Boulhabib – Simondi, c'est le clash ! Tout cela nous rappelle le feuilleton Garzitto. Il est l'un des plus malheureux de la soirée de mardi. Le coach du CSC a connu une profonde tristesse, au point de lâcher des larmes, même si ceux qui ne connaissent rien au football lui colle la responsabilité de l'élimination. Simondi ne semble pas gêné par cela, car il sait qu'on a tout fait pour lui barrer la route des demi-finale. Un commentaire sur cette élimination... C'est une vrai catastrophe, je ne m'attendais pas a un tel scénario, le plus pessimiste n'aurait pas imaginé une élimination de cette manière. On voulait poursuivre l'aventure et pourquoi ne pas aller chercher cette coupe, mais cette défaite éliminatoire est amère et difficile à digérer, surtout qu'on était les mieux placés pour passer sur le papier. Mais c'est ça le football, on vit des moments de bonheur parfois et y a aussi ceux de tristesse. La JSMC était aussi si forte au point d'éliminer le CSC ? J'ai mis mes joueurs en garde contre cette équipe de JSM Chéraga, mais le mal est déjà fait, on ne peut pas revenir en arrière, l'adversaire était plus volontaire que nous. Ses joueurs voulaient la victoire un peu plus que nous, je n'ai pas reconnu les miens dans ce match, ils étaient bouche bée sur le terrain et on ne méritait pas la victoire ce jour-là. L'adversaire n'était pas difficile, il était juste plus volontaire que nous, cette volonté, nous on ne l'avait pas ce jour-là, point barre. A votre avis, c'était quand le tournant du match ? Le plus qui m'a brûlé le cœur, c'est le deuxième but qu'on a encaissé de cette manière, c'est ce but qui nous a éliminés à vrai dire. Après notre égalisation, on s'est débarrassés de cette pression négative, on est revenus au score, mais le second but nous a fait beaucoup plus mal et nous a fait sortir de la course. Peut-on dire que vous assumez parfaitement cette élimination amère ? C'est vous qui le dites, moi j'ai un autre avis. C'est cet effectif qu'il y a actuellement, il souffre beaucoup de la fatigue et de la surcharge à cause de l'accumulation des matchs et ce parcours marathonien. Le choix des joueurs que j'ai fait était le plus adéquat à mon avis, et je ne pouvais pas trouver mieux, j'assume pleinement mes choix et mes responsabilités de cet effectif qui a affronté Chéraga, même si vous pensez qu'il y avait d'autres choix possibles, mais croyez-moi c'est tout ce qu'il y a au CSC. J'ai fait avec les moyens du bord, s'il n'y avait pas la fatigue et la programmation catastrophique, on aurait parlé autrement aujourd'hui. Enfin, un dernier mot pour les fans qui voient leur équipe rater encore la Coupe d'Algérie cette saison... Je voulais vraiment offrir la première Coupe d'Algérie à notre public, surtout après leur déplacement en nombre avec nous à Alger, ils nous ont soutenus tout au long des 90', mais malheureusement j'y peux rien. On a tout perdu mardi, pour leur comportement après le match, je les laisse à leurs remords. ----------- Boulhabib – Simondi, c'est le clash ! Il suffit d'une défaite et tout devient invivable à la maison CSC. Après le match de coupe de mardi dernier, beaucoup de choses sont arrivées, certains supporters se sont lâchés allant même à insulter l'ensemble des joueurs ainsi que leur staff technique qui a eu la grosse part des reproches et mots outranciers. Le coach Simondi a eu droit lui aussi à des mots déplacés de son directeur général qui ne l'a pas épargné. Boulhabib qui choisit généralement les manières peu chevaleresques pour exprimer sa colère reproche à l'actionnaire majoritaire, le Groupe Tassili, le choix de Simondi. Cela veut dire que Boulhabib s'en lave déjà les mains de cette défaite et ne veut en aucun cas assumer cette élimination. Une seule certitude, on se dirige vers une nouvelle guerre entre Boulhabib et l'entraîneur en chef Simondi qui a été très affecté par le comportement de certains supporters. Tout cela nous rappelle le feuilleton Garzitto Tout ce qui arrive au CSC actuellement nous rappelle étrangement, ce qui est arrivé après la défaite face au RCA en championnat à la 11e journée. Le pauvre Garzitto a eu droit au même comportement et climat malsain après sa première contre-performance, c'était le début de la fin pour le Jurassien. Simondi vit aussi la même situation actuellement, il a quelques idées en tête à présent, il a vu certaines choses désagréables et il ne compte pas se laisser faire comme son compatriote. L'unique avantage de Simondi cette fois est qu'il a vécu ce genre de choses avant avec l'ESS, il a de l'expérience et ça ne sera pas facile pour les dirigeants constantinois cette fois-ci. Le CSC, un public en or et une équipe au pied d'argile Le doyen des clubs algériens est chanceux d'avoir un public formidable, impressionnant et capable de faire des miracles à n'importe quel moment pour son club, par contre son équipe n'a pas de cœur parfois, elle perd cette qualité et humilité devant des adversaires très moyens, comme mardi où 8 000 Sanfours, qui ont rallié Alger, sont rentrés la mort dans l'âme après avoir pleuré toutes les larmes de leurs corps après une défaite face à petit patelin appelé Chéraga. C'est grave et triste d'en arriver là. Les joueurs n'étaient pas à la hauteur de l'événement ; les dirigeants aussi n'ont pas joué le jeu comme il faut cette fois encore. On a trouvé des raisons pour pousser Lemerre à la sortie, on a fait de même aussi avec Garzitto, Simondi aussi aura le même traitement ! Malheureusement, le problème du CSC est ailleurs et non dans ses entraîneurs qui sont tous des gens honnêtes et corrects surtout. Houri ratera le MCO Le meneur de jeu Samy Houri va rater le match de demain face au MCO, l'ancien Stéphanois, sorti souffrant d'une élongation à l'arrière de la cuisse, risque de passer plus d'une semaine dans l'infirmerie. Le joueur est contraint au repos et cela jusqu'à nouvel ordre. La direction songe à geler les salaires ! Parfois le ridicule dépasse les bornes et devient très banal. D'après nos informations, la direction du CSC compte geler les salaires des joueurs, une décision qui donne le fou rire aux fans, car comment geler les salaires des joueurs alors que ces derniers n'ont rien touché depuis plus de quatre mois ! L'absence de Berthé en est la preuve, le Malien ne joue pas à cause de son argent.
