«Je n'ai jamais eu l'intention de bouder mon équipe» Maroci veut partir Rien ne va plus entre le milieu de terrain Aymen Madi et son entraîneur Azzedine Aït Djoudi ! Les raisons du clash sont liées au statut qu'occupe actuellement le joueur. Cela fait un bon bout de temps que Madi ne rentre plus dans les choix tactiques de son entraîneur, soit depuis le début de la phase retour. Une situation que le joueur supporte de moins en moins, à quelques semaines de la fin de la saison. Et pour manifester son mécontentement, Madi a carrément boycotté les deux dernières séances d'entraînement, celle de lundi et de mardi. Des absences qui n'ont pas fait plaisir à Azzedine Aït Djoudi. Et même si ce dernier a fait mine de rien, il sait que son joueur boude les entraînements. Il a même fait savoir à ses proches que Madi devra assumer ses actes et sera mis devant ses responsabilités. D'après la même source d'informations, la tension entre les deux hommes n'a pas baissé d'un cran en cette fin de semaine. A ce rythme, le joueur risque d'être écarté de la liste des 18 pour le Clasico de ce samedi. Il a songé à ne plus remettre les pieds à la JSK D'après les proches du joueur, Madi se sent quelque peu marginalisé depuis un moment. L'ex-buteur en Coupe d'Algérie face au MCO est persuadé qu'il a sa place dans le onze de Azzedine Aït Djoudi, en estimant qu'il a prouvé jusque-là, de quoi il était capable. Un point de vue que le coach ne partage pas en cette période. Azzedine Aït Djoudi a fait savoir dans son entourage que le statut qui sied le mieux à Madi est celui de remplaçant. Entre Beziouen, Aouedj, Bencherifa et les jeunes qui émergent, Aymen devra patienter davantage, pour s'imposer dans le onze. Et c'était sur un coup de tête que le milieu de terrain avait songé à ne plus remettre les pieds à la JSK, avant de revenir à de meilleurs sentiments. Il ne sera pas convoqué pour le Clasico Aux dernières nouvelles, et d'après la séance d'entraînement d'hier, Aymen Madi ne sera pas convoqué pour le Clasico de ce samedi contre le MCA. Et c'est l'entraîneur en chef Azzedine Aït Djoudi qui en a décidé ainsi. Le coach refuse de faire appel à un joueur qui a fait l'impasse sur 2 séances d'entraînement sans la moindre justification. Du côté de la direction, on considère que Madi a manqué de professionnalisme en agissant de la sorte ; par conséquent, personne n'avait l'intention de plaider en sa faveur. L'affaire Madi risque d'être la première étincelle Il semblerait que l'affaire Madi ne soit qu'une première étincelle. Et pour cause, ça grogne fort sur le banc de touche de la JSK. Nombreux sont ceux qui restent insatisfaits de leur situation. En plus de Madi, Messaâdia, Si Salem, Fergane et Zabiaa veulent eux aussi avoir leur chance, à quelques journées de la fin du championnat. Si leurs situations ne s'améliorent pas, ils risqueraient de claquer la porte à n'importe quel moment. C'est au coach de faire en sorte de calmer ses joueurs pour la stabilité de son groupe. «Je n'ai jamais eu l'intention de bouder mon équipe» Ayant raté les deux premiers jours d'entraînement, le milieu de terrain, Aymen Madi, que nous avons sollicité hier matin, nous a révélé qu'il souffrait d'une forte grippe et qu'il n'a jamais songé à bouder son équipe laquelle prépare sereinement le match face au Mouloudia d'Alger : «Après le match face à l'ESS, j'ai attrapé froid. J'ai souffert d'une forte grippe qui m'a cloué au lit. J'ai entendu dire que je boudais l'équipe. C'est faux ! Je n'ai jamais eu l'intention de le faire. Nous allons préparer sereinement le match du Mouloudia. J'espère qu'on sera à la hauteur.» Il reprend les entraînements Le meneur de jeu, Aymen Madi, qui a raté les deux premières séances d'entraînement à cause d'une forte grippe, a repris hier soir le chemin des entraînements. Il s'est entraîné le plus normalement du monde avec le groupe. ---------------------------------- Hannachi refuse toujours de lui verser ses mensualités Maroci veut partir Une autre affaire a éclaté il y a moins d'une semaine à la JSK, celle des salaires impayés. Comme tout le monde le sait, le président Hannachi avait privé 3 joueurs de leurs salaires, dont le milieu récupérateur Tayeb Maroci. Le natif de Maghnia était stupéfait d'apprendre que la direction ne lui avait pas versé son mois de salaire, au moment où le reste de ses partenaires avaient été régularisés le plus normalement du monde. Aussitôt, Maroci a pris attache avec le secrétaire Ali Ouali, afin d'avoir des éclaircissements sur sa situation. Le secrétaire en question lui a fait savoir que c'est le président Hannachi qui a refusé de le régulariser, après plusieurs mois de convalescence. Ali Ouali lui a également expliqué que Hannachi ne payait jamais les joueurs blessés, ce qui a soulevé la colère de Maroci. Face à cet état de choses, le joueur en question n'a pas manqué l'occasion de menacer ses dirigeants de quitter le club au terme de la saison qui coïncidera avec la fin de son contrat. On lui a signifié que c'était à la CNAS de payer son salaire D'après la même source d'informations, Ali Ouali a clairement expliqué à Maroci que c'était à la Caisse nationale des assurances de le payer et non au club, du moment qu'il n'était pas disponible pour la JSK. Toutefois, ce qu'il faut savoir, c'est que la CNAS ne prend pas en charge les salaires exorbitants des joueurs qui touchent plus de 100 millions de centimes/mois, la CNAS n'assure, dans ces cas-là, qu'un pourcentage du salaire. D'après nos sources, Maroci touchera moins de 10 millions de centimes comme indemnités. Ce qui explique son désarroi. Messaâdia a lui aussi le moral à plat Il semblerait que Tayeb Maroci ne soit pas le seul joueur abattu à la JSK, puisque l'attaquant Ahmed Messaâdia se trouve dans la même situation. Le Batnéen n'a pas été régularisé pour les mêmes motifs que son camarade. Pour rappel, Messaâdia avait contracté une blessure au mois de février dernier, ce qui l'a éloigné des entraînements durant 3 semaines. Par la suite, il a été traduit en conseil de discipline, après avoir refusé de signer l'avenant de la réduction de son salaire. Après tout ce qu'il vient de vivre ces dernières heures, Messaâdia n'a, lui aussi, pas trop le moral, à deux mois de la fin de la saison. D'autres cadres s'attendaient à une augmentation de salaire Une source digne de foi nous a confiés que même les cadres de l'équipe, qui avaient reçu leurs salaires, n'étaient pas très satisfaits du montant versé par la direction. Et pour cause, le président Hannachi ne leur a réglé qu'une seule mensualité, au moment où les joueurs réclamaient 3 mois de rémunération, y compris les primes des matches de Ligue 1 Mobilis, ainsi que celles de la Coupe d'Algérie. De plus, certains d'entre eux s'attendaient à une augmentation de salaire qui ne leur a finalement pas été accordée. ---------------------------------- La prime revue à la hausse de 5 millions de centimes Boumella promet 30 millions pour battre les Kabyles Relancé dans la course de la Ligue des Champions suite à la défaite des Sétifiens à Cirta, le président du Mouloudia a décidé de revoir à la hausse la prime du Clasico qu'il avait promis à ses joueurs. Afin de les motiver, Boumella allait offrir à chaque joueur 25 millions de centimes en cas de victoire sur les Kabyles. Comme les données ont changé, le premier responsable du club ajoutera donc cinq millions et porte ainsi le montant de cette prime à 30 millions de centimes. Ainsi, les poulains de Bouali n'auront qu'à gagner à Tizi Ouzou pour se rapprocher de la seconde place du classement et empocher trente millions de centimes. La nouvelle n'a pas manqué de réjouir les camarades de Bouguèche qui sentaient déjà qu'ils avaient un bon coup à jouer, lorsqu'on sait que les Kabyles sont capables du meilleur comme du pire sur leurs bases. C'est la plus grande prime depuis l'entame de la saison Malgré le fait que les joueurs du MCA touchent les plus gros salaires du championnat, la direction du club n'a jamais lésiné sur les moyens pour motiver les joueurs en leur réservant de grosses primes de match, même que d'autres formations ne peuvent offrir. A l'occasion du derby, le président Boumella a promis à ses joueurs la somme de 20 millions de centimes pour battre l'USMA, que ces derniers ont manqué après la correction qu'ils ont subie. Cependant, le président du Doyen et à l'occasion du clasico, il n'a pas hésité à miser sur 30 millions de centimes en guise de motivation et c'est la plus grande prime depuis l'entame de la saison, ce qui illustre l'importance qu'on porte à cette rencontre au MCA. Exception, les joueurs peuvent percevoir la prime le lendemain Bien qu'au MCA on est habitués à mettre le paquet sur les primes de matchs, la règle du bonus et du malus pour laquelle ont signé a un peu faussé leurs calculs. En effet, le fait que l'humiliation subie à Tchaker a annulé la prime de la victoire du derby face au CRB et celle de victoire de Chlef aussi suite à l'échec concédé à domicile face à l'ESS, ce qui est tout à fait logique, car les responsables du MCA n'ont fait qu'appliquer le règlement intérieur. Toutefois, les pensionnaires de Hydra vont faire exception cette fois-ci, et les joueurs peuvent percevoir cette prime s'ils battent les Kabyles au lendemain de la rencontre, ce qui constituera une source de motivation supplémentaire pour les coéquipiers de Djalit pour préserver l'invincibilité de leur équipe face à la JSK qui leur a réussi quatre fois d'affilée depuis la saison passée.
