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Falcao : «Je ne suis pas une idole»
Publié dans Le Buteur le 29 - 05 - 2012

"C'est difficile à dire, mais je ne crois pas. J'ai beaucoup apporté cette saison, mais pour pouvoir devenir une idole, il faut laisser une empreinte et pour cela, il faut du temps."
Radamel Falcao, imaginiez-vous une fin de saison pareille quand vous êtes arrivé à l'Atlético de Madrid ? Certains disaient même que votre transfert à Madrid était une "erreur"…
Oui, je suis très heureux d'avoir réalisé une aussi belle saison. Et si tout n'a pas fonctionné comme nous l'espérions, j'ai toujours eu confiance de pouvoir atteindre la finale de l'Europa League et de la gagner. En définitive, tout s'est bien terminé pour l'équipe et pour moi.
Lors de la remise du trophée à Bucarest, après la victoire sur l'Athletic Bilbao, vous avez échangé quelques mots avec Michel Platini. Que vous a-t-il dit ?
Il a plaisanté sur le fait qu'on se retrouvait pour la même cérémonie, un an plus tard. Il m'a demandé ce que je faisais là, quelque chose comme ça. À vrai dire, même si c'est la deuxième fois consécutive que je remporte ce titre, la surprise est toujours aussi grande. Ce qu'une victoire comme ça génère est unique à chaque fois : la fête, la joie de toute une ville, les répercussions, les signes d'affection… Je ne peux avoir que des mots de reconnaissance.
Vous sentez-vous comme l'idole du club ?
C'est difficile à dire, mais je ne crois pas. J'ai beaucoup apporté cette saison, mais pour pouvoir devenir une idole, il faut laisser une empreinte et pour cela, il faut du temps. Je suis très aimé, mais je ne suis pas une idole, non.
Il semble peu probable que vous ayez le temps de laisser une empreinte, si l'on en croit ce qu'a dit Diego Simeone après la finale de l'UEFA Europa League à propos de votre départ inévitable…
Oui, j'ai entendu ce qu'a dit Simeone ainsi que les diverses rumeurs. La vérité, c'est que je ne sais rien à ce sujet. On verra, l'été va passer et nous allons en profiter pour savourer tranquillement le titre que nous venons de gagner avec le club. Plus que jamais, l'heure est à la tranquillité.
En Argentine, où vous avez joué et vécu pendant de nombreuses années, passer de River Plate à Boca Juniors et vice-versa est considéré comme une trahison. Est-ce la même chose en Espagne quand on va de l'Atlético au Real Madrid ?
Il y a une très grande rivalité entre les deux équipes, c'est évident. Je sais que des joueurs sont déjà passés d'un camp à l'autre, mais je peux vous le dire sincèrement : je ne pense pas à mon avenir actuellement. Nous venons juste de terminer l'Europa League et aujourd'hui, je suis concentré sur notre tournée en Colombie. Nous ne nous sommes pas du tout reposés. Pour l'instant, je profite du présent. Rien d'autre.
Parlons de votre jeu. Vous avez marqué des buts de la tête, du pied gauche, du droit, en retourné, en ciseau acrobatique… Vous manque-t-il quelque chose dans votre palette technique ?
Oui, les coups francs ! (rires) Voilà ce qu'il me manque, mais je vais m'y mettre. Ça fait un moment que j'y pense. Je crois que le moment est venu d'essayer. J'ai eu la chance d'avoir comme coéquipiers d'excellents tireurs de coups francs, comme Marcelo Gallardo. Je l'ai beaucoup observé. J'espère avoir ma chance assez vite.
En Espagne, vous êtes juste en dessous de Lionel Messi et de Cristiano Ronaldo. Rares sont ceux qui arrivent à rivaliser avec eux. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
J'ai reçu des éloges de pas mal de joueurs, c'est certain. En marge de la joie, je dirais que cela représente une responsabilité plus grande par rapport à l'avenir. C'est une motivation pour continuer de progresser et viser de nouveaux records.
En Colombie, les gens attendent depuis longtemps de vous voir en action. À part vos matches en sélection, ils n'en ont pas eu l'occasion. Comment ressentez-vous cette tournée dans votre propre pays ?
C'est quelque chose de très particulier pour moi d'être dans mon pays juste après avoir remporté l'Europa League. Avoir la possibilité de partager du bonheur avec le peuple colombien dans un moment aussi particulier, cela m'inspire beaucoup de sentiments agréables. J'ai reçu tellement de signes d'affection, de la part d'enfants, d'adultes… Les gens m'expriment leur fierté de voir que je fais honneur au drapeau colombien. Pour moi, c'est à la fois une surprise et une source de bonheur.
Pensez-vous évoluer un jour dans le championnat de Colombie, ou préféreriez-vous revenir à River Plate si vous étiez amené à évoluer en Amérique du Sud ?
Je l'ai déjà dit, mon objectif immédiat est de rester en Europe et de laisser une marque ici. On ne sait jamais de quoi le futur sera fait, mais aujourd'hui, je me vois difficilement jouer en Colombie. À River, pourquoi pas : j'aurais pu rester plus longtemps au club s'il ne s'était pas retrouvé dans une situation très difficile. Mais on verra avec le temps. Si Dieu le permet, je reviendrai à River.
Pourtant, on raconte qu'une fois, vous vous êtes teint les cheveux pour ressembler à Martín Palermo, joueur emblématique de Boca Juniors…
C'est vrai, oui ! (rires) C'était juste un pari à propos du clásico d'été. Si River perdait, je devais me teindre les cheveux comme Palermo. Depuis, on m'a beaucoup chambré à ce sujet. Bizarrement, je ne crois pas qu'il existe une photo de cet épisode (rires) !
Diego Simeone avait déjà été votre entraîneur en Argentine en 2008. Comment avez-vous évolué respectivement depuis cette époque ?
El Cholo continue de vivre le football avec la même passion. La différence, c'est qu'il a emmagasiné une expérience énorme en passant par différents clubs et différents championnats. Cela se voit à chaque instant. En ce qui me concerne, je dirais que je suis plus mature. J'ai grandi d'un point de vue footballistique et je me suis perfectionné. Dans la surface, mes décisions sont meilleures.
Pouvez-vous imaginer Simeone comme sélectionneur de l'Argentine ?
Oui, je crois que l'Argentine devra le prendre en compte à l'avenir. Il a joué en sélection pendant toute sa carrière, donc il connaît très bien l'ampleur du défi. Inutile de préciser que sur le plan des compétences, il a ce qu'il faut.
En parlant des entraîneurs argentins, José Pekerman a dit que Falcao "n'était pas le sauveur de la Colombie". Pensez-vous qu'il a dit cela pour essayer de vous enlever un peu de pression ?
Je suis d'accord avec lui. Les individualités ont leur poids, mais en club comme en sélection, ce sont les équipes qui gagnent les matches. Heureusement, il existe un groupe très fort en sélection. La plupart des internationaux colombiens évoluent dans des clubs importants en Europe. Ils arrivent au bon âge et avec une grande ambition de gagner. Je pense que nous avons atteint la maturité nécessaire pour réussir quelque chose.
Pour terminer, nous aimerions connaître votre avis sur Twitter. Quelle est votre relation avec ce nouveau moyen de communication ?
Au début, je n'osais pas trop l'utiliser, mais un ami a insisté et j'ai fini par aimer. C'est un bon outil pour interagir avec les fans. Aujourd'hui, j'ai environ 546 000 abonnés, c'est pas mal. Mais je ne suis pas le seul à l'utiliser à l'Atlético. Plusieurs de mes coéquipiers en profitent aussi !
Beaucoup de vos abonnés viennent justement de Colombie. Avez-vous un message à leur faire passer avant les prochains matches de qualifications contre le Pérou et l'Equateur ?
Oui, bien sûr. Qu'ils nous soutiennent et qu'ils soient avec nous comme ils l'ont toujours été. Nous aurons besoin du plus grand nombre de points possibles pour aller au Mondial.


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