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Amrous s'accroche au koursi : Marif choisit Belkheiri
Publié dans Le Buteur le 14 - 07 - 2009


L'AGO sera-t-elle validée ?
«Oui, on m'a contacté pour prendre la présidence»
La crise qui fait rage au Mouloudia n'est sûrement pas près de prendre fin. Ce constat a été fait hier lorsque le président Sadek Amrous passait à l'acte et organisait son assemblée générale ordinaire en matinée pour présenter son bilan moral et financier. Chose faite, les bilans de Amrous ont été bel et bien approuvés par les membres de l'AG. Seulement, tout le monde se demande si cette AG ordinaire sera validée par les instances concernées ou non. Une réponse que personne ne pourra avoir en l'état actuel des choses, mais une chose est sûre : ce sera compliqué. En effet, lors de cette AGO, le président Amrous a convoqué la majorité des membres de l'AG, sauf les huit que le président mouloudéen a décidé d'expulser dernièrement. Or, ces huit membres n'ont pas été écartés de l'AG car la DJSL n'a pas donné un significatif par écrit. En faisant une simple opération de calcul, il devait y avoir au moins 30 membres pour entamer les travaux de l'AG. Néanmoins, 22 membres ont fait l'impasse sur cette AGO, sans pour autant déléguer des représentants par procuration. Vingt d'entre eux sont contre Amrous, alors que trois autres sont d'anciens joueurs. Autrement dit, le quorum était très loin d'être atteint et cette assemblée générale n'aurait jamais dû avoir lieu. Amrous devait en effet prendre la décision de reporter cette AG de quarante-huit heures au moins comme cela a été fait pour l'AGEX qui, elle, a été programmée une semaine après son report pour absence de quorum. En tout cas, le dossier sera transféré au niveau de l'instance concernée pour validation ou annulation. Le traitement du dossier prendra quelque temps. En attendant, Amrous et ses proches collaborateurs retiendront leur souffle jusqu'au verdict de la DRAAG. Cette affaire vient s'ajouter à celle de l'AGEX tenue par la majorité des membres de l'AG en avril dernier. En somme, deux assemblées tenues, aucun verdict final, même si la DRAAG a validé la tenue et les résolutions de l'AGEX. C'est en tout cas la DJSL qui est à l'origine de tous ces problèmes, puisque les responsables de cette instance n'ont pas eu le courage de trancher de manière définitive, et ce, en laissant traîner les choses et pour l'AGEX et pour l'AGO maintenant.
H. R.
Belkheiri : «Oui, on m'a contacté pour prendre les destinées du club»
*
Alors M. Belkheiri, votre nom circule avec insistance dans l'entourage du club pour briguer sa tête…
Oui, je sais que mon nom circule dans l'entourage du club, mais jusqu'à présent, il n'y a rien de concret. Comme tout le monde le sait, notre Mouloudia va mal. Notre cher club est devenu malade. La preuve, tout le monde est au courant de ce qui s'est passé hier (dimanche dernier, NDLR) à la villa. Les supporters se bagarrent entre eux. Pour moi, c'est une honte, c'est un scandale.
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Avez-vous été contacté ?
Oui, j'ai été contacté. Il faut savoir aussi que ce n'est pas la première fois qu'on me contacte pour prendre en main le Mouloudia. Les contacts remontent à longtemps.
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A quand remonte le dernier contact ?
Le dernier contact remonte à une dizaine de jours seulement. Les véritables décideurs m'ont contacté pour me demander de me préparer pour la présidence du club.
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Peut-on connaître les personnes qui vous ont contacté ?
Honnêtement, non. Je suis vraiment désolé, je ne peux pas vous divulguer les noms des personnes qui m'ont contacté. Mais soyez sûr, ce sont les véritables décideurs.
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Etes-vous prêt à prendre le club en main ?
Oui, pourquoi pas. Je suis un Mouloudéen avant tout. Le Mouloudia est un sigle de patriotisme et de nationalisme. Ce qui se passe actuellement me fait mal. Si on a vraiment besoin de moi, je suis prêt à prendre les commandes, d'autant plus que je suis proche presque de toutes les tendances, que ce soit Djouad, Chaâbane Louanès ou les autres.
*
Il se passe pas mal de choses graves au sein du club ; quel est votre avis ?
Sincèrement, oui. Il se passe pas mal de choses graves au club. Ce qui s'est passé hier est une preuve déjà que ça va très mal. Il faut que tout le monde fasse passer l'intérêt du Mouloudia avant tout, mais malheureusement, ce n'est pas le cas. Au contraire, ils favorisent leurs intérêts personnels. C'est vraiment honteux. Et je parle de tout le monde.
*
Pouvez-vous être plus explicite ?
Oui, je parle de tout le monde, de tous les dirigeants du Mouloudia, les actuels dirigeants et leurs opposants. Ils doivent tous partir. A mon avis, ils ont humilié le club. J'irai plus loin encore. Ceux qui sont contre Amrous aujourd'hui étaient à ses côtés lors de l'AG de juin passé. Moi, je savais qu'on allait en arriver là. Et je veux préciser une chose.
*
Oui, allez-y !
Avant son élection, j'ai appelé Amrous à partir de Bruxelles, où je m'y trouvais, pour lui demander de ne pas se présenter. Je lui ai dit qu'il ne pourrait pas travailler correctement, du moins pas sur une longue période, mais il n'a pas pris mon conseil en considération.
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Si on comprend bien, Amrous est incapable de gérer le Mouloudia selon vous ?
Oui, c'est ça. Le Mouloudia est trop grand pour Amrous. Il ne peut pas gérer un grand club comme le Mouloudia. Certes, il est de bonne foi et il aime ce club, mais il est limité. Il ne faut pas oublier non plus que son frère Tayeb, que Dieu ait son âme, est décédé sous les couleurs du Mouloudia.
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Amrous a échoué alors ?
Oui, bien sûr qu'il a échoué. Je pense que Amrous a échoué sur tous les plans que ce soit moral, financier, et autres.
*
Quelle serait donc la solution pour sauver le club ?
C'est clair. Il faut qu'il y ait un changement radical au sein du Mouloudia. Il faut que tous ceux qui prétendent le diriger partent. La preuve, c'est le même groupe qui est à la tête du club depuis 2001 et les choses ont commencé à se dégrader depuis cette année-là. L'année où Sonatrach a lâché la section football. Pour cela, il faut un changement radical. Je vous donne une autre preuve.
*
Laquelle ?
Il faut aller voir à la DJSL pour constater que les anciens dirigeants n'ont jamais présenté leur bilan. C'est grave. Il y a eu beaucoup de trous financiers.
*
On vous laisse le soin de conclure…
Je profite de cette occasion, d'autant plus que moi, je ne parle qu'à travers la presse, pour demander aux supporters du Mouloudia de cesser de se chamailler entre eux à cause de telle ou telle personne. Ils sont en train de salir le Mouloudia et son image respectable. Cessons ces comportements pensons surtout à l'avenir de notre club.
Entretien réalisé par
Hamza Rahmouni
Amrous a dépensé 24 milliards
Durant la présentation de son bilan financier, Amrous a fait savoir à son auditoire que le club a dû débourser quelque chose comme 24 milliards de centimes pour la saison 2008-2009. A titre de comparaison, le Chabab de Belouizdad n'a déboursé que 10 milliards avec les résultats que l'on sait.
Le club a disposé d'une enveloppe de 21 milliards
Le premier responsable du Doyen a précisé par ailleurs qu'une enveloppe globale de 21 milliards a été réunie pour mener les Vert et Rouge à bon port au cours de cette saison.
Une dette de 4,3 milliards
Toujours au moment de la présentation de son bilan, Amrous a tenu à mettre en lumière la dette laissée par ses prédécesseurs qui, selon lui s'élevait à 4,3 milliards de centimes.
A défaut de Gaceb, Belkheiri, l'ultime recours de Marif
On en est toujours à vivre et à subir des relents de scandale dans la maison Mouloudia avec cette guerre de tranchées entre deux groupes qui n'arrivent pas à s'entendre sur l'essentiel, c'est-à-dire l'intérêt bien compris du club qui, en sus, doit s'atteler dans les jours à venir à sa préparation pour la saison prochaine. Une situation qui n'a fait, tout compte fait, qu'irriter les Mouloudéens, les vrais, notamment les plus anciens. Pour y mettre un terme, l'homme fort du Mouloudia, Rachid Marif, semble avoir pris la décision d'évincer les deux camps en lutte et proposer une troisième voie pour une sortie de crise rapide. Les noms ? Ahmed Gaceb et Tahar Belkheiri qui viennent d'être sollicités pour prendre la tête du Mouloudia. D'ailleurs, ces deux noms circulent avec insistance dans l'entourage du club, mais jusqu'à présent, comme tout le monde le constate, on en est toujours au statu quo. Personne ne sait ce qui va se passer tellement le flou est entier. Une chose est sûre : un changement aura bel et bien lieu à la tête du club.
H. R.
Il a tenu hier matin l'AGO au siège du club
Les bilans moral et financier de Amrous approuvés
Comme il l'avait déclaré il y a quelques jours, le président mouloudéen, Sadek Amrous, a contre vents et marées tenu l'assemblée générale ordinaire hier matin au siège du club sis à Chéraga. Le premier responsable du Doyen a donc présenté ses bilans moral et financier qui ont été approuvés sans surprise à l'unanimité par les membres de l'assemblée qui étaient au nombre de 51. Une liste qui comporte les noms de 43 membres plus huit autres munis de procurations. Parmi ceux qui étaient présents à l'assemblée, il y avait Mohamed Mekhazni, l'entraîneur des juniors, Brahim Bedbouda et Hamza Koudri. Ainsi, le bilan financier de Amrous est passé hier comme une lettre à la poste, en dépit de toutes les critiques dont il a fait l'objet ces derniers temps pour sa gestion du club jugée anarchique.
T. Che
Les primes de signature de Bedbouda, Daoud et Amroune seront revues à la hausse
Après un énième round de négociations avec les trois joueurs concernés, à savoir Brahim Bedbouda, Farid Daoud et Mohamed Amroune, le bras droit de Sadek Amrous a promis, hier, de revoir à la hausse leurs primes de signature. C'est grâce à l'intervention de Mohamed Mekhazni lequel a décidé de s'impliquer dans cette affaire que les trois joueurs devraient avoir gain de cause. Il faut rappeler que ces trois joueurs avaient reçu chacun une proposition de 100 millions de centimes, ce qui est dérisoire par rapport au potentiel de la jeune classe mouloudéenne. Désormais, grâce aux promesses faites par Omar Ghrib, les trois éléments devraient ainsi toucher presque le double de la prime initialement promise. Ce qui ne pourrait que les réjouir et surtout les rassurer, à quelques jours de l'entame du stage d'intersaison prévu en Pologne. Idem pour Nacim Bouchama qui avait reçu, lui aussi, des garanties de la part du bras droit de Amrous.
T. Che
Hier, journée relâche
Exceptionnellement, les joueurs du Mouloudia ont eu droit, hier, à toute une journée de repos, alors qu'ils avaient l'habitude de s'entraîner le matin à Bouchaoui et en toute fin d'après-midi à l'annexe du 5-Juillet.
Visite médicale au siège du club
A défaut de s'entraîner, les joueurs se sont rendus, hier, au siège du club pour passer la traditionnelle visite médicale dont s'est chargé le médecin de l'équipe. Tous les joueurs étaient concernés, à l'exception bien sûr de Babouche, Hadjadj et Bouabdallah qui ont encore brillé par leurs absences.


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