Un recul des cas d'envenimation scorpionnique a été enregistré au cours de l'année 2011 dans la wilaya de Nâama grâce à la sensibilisation de la population, l'amélioration des conditions d'hygiène et l'aménagement des quartiers, a-t-on indiqué à la direction de la Santé, de la population et de la réforme hospitalière (DSPRH). Quatre cents trois (403) cas d'envenimation scorpionnique ont été signalés depuis le début de 2011 jusqu'à la fin août à travers les différentes communes de la wilaya, contre 512 cas enregistrés à la même période de l'année précédente, a-t-on précisé. La région a connu une baisse dans les cas d'envenimation mais aussi de mortalité dues aux piqûres de scorpion, à savoir neuf cas en 2010 contre deux cas curant de cette année, a-t-on signalé à la direction de la Santé. Ces résultats «positifs» sont attribués principalement, selon la DSPRH, aux campagnes préventives contre les dangers des piqûres de scorpions, menées en direction de la population locale. Les campagnes périodiques de collecte de scorpions ont contribué aussi à la réduction des cas d'envenimation, a estimé le responsable du service prévention au niveau de la DSPRH qui a fait état de 447 scorpions capturés, depuis le début de l'année 2011 jusqu'à la fin du mois d'août. Au début de chaque saison estivale, les services du secteur de la santé s'emploient à la mise en place, au niveau des unités de réanimation des établissements publics hospitaliers, de petites unités équipées en personnel médical et matériel nécessaires pour la prise en charge des victimes d'envenimation. Dans l'objectif d'optimiser les résultats de lutte contre l'envenimation scorpionnique, la DSPRH a, durant cet été, intensifié ses campagnes de sensibilisation à travers les ondes de la radio locale et grâce à l'organisation de journées portes ouvertes sur les dangers de morsure de cet insecte et les mesures préventives à prendre notamment à l'intérieur des habitations. Plus de 62% des cas de piqûres de scorpions sont relevés à l'intérieur des habitations et plus de 68 % des victimes sont des enfants, selon un bilan du secteur de la Santé de Nâama.