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USO Amizour : Omar Oumbiche, nouveau président
Publié dans Le Buteur le 22 - 06 - 2013


«Donner toute son importance à la formation»
Omar Oumbiche, comme prévu, a été élu président du club amateur sportif CSA-USOA, nouveau pensionnaire de la division nationale Amateur, groupe centre, lors de l'assemblée générale élective qui s'est tenue mardi soir à la salle des délibérations au niveau de l'APC d'Amizour, En effet, en présence de P/APC d'Amizour et d'un représentant de la DJS de Béjaïa, les membres de l'AG ont élu leur nouveau président à l'unanimité à l'issue du vote à main levée. Omar Oumbiche a été plébiscité à la majorité absolue. Candidat unique à cette élection qui s'est déroulée en présence de 35 sur les 51 membres de l'AG, le nouveau président, un enfant du club, connaît bien la maison des Unionistes puisqu'il a été joueur, puis membre de bureau et enfin directeur technique. Omar Oumbiche, 55 ans, est un cadre au niveau d'Algérie télécom de Bejaia et également élu à l'APW. Le nouveau patron de l'USO Amizour aura à assurer les destinées de l'USOA pour une période de 4 ans, soit jusqu'en 2017. Il succède ainsi à Amer Aoughlis, démissionnaire, et devrait choisir dans les plus brefs délais ses collaborateurs. En outre, le staff administratif d'Oumbiche doit d'ores et déjà commencer l'opération recrutement et trouver les moyens financiers nécessaires afin que le club joue les premiers rôles et pourquoi ne pas réaliser une autre accession, pour se retrouver en ligue professionnelle, puisque tous les ingrédients sont réunis. Le nouveau président de l'USOA s'est dit très touché par cette confiance que lui ont témoignée les membres de l'AG, tout en souhaitant être à la hauteur de cette délicate mission qui consiste à continuer le projet tracé par le club avec l'aide de tout le monde. «Les portes sont ouvertes à toute personne capable d'apporter un plus à ce club, elle sera la bienvenue», dira-t-il. La seule préoccupation majeure actuelle du président ainsi que de tous les sportifs d'Amizour est le retard accumulé par les pouvoirs publics, notamment la DJS, pour le lancement des travaux de la construction d'une tribune, car dans l'état où il se trouve, le stade de Larbi-Touati ne réponds pas aux exigences de la compétition (8 000 places) et risque même de ne pas être homologué par ligue nationale pour la prochaine saison.
«Donner toute son importance à la formation»
Parmi les grandes ambitions du nouveau patron du club amizourois, donner toute l'importance qu'elle requiert à la formation, avec le souhait de construire dans les années à venir un véritable centre pour se faire, ce qui permettra à l'USOA de préparer les futurs joueurs séniors, au lieu de dépenser des fortunes pour des éléments moyens venus d'ailleurs.
«On jouera les premiers rôles la saison prochaine»
«Malgré notre statut de nouveau promu en Division nationale Amateur, l'USOA pourra jouer les premiers rôles la saison prochaine, en collaboration avec notre sponsor Hyundai représenté par l'enfant d'Amizour Kamel Aoughlis, nous allons construire une équipe compétitive, nous pensons renforcer l'équipe par d'autres éléments capables de faire la différence. Je fais de mon mieux pour instaurer un travail professionnel pour que la préparation se fasse dans les meilleures conditions possibles. Je suis confiant quant à nos possibilités de jouer les premiers rôles.»
«On va s'atteler à chercher d'autres partenaires»
Outre le sponsor Hyundai, le nouveau patron de l'USOA semble être décidé à ratisser très large pour convaincre d'autres sponsors pour assister l'USOA qui envisage de faire autre chose que de la figuration en DNA. «De grandes ambitions qui nécessitent des moyens, c'est dans cette perspective qu'une commission chargée de ce volet sera mise en place dans les prochains jours, avec pour mission de se rapprocher des différentes entreprises disponibles à travers la wilaya pour apporter l'aide au club à travers des contrats de sponsoring», nous dira-t-il.
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IRB Yakouren : Un club en plein renouveau
L'IRB Yakouren, qui évolue en championnat de Pré-Honneur de la Wilaya de Tizi-Ouzou, a raté cette saison de 2 points son accession. Lors de la saison 2011/2012, le club a terminé à la deuxième place du classement général. C'est dire la qualité du travail fourni le long de deux années d'existence. En réalité, l'IRB Yakouren est connu du public sportif depuis 1982, date de sa première création, malheureusement comme plusieurs clubs de l'époque, l'Itihad a observé une trêve à partir de 1989 pour une durée de 22 ans quand même. En 2011, une jeune équipe de jeunes à sa tête Abib Yacine, président du CSA, a repris le flambeau en réactivant le défunt IRBY sous la même appellation avec des ambitions autres. Aujourd'hui, le club figure parmi les grands clubs de la wilaya dans la formation et l'encadrement des jeunes. D'ailleurs, on y dénombre 800 sportifs inscrits et répartis sur 4 sections, à savoir le football, le karaté, le judo et l'athlétisme. L'équipe dirigeante a réussi le pari de faire évoluer ces nombreux athlètes dans de bonnes conditions, sans problèmes financiers. Dans les bureaux de la maison de la culture de la ville, attribuée au club, les trophées et les équipements trouvés témoignent de l'aisance du club et les moyens mis à la disposition des adhérents dans les différentes disciplines. Mais l'ambition première du staff dirigeant ne s'arrête pas à l'encadrement des sections et s'occuper de la logistique, cette même équipe ambitionne de redorer le blason de la ville de Yakouren, celui de ville touristique et sportive. On se souvient des stages d'oxygénation effectués par les équipes de l'élite nationale dans la ville. D'ailleurs, plusieurs infrastructures appartenant à des sociétés publiques sont actuellement en mode veille, ce dont pourrait profiter le club pour grandir.
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Abib Yacine, (pdt CSA/IRBY) : «On ambitionne de redonner à Yakouren sa vocation de pôle touristique et sportif»
Président, un premier tableau sur la situation qui prévaut à l'IRBY ?
Contrairement à la majorité des clubs de la Wilaya de Tizi Ouzou qui pataugent dans des problèmes financiers, nous avons passé une année sans accroc, nous avons même de l'argent dans nos caisses. On s'est débrouillés pour le faire. En plus, nos résultats techniques sont satisfaisants, puisqu'on est passés à deux points de l'accession. Nous avons passé une année à jouer à Fréha, Tizi Rached ou Azazga, en somme des SDF en attendant la réfection du vieux stade communal. Cette situation nous a des quelque peu pénalisés sur le plan résultats ».
Comme expliquez-vous votre relative aisance sur le plan des moyens comparé aux autres clubs de la wilaya ?
Nous avons pris l'initiative d'aller voir monsieur Djiar, l'ex-ministre de la Jeunesse et des Sports, pour lui exposer notre vision du sport dans la région et surtout il a adhéré à notre projet qui est de rendre à Yakouren sa vocation d'antan, à savoir un pôle touristique et sportif où se rendaient plein de clubs de l'élite pour se préparer avant le début de saison. Il nous a accordé une enveloppe financière de 16 milliards de centimes répartie entre trois projets. 7 milliards pour la réalisation d'une pelouse synthétique de 5ème génération pour l'ancien stade communal et dont le chantier est en cours de réalisation. 6 milliards pour la réalisation d'un centre sportif de proximité (CSP) qui jouera un rôle prépondérant pour l'encadrement et l'épanouissement du sport au niveau de la commune. Un autre cadre de travail qui viendra suppléer celui de l'IRBY qui ne sera que bénéfique pour notre club, voire même d'autres clubs de l'élite. Enfin, 3 milliards seront attribués pour la rénovation du camp de jeunes. Nous y réaliserons 3 salles pour le sport féminin. Ces trois projets sont en voie de réalisation.
Tout n'est pas parfait quand même ?
Comme il fallait s'y attendre, malheureusement nous avons tenté des partenariats avec de sociétés nationales comme Sonatrach qui possède un terrain et un bien immobilier en plein ville pour les colonies de vacances dont on pourrait jouir l'hiver pour créer une école de football et pourquoi pas faire venir des clubs pour un stage d'oxygénation. L'ETUSA et la SONACOME possèdent aussi des biens immobiliers restés sans utilisation. Il était question même d'une éventuelle subvention avec Sonacome qui a mis à notre disposition un immeuble que nous utilisons lors de nos regroupements ou même pour la restauration quotidienne des joueurs.
De quoi sera fait demain ?
D'autres projets sont en friche, mais on n'omettra pas de vous dire que nous sommes pratiquement à la limite de décrocher la réalisation d'une piscine olympique pour peu que les autorités locales adhèrent à nos projets.
Le mot de la fin ?
Il faut dire que notre tâche n'a pas été toujours facile. Nous rencontrons des réticences au niveau local. Certains responsables n'adhèrent toujours pas à notre vision du développement du sport et au-delà, c'est à dire du tourisme dans notre région. Clairement, nous en pâtissons et commençons à montrer des signes de fatigue et de découragement. En définitive, si c'est pour des projets ambitieux, je resterai à la tête du club, si c‘est pour s'occuper simplement de la logistique, alors là, je démissionnerai.
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OS El Kseur : L'Association des amis de l'OSEK est née
La ville d'El Kseur a de tout temps enfanté de grands joueurs de football, tels que Bouzid Dries, Rachid Baris, Mourad Amara, Hamid Rebache ainsi que des champions du monde et olympiques, à l'exemple de maître Sadek Ouaret, Soraya Hadad et Mohamed Bouheddou en judo, Nacim Hedroug pour le volley-ball et maitre Larabi Nordine, 6e dan de karaté. Cependant, dès qu'un joueur, un dirigeant ou un technicien quittent la scène du football ou d'une autre discipline sportive, il se retrouve oublié et marginalisé. Pour mettre fin à cette «carence», des anciens joueurs de l'OSEK, à leur tête Maitre Salim Khatri, qui a porté les couleurs de l'OSEK devenu par la suite président des Olympiens et actuellement membre de l'Assemblée générale, ont décidé de réagir et de créer une association des anciens joueurs et amis de l'OSEK. Les objectifs de cette association sont entre autres destinées à rassembler la grande famille du football, redynamiser le sport à El Kseur, soutenir l'OSEK moralement et financièrement afin qu'il retrouve son lustre d'antan et aider la jeunesse locale à s'épanouir. Il s'agira également de réhabiliter les anciens joueurs, les dirigeants, les supporters et les techniciens, puis d'être partie prenante pour le développement de l'équipe de football de la ville. Au regard de la longue période qu'ils ont eu à traverser, il s'agira pour cette association de soutenir moralement les techniciens qui travaillent dans l'ombre et enfin organiser des jubilés à la mémoire des pionniers du football à El Kseur, notamment ceux qui ne sont plus malheureusement de ce monde, eux qui ont tout sacrifié pour le développement du football dans cette ville. Lors de notre entrevue avec Saïdi Ahmed, secrétaire de ce qui s'appellera désormais l'AAOSEK, il nous a informé en exclusivité de la création de l'association des anciens joueurs de l'OSEK. «Notre Association est formée d'anciens sportifs, toutes disciplines confondues. Cette association consiste aussi à aider les dirigeants actuels afin de mener l'OSEK à bon port. On sera là pour les aider moralement et financièrement», nous dira, quant à lui, maître Khatri. A cet effet, une première AG s'est tenue dernièrement en présence de Nacer Abdeladim, 1er vice-président de l'APC d'El Kseur, et a vu l'élection d'un bureau de l'association. À El Kseur, les potentiels humain et financier existent, il suffira de les exploiter à bon escient. Cette sympathique ville mérite d'avoir une grande équipe qui soit à la hauteur de sa réputation au niveau national, et enfin penser à laisser de côté les luttes intestines qui n'ont fait que perdre à l'OSEK sa notoriété. Un pas vient d'être franchi par ces hommes qui veulent unir toute la famille et sortir l'OSEK de sa léthargie. Alors un appel est donc lancé aux élus, aux dirigeants, l'ensemble des joueurs, des entraîneurs et des supporters de s'unir pour un même objectif : redonner vie sur de nouvelles bases à l'Olympique d'El Kseur. Il ne nous reste qu'à souhaiter bon bonne chance à cette jeune association.
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Les membres du bureau de l'Association des Amis de l'OS El Kseur
Président : Maitre Salim Khatri
1er vice -président : Maitre Hamouche Abderrahmane
2eme vice-président : Maitre Khatri Hocine
Trésorier : Amrouche Djamel (commerçant)
Secrétaire général : Saïdi Ahmed (cadre de l'urbanisme)
Les autres membres :
Maitre Aloui Hakim, Hazougui Mohand (entrepreneur), Hedroug Fateh (entrepreneur), Djedri Farid (cadre de la formation professionnel), Rebache Hamid (fonctionnaire), Bouzid Dries (chauffeur), Khetas Cherif (infirmier).


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