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Comité interprofessionnel de la filière avicole : Appel à absorber le surplus de production pour sauver les professionnels
Publié dans Le Financier le 20 - 02 - 2013

Le comité interprofessionnel de la filière avicole (CIFA) a appelé mercredi les abattoirs à absorber les surplus de production des viandes blanches, pour éviter des pertes aux éleveurs suite à la chute des prix sur le marché. Lors d'une réunion de coordination qui a regroupé le CIFA et l'Office national interprofessionnel des légumes et viandes (ONILEV), les professionnels de la filière avicole ont convenu de la nécessité de prendre «rapidement» des dispositions afin de «maintenir la continuité de l'élevage» suite à la chute des prix, a indiqué à l'APS le président du Comité, M. Laidouni. «Nous avons appelé, lors de cette réunion, les abattoirs privés et publics à fédérer les éleveurs et à éponger le surplus de production pour leur éviter une casse», a dit ce professionnel. Les pouvoirs publics «doivent aussi faire plus d'effort pour inciter les abattoirs privés à fédérer autour d'eux les éleveurs, les producteurs d'aliments et poussins et créer des Groupements d'intérêt commun afin qu'ils puissent bénéficier d'accompagnement technique et financier», a ajouté ce responsable.
Le poulet est cédé actuellement à 130 DA le kg par les aviculteurs ...
Le prix du poulet vif (au niveau de l'éleveur) est passé en l'espace d'un mois de 200 DA/kg à 140, voire 130 DA/kg actuellement, alors que le produit est cédé au consommateur final entre 200 et 220 DA/kg. Pour rentrer dans ses frais, le prix doit se situer entre 180 et 200 DA/kg pour le poulet vif et 250 et 300 DA pour le produit fini, selon M. Laïdouni. Cette baisse des prix est due en partie aux mesures prises par l'Etat l'été dernier en faveur de la filière notamment la suppression de la TVA sur les matières premières après le renchérissement de leurs prix sur le marché international. Cette mesure prise en concertation avec l'interprofession avicole est en vigueur depuis octobre 2012 et devrait durer jusqu'au début d'août prochain. «Sans cette suppression, l'aviculture aurait pu disparaître», affirme le même responsable, puisque, a-t-il dit, l'alimentation représente 80% du prix de revient du produit fini. Néanmoins, d'autres facteurs sont à l'origine de la hausse de la production et la baisse des prix des viandes blanches. M. Laïdouni a évoqué la reprise des disponibilités en facteurs de production, après un déséquilibre qui a duré pendant le deuxième semestre de 2012. En effet, la filière avicole a essuyé des pertes considérables à cause des conditions climatiques marquées par un hiver glacial au début de 2012 et un été chaud, poussant les prix au sommet. M. Laïdouni table, par contre sur une reprise des prix des viandes blanches sur le marché d'ici un mois pour se situer dans une fourchette arrangeant et le consommateur et l'éleveur.
Réduire le gaspillage d'aliments pour améliorer la performance...
Il a souligné, par ailleurs, que les éleveurs devaient améliorer leurs performances en réduisant notamment le gaspillage d'aliments et la conformité des bâtiments d'élevage. Pour produire un kg de poulet, l'éleveur algérien utilise 2,2 kg d'aliment contre 1,7 kg chez un producteur tunisien. Le taux de mortalité se situe entre 20% de l'effectif en Algérie contre 5% dans les autres pays de la région. De son côté l'Office national des aliments de bétail (ONAB), a mis en marche sa triangulaire, un dispositif de régulation de la filière avicole qui consiste à absorber la production des éleveurs ayant signé des contrats avec cet opérateur public. Ce dernier fourni des poussins et des aliments aux éleveurs et récupère, au retour, leur production. Pour éviter des pertes aux éleveurs, l'ONAB a procédé à l'achat de quantités importantes de poulet à un prix variant entre 180 et 200 DA/kg pour le poulet vif pour constituer des stocks en surgelé et fournir de la matière pour ses filiales spécialisées dans la transformation, a indiqué à l'APS son directeur général, M. Yahi Lambarek. D'après ce responsable, une moyenne de 7.000 tonnes de viande blanche sont absorbées annuellement grâce à la triangulaire. «Notre objectif c'est de fédérer les éleveurs autour d'abattoirs pour les sécuriser contre d'éventuelles chutes de prix. Mais nous souhaitons que les privés fassent la même chose que nous pour stabiliser la filière et éviter aux éleveurs de perdre en cas de surproduction parce que l'ONAB ne peut pas à lui seul de réguler le marché», a indiqué ce responsable. M. Khemissi Djebablia, gérant d'un abattoir avicole privé à Batna estime que la suppression de la TVA sur les matières premières «n'est pas une solution durable», puisque les prix de ces matières ne cessent d'augmenter. «Il faut trouver des solutions définitives à l'instabilité de la filière», a-t-il dit évoquant la nécessité d'encourager la production du maïs en Algérie et la substitution de cette matière par d'autres produits locaux. Outre la suppression de la TVA sur les matières importées, M. Khemissi attribue la surproduction actuelle au manque de régulation des importations des reproducteurs. L'Etat, a-t-il dit, «doit intervenir en amont de la filière et contrôler le nombre de reproducteurs qui doit être injecté sur le marché pour éviter ce genre de probleme».


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