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Kadir ou le destin d'un footballeur qui a failli devenir policier
Publié dans Le Buteur le 19 - 03 - 2012

Cannes, Amiens puis Valenciennes, trois étapes vers le Mondial .
Son histoire avec l'EN Espoirs.
SON PARCOURS, UN CONTE DE FEES
Cannes, Amiens puis Valenciennes, trois étapes vers le Mondial
De La MEDE (club de la région de Martigues, non loin de Marseille), en passant par le FC Martigues où il a été formé, Foued Kadir ne savait pas qu'un jour il allait devenir l'un des meilleurs joueurs de la Ligue 1 à son poste. Arrivé en Ligue 1 à 27 ans, date de sa première sélection en équipe d'Algérie, Foued, qui avait pourtant signé sa première licence de footballeur à l'âge de... 5 ans, a mis du temps pour arriver au plus haut niveau du football français. Après avoir gravi, «tranquille» comme il aime bien le dire avec son accent marseillais, les échelons, le Martégal de naissance avait galéré avant de découvrir le monde professionnel en 2004 à l'AS Cannes. Après trois belles saisons en Côte d'Azur, il a été repéré par les recruteurs d'Amiens, en 2007. Il jouait à cette époque-là en Ligue 2. Kadir s'impose et fait parler de lui. C'est ainsi qu'il a décroché un contrat pro en Ligue 1 à Valenciennes FC, en juin 2009. Trahi par son manque de rythme et de solidité physique, il a mis du temps pour gagner sa place au sein de l'échiquier de l'ex-coach de VA, Philipe Montanier, mais sa belle fin de saison 2010 n'a pas échappé à l'ex-sélectionneur de l'EN, Rabah Saâdane. Ce dernier est allé le superviser à Monaco quelques jours avant de rendre sa liste des mondialistes. Ebahi par les qualités techniques et la polyvalence du milieu offensif valenciennois, il avait donc décidé de le sélectionner pour la Coupe du monde 2010.
Valenciennes lui a ouvert les portes de l'EN
De la Promotion Honneur à la Ligue 1, Foued Kadir n'a jamais renoncé. Arrivé en 2009 à Valenciennes, en provenance d'Amiens, l'Algérien est parvenu, grâce son sérieux et son talent, à gagner la confiance de son entraîneur, Philippe Montanier. Petit à petit, il a commencé à augmenter son temps de jeu et c'est après avoir pu enchaîner des titularisations à Valenciennes qu'il s'est ouvert grandes les portes de l'EN. Foued a ainsi réalisé son rêve d'enfance, celui de participer avec son pays d'origine à une phase finale de Coupe du monde.
Il voulait devenir flic, son père l'a sauvé
A 18 ans lorsqu'il avait quitté le centre de formation de Martigues, Foued Kadir, qui préparait son bac, ne s'était pas donné beaucoup de chances de réussir sa carrière. Après quelques essais ici et là, Kadir, qui a atterri en Promotion Honneur (une division de très bas niveau), avait songé à tout laisser tomber. Il a même envisagé d'intégrer la police. C'est là que son père aura été déterminant dans sa carrière. Ammi Lahcen Kadir est intervenu pour sauver son fils et l'orienter vers une carrière professionnelle qui s'est avérée prolifique.
Montanier l'a fait sortir de l'anonymat
Brillant lors d'un match Amiens-Boulogne en Ligue 2, Foued Kadir ne savait pas trop qu'il venait là de disputer son match de gloire puisque séduit par sa qualité technique et son sens de combativité, le coach Philipe Montanier, alors entraîneur de Boulogne-sur-Mer, pendant ce temps-là, a ordonné aux dirigeants valenciennois de l'engager. Après l'avoir bien su l'utiliser en lui donnant bien le temps de s'acclimater au rythme et au niveau de la Ligue A, l'actuel entraîneur de Liassine Cadamuro à la Real Sociedad a fait de lui un joueur indispensable. C'est lui qui lui a fait découvrir le haut niveau et, du coup, lui a montré la voie du Mondial. «Le coach Montanier, je lui dois beaucoup, c'est le seul à avoir cru en moi.»
L'EQUIPE NATIONALE
Son histoire avec l'EN Espoirs
Pour ceux qui ne le savent pas, Foued Kadir était présélectionné en Espoirs avant même qu'il ne soit appelé par Rabah Saâdane pour intégrer la sélection quelques semaines avant le Mondial. Cela remonte à la saison 2004-2005. C'était lors d'un stage de prospection organisé à Paris pour évaluer quelques joueurs évoluant en France à même de renforcer la sélection des U23. Kadir se rappelle qu'il était en compagnie de Kamel Ghilas et Adlène Guedioura : «C'est vrai, j'avais pris part à ce match à Paris. Il y avait Ghilas et Guedioura avec moi. C'était lorsque j'avais rejoint l'AS Cannes. Après, il n'y a pas eu de suite, on n'a pas fait appel à moi, j'étais dégoûté, j'avais tellement envie de porter le maillot. J'avais envie de tout arrêter, après je me suis dit que je devais continuer à faire le boulot pour un jour arriver en Equipe nationale A et, Hamdoulillah, j'y suis arrivé.»
«L'Irlande, son match de gloire»
Jusque-là inconnu du grand public, le milieu de terrain de Valenciennes, qui a été lancé dans le bain directement par Saâdane en amical contre l'Irlande à Dublin, avait séduit dès sa première apparition sous les couleurs de l'EN : «Malgré le fait qu'on aie perdu, ce match, je ne l'oublierais pas. C'était mes débuts avec l'EN. C'est là que j'ai senti vraiment que j'étais partie intégrante de la sélection. Je me suis dit, c'est ton jour de gloire, tu dois tout donner pour convaincre et, Hamdoulillah, ça s'est très bien passé sur le plan personnel.»
«L'Angleterre, sa référence»
Comme tous les joueurs de l'EN, Foued Kadir garde un souvenir impérissable, celui d'avoir défendu les couleurs de la sélection lors du dernier Mondial. Pour Foued, sa production de haut niveau fournie contre les Anglais reste sa référence : «Beaucoup de gens nous voyaient dévorer par les Anglais mais, croyez-moi qu'on était fiers de cette performance, c'est mon match référence.»
En 15 minutes, il a convaincu Saâdane
Aligné lors du dernier quart heure par le coach Saâdane dans ce duel joué contre l'Irlande en 2010, Foued Kadir a, grâce à sa polyvalence et sa rigueur tactique, tout de suite convaincu le sélectionneur contre les Irlandais. Le coach avait fait de lui un titulaire indiscutable sur le flanc droit durant la phase finale de la Coupe du monde 2010.
ATTACHEMENT A L'ALGERIE ET A L'ESS
l'éducation à l'algériennesa fierté
Il est l'un des rares joueurs de l'Equipe nationale à avoir visité l'Algérie à un âge très jeune. Foued Kadir évoque avec fierté son attachement pour le bled. Le pays, c'est dans le cœur. C'est une histoire d'éducation, avoue-t-il : «Lorsque j'étais jeune, je venais souvent avec mes parents au pays. C'est ce qui explique mon éducation très à l'algérienne. Et j'en suis sincèrement fier.»
«Les Verts et l'ESS, c'est sacré !»
Pour l'international algérien, Foued Kadir, l'Equipe nationale et l'ES Sétif, c'est sacré. Déjà très jeune, il était un supporteur invétéré des Verts. Il vivait, dit-il, les performances de l'EN avec ses tripes : «Je me souviens lorsque je regardais l'Equipe nationale, je vivais cela avec beaucoup d'émotion. Parfois, j'avais même envie de rentrer dans la télévision pour marquer ce but et soulager tout le monde. Pour l'ESS, c'est pareil, c'est un club familial. C'est mon papa qui m'a transmis cet amour pour cette équipe sétifienne.»
SES MOMENTS FORTS EN LIGUE 1
Il a failli opter pour le RC Lens
Foued Kadir nous a révélé qu'avant qu'il ne s'engage avec Valenciennes FC, le RC Lens le voulait à tout prix dans son effectif. Kadir, qui avait même été officiellement approché par les dirigeants sang et or, avant la signature du contrat avec le VAFC, ne regrette pas son choix puisque depuis, le club cher à Gervais Martel n'arrive pas à sortir la tête de l'eau en Ligue 2.
Son match contre Bordeaux en 2010 l'a libéré
Jusque-là peu utilisé par son coach, Foued Kadir s'est vu attribuer une chance au milieu de la saison 2009-2010 contre les Girondins de Bordeaux. Ce jour-là, Foued avait sorti le grand jeu. C'était le début d'une belle série de titularisations qui a fait de lui un joueur important dans l'échiquier valenciennois : «Ce n'était pas évident de jouer parce qu'il y avait un groupe bien en place qui fonctionnait bien avant mon arrivée. Le coach Montanier ne me faisait pas jouer mais dès qu'il m'a accordé ma chance, je l'ai bien saisie.»
Sa blessure face à Marseille, son pire souvenir
Auteur d'une fin de saison canon, Foued Kadir a confirmé tout le bien qu'on pensait de lui lors du Mondial avec l'Algérie. Courtisé par des clubs de la L1, à l'instar de Saint-Etienne et Bordeaux, Kadir a prôné la stabilité mais la suite n'a pas été du tout heureuse. Foudroyé par une blessure grave aux ligaments croisés du genou, contractée en tout début de saison 2010-2011 face à Marseille, Foued est resté six mois sans jouer. Le natif de Martigues a connu des moments pénibles. Au départ, il a douté fort de revenir, mais le soutien de sa famille ainsi que celui de ses amis l'ont aidé à surmonter cette épreuve terrible de sa carrière : «Je n'oublierai pas que je suis revenu de très loin. Ce n'était pas facile de surmonter tout cela. Mais encore une fois, mon père et ma famille étaient là pour m'aider à rebondir et effacer ce souvenir pénible.»
SA JEUNESSE ET SON ADOLESCENCE
Une enfance tranquille
Il est le plus jeune de ses trois sœurs aînées. Foued Kadir a été élevé dans un cadre très favorable. Son papa, qui veillait au grain, lui a inculqué les valeurs humaines basées sur le respect d'autrui. Encore une fois, Foued se dit chanceux d'avoir eu un père comme le sien : «J'ai eu une enfance tranquille, je n'avais à me plaindre de rien. Si je n'ai jamais eu de problème durant ma jeunesse, c'est grâce à ma famille et mon père en particulier.»
Moyen à l'école, brillant au foot
Comme tous les joueurs professionnels, rares sont ceux qui ont pu alterner études et sport. Foued Kadir n'était pas mauvais à l'école. Bien instruit, Foued, qui a dû se consacrer pleinement au foot au moment où il préparait son bac STT, se rappelle encore des bons moments de jeunesse passés à l'école : «A l'école, ça se passait plutôt bien, je n'étais pas un brillant élève, mais disons moyen. D'ailleurs, j'aurais pu continuer mes études si ma carrière n'avait pas été propulsée
par mon père.»
Calme et réservé plutôt qu'arrogant
Connu pour son tempérament particulier, un peu à l'image d'un homme isolé, Foued Kadir est taxé par certains d'arrogant. Finalement, on a découvert un homme calme, charmant qui refuse qu'on touche à sa dignité : «Ecoutez, je suis calme, c'est ma nature, je suis réservé, je suis comme ça. Je n'ai jamais été arrogant. Ça ne me ressemble pas, sincèrement. J'aime bien que les gens comprennent que parfois on n'a pas envie de parler, surtout lorsqu'il n'y a rien à dire.»
SES GOUTS
Chanter Aznavour, il le fait bien !
Foued Kadir aime bien le rap et les autres musiques de jeunes de sa génération, mais sa chanson préférée qu'il chante souvent est celle du célèbre chanteur français Charles Aznavour «Et pourtant». Foued, que nous avons abordé à ce propos, s'est avéré aussi très doué en terme musical.
Après un match, un verre de coca, s'il vous plaît !
C'est une habitude qu'il ne changera pas, reconnaît-il. Après chaque rencontre de football, Foued Kadir ne peut pas s'empêcher de prendre un Coca-Cola bien glacé pour remonter les gaz : «J'aime bien prendre un verre de coca après la fin d'un match. Ça me permet de me rafraîchir plus vite et de reprendre mes forces rapidement.»
Les lasagnes, son plat préféré
Kadir Foued aime bien la nourriture mais il fait de son mieux pour respecter le régime alimentaire sportif, indispensable pour bien gérer sa carrière de footballeur. Même s'il ne refuserait pas les friandises, son plat préféré, après bien sûr les recettes traditionnelles algériennes, c'est les lasagnes. Foued en raffole.
SES IDOLES ET SES PENCHANTS
Del Piero, c'est aussi son idole
En plus de Zinédine Zidane, dont il est fier pour les raisons évoquées à plusieurs reprises, Foued Kadir admire beaucoup l'ex-buteur de la Juventus de Turin, Alessandro Del Piero : «Zidane, c'est le meilleur joueur pour moi, je m'identifie à sa personnalité, mais j'aime bien aussi Del Piero. C'était l'une des mes idoles.»
Avec Sarkozy, il ne partira jamais en vacances
Dans une interview tac au tac, qui paraîtra dans l'une de nos prochaines éditions, Foued Kadir, à qui nous avons demandé quelle est la personnalité avec laquelle il n'aimerait pas partir en vacances, a répondu sans hésitation aucune : Sarkozy. Normal de la part d'un jeune beur d'origine algérienne.
Il n'aime pas qu'on le confonde avec Le Pen
Toujours dans ce jeu de questions insolites, Foued Kadir s'est montré, encore une fois allergique à l'extrême droit. A la question : avec qui vous ne voudrez pas que l'on vous confonde ? Kadir rétorque : Jean-Marie Le Pen ! Bien sûr pour les raisons que tout le monde en Algérie connaît.
Le Barça et le Camp Nou, son rêve le plus fou
Adepte du jeu à la barcelonaise, Foued Kadir ne cache pas sa flamme pour les Catalans de Lionel Messi. Pour le milieu de terrain de Valenciennes, porter les couleurs de ce prestigieux club reste un rêve fou : «C'est un régal de voir le Barça jouer, franchement on se sent dans une autre planète.»
SES OCCUPATIONS
La télé et le PES, ses passe-temps préférés
Afin de passer le temps et échapper au stress du quotidien sportif et des préparations d'avant-match, l'international algérien de Valenciennes, Foued Kadir, occupe son temps à regarder la télévision et à jouer quelques parties de PlayStation. C'est son passe-temps préféré : «J'aime bien regarder la télévision et m'adonner à des partie de PES avec la famille et mes amis, voilà.»
Les sorties nocturnes ? Non, merci !
Très à cheval concernant son hygiène de vie, Foued Kadir n'est pas un noctambule. Il aime bien faire la fête avec les amis mais jamais au détriment de sa carrière sportive : «La récupération est importante dans notre sport, les sorties nocturnes ne sont pas mon truc. Je fais de mon mieux pour bien gérer tout ça.»
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Kadir heureux de nous accueillir
A notre arrivée au centre d'entraînement de Valenciennes, Foued était déjà en plein boulot. Malgré cela, nous avons été accueillis comme il se doit, faut-il le signaler, par le responsable du service de presse du club, Maxime Parent. Une demi-heure après, Daniel Sanchez, le coach de VAFC, met fin à l'opposition programmée en fin de séance. C'est à ce moment que Foued arbore un large sourire, sort du groupe de ses camarades et se dirige directement vers nous pour nous serrer la main et nous souhaiter la bienvenue. Après les salutations d'usage, il nous demanda gentiment de l'attendre, quelques minutes, le temps qu'il prenne sa douche.
Il vient aux nouvelles du bled
Soucieux de ne pas nous faire trop attendre, Foued Kadir est revenu plus tôt qu'on le pensait, sachant qu'au programme, on avait prévu une virée au centre-ville pour être à l'aise et bavarder tranquillement. Après moins d'une demi-heure, Foued est sorti du vestiaire. Très à l'aise et souriant, il nous invitera à bord de sa voiture. Une fois installé, le Sétifien d'origine vient aux nouvelles du bled : «Ça fait plaisir de vous revoir, alors, dites-moi, le bled va bien ? La victoire a fait du bien peuple, j'imagine ?» Ce à quoi nous avons répondu : «Oui, Hamdoulillah, Foued. Ce succès de la Gambie a rassuré tout monde.» Soulagé, il lâche : «C'est bien, c'est le plus important. Tu sais khou, nos supporteurs méritent tout le bonheur du monde.»
Direction «La Scala»
Après bientôt trois ans passés à Valenciennes, Foued Kadir connaît parfaitement bien les coins de la ville du nord de la France. Servant de guide à l'envoyé spécial du Buteur, il nous a proposé de nous rendre à un restaurant du centre-ville, «La Scala». Après s'être bien installé sur place, Foued s'est donné à cœur joie, pendant plus d'une demi-heure, au jeu des questions-réponses. Très correct, il nous a, à chaque fois, répondu avec franchise et objectivité.
Fin de l'interview, la sieste au menu
De toutes ces rencontres avec nos confrères, jamais Foued Kadir n'a passé autant de temps avec un journaliste de la presse écrite. C'est lui-même qui nous l'a confirmé avant de nous demander gentiment de partir pour éviter de rater la sieste habituelle. Une manière élégante de nous séparer trouvée par le gentleman Foued.
Avant de nous séparer, il a tenu à s'assurer que nous étions bien installés
Malgré le fait qu'il doive rentrer chez lui pour se reposer, Foued Kadir a tenu à s'assurer que tout allait bien pour nous. Une fois rassuré par nos soins, il a quand même insisté à nous déposer au niveau du stade où le directeur du service de presse était à notre attente pour d'autres interviews et terminer la mission pour laquelle nous nous sommes déplacés à Valenciennes.
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Kadir vu par les Algériens de Valenciennes
«C'est notre fierté, il nous représente bien ici»
Lors de notre visite à Valenciennes, nous avons profité d'une rencontre autour d'un café avec quelques supporteurs du VAFC d'origine algérienne pour les interroger à propos de Foued Kadir. Admiratifs et surtout reconnaissants pour la bonne image d'un Algérien tranquille et professionnel qu'il véhicule, ils n'ont pas tari d'éloges sur les qualités humaines et sportives du milieu de terrain offensif valenciennois. «C'est une fierté pour nous que Foued Kadir soit le meilleur joueur de VAFC. Il donne l'image d'un Algérien qui bosse. On se déplace pour lui au stade. Il représente bien le drapeau national», dira Ahcen Ayad. Son ami, un jeune de Boghni, intervient : «Il est gentil, il ne refuse jamais une photo avec lui. C'est vraiment un homme humble et très courtois.»
Ses coéquipiers louent ses mérites
«Foued aime se mettre au service du collectif»
Même son de cloche pour les camarades de Foued Kadir que nous avons pu approcher à la fin de l''entraînement de mercredi matin. Unanimes à louer ses mérites dans ce beau parcours du VAFC en championnat malgré le revers subi il y a une semaine contre Saint-Etienne, ses équipiers, qui étaient pressés d'aller effectuer une séance de musculation au gymnase du club, avouent : «Kadir est un joueur précieux, c'est l'un des meilleurs en Ligue 1 à son poste. Pour résumer, c'est un bon technicien qui aime bien se mettre au service du collectif.»
Un groupe de fans du VAFC parle de Foued
«C'est un joueur qui incarne les valeurs de la région du Nord»
Les supporteurs de Valenciennes FC sont connus pour être des férus du beau jeu, mais ils aiment bien voir leurs favoris mouiller le maillot quelle que soit l'issue du résultat. En fin connaisseurs du ballon rond, ils savent aussi bien distinguer les joueurs dévoués aux couleurs du club. Interrogés par nos soins pour avoir leur avis sur l'international algérien Foued Kadir, certains supporteurs invétérés du VAFC nous diront : «Kadir a vraiment franchi un cap ici à Valenciennes. Depuis qu'il est chez nous, il n'arrête pas de progresser. En plus du fait qu'il est techniquement fort, Foued est très combatif sur le terrain. C'est très important pour nous. Il incarne les valeurs de la région du nord de la France et est connu pour sa persévérance et sa solidité dans les difficultés.»


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