s'en était occupé, mais je sais qu'il y avait des touches en Angleterre. Je n'ai pas cherché à en savoir plus, dès lors que dans ma tête, un départ de Nancy n'était pas à l'ordre du jour.
Quelle est la prochaine étape maintenant ?
C'est de continuer à bosser. J'ai envie de gagner en temps de jeu. Disons grignoter d'abord quelques minutes pour commencer. Jusqu'ici, je ne faisais que m'entraîner avec le groupe pro. J'ai été appelé quelques fois pour les matches, mais on ne m'a pas encore fait jouer. On a attendu sans doute que je signe mon contrat. Je ne m'impatiente pas, cela étant dit. Je sais que ça viendra progressivement.
Vous avez été retenu face au PSG au Parc des Princes, vous ne vous êtes pas dit dans un coin de votre tête «qu'est-ce que je f… ici» ?
(Rires) Non. Au contraire, je me suis senti privilégié. J'étais, certes, dans ma bulle, mais j'étais heureux de cette convocation. Déjà que toute la semaine je m'entraînais avec le groupe pro, donc lorsque le coach m'avait annoncé que j'allais être pris dans le groupe, ça été comme un couronnement d'une semaine d'abnégation.
Vous vous attendiez à jouer ?
Non. Le coach m'en avait parlé avant. Donc, je ne me faisais pas d'illusions.
Vous êtes né à Akbou dans la wilaya de Béjaia, vous y aller ?
Oui, souvent. J'ai passé une partie de mon enfance là-bas. Je reste attaché au pays. J'ai même fait un passage à la JSMB en jeunes. J'y suis resté un an.
Ça s'est passé comment ?
Très bien. Je m'y plaisais beaucoup. Mais j'ai dû rentrer en France. M. Tiab voulait vraiment que je reste, mais les circonstances ont fait que je parte au bout d'un an. Ce qui n'altère pas les beaux souvenirs que je garde du club et du pays.
Ziri, on peut dire que vous portez bien votre nom…
Ah oui ! Chez moi, on m'appelle Dziri (Rires).
En référence à qui ?
A Bilel Dziri ! Un super joueur.
Vous avez joué le Mondial U17 en 2009 avec la sélection d'Algérie, quels souvenirs en gardez-vous ?
(Sec) De mauvais souvenirs ! J'ai dû me bagarrer pour avoir l'autorisation de mon club. J'ai joué tous les matches de qualifications et, au bout, on me met sur la touche sous prétexte que je n'entrais pas dans les choix tactiques. Ça m'a dégoûté. Depuis, j'ai tiré un trait.
Sur la sélection ?
Nuance ! Il ne faut pas généraliser. Je parlais des sélections jeunes. J'en ai eu ma dose. Mais après, cela ne veut pas dire que je tire un trait sur le maillot de l'Algérie. Le porter à nouveau sera une immense fierté.
Mais pas en jeunes…
Non.
On dit que l'adjoint du sélectionneur national, Nordine Kourichi, s'intéresse de près à vous, est-ce vrai ?
C'est ce qu'on m'a dit. Personnellement, il n'y a jamais eu de contact, ce qui fait que je ne peux rien avancer. Peut-être qu'il est venu me superviser en privé. J'en ai entendu parler, après, je préfère ne rien affirmer au risque de dire n'importe quoi.
L'EN A constitue t-elle un objectif ?
A moyen terme, oui. Je sais que je dois encore bosser pour mériter une sélection. Je veux m'imposer et non être imposé. Là aussi, je ne m'impatiente pas. Ça prendra le temps que ça prendra. Je suis encore jeune, je ne veux pas griller les étapes.
Ryad Boudebouz a intégré les rangs de la sélection
à 19 ans, pourquoi pas vous ?
Ryad est arrivé en sélection avec beaucoup de matchs dans les jambes. Il s'était déjà fait un nom en Ligue 1. Moi, je n'en suis pas encore là.
Avez-vous des contacts avec des joueurs de la sélection ?
Je connais Karim Ziani. On habitait le même quartier. On s'envoie des textos de temps à autre. Je me souviens qu'il m'avait appelé lorsque j'étais au Nigeria avec les U17 pour prendre de mes nouvelles et me souhaiter bon courage pour le Mondial. Je connais aussi Ryad Boudebouz. Comme je vous l'ai dit, on a le même agent.


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