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La disponibilité des liquidités entrave l'émancipation de la SGBV : La Bourse d'Alger ne séduit toujours pas
Publié dans Le Financier le 13 - 04 - 2013

Seize années après sa mise en place, la Bourse d'Alger ne compte aujourd'hui que seulement trois titres, un nombre insignifiant, selon des opérateurs économiques, qui expliquent cette situation par d'énormes liquidités monétaires, et le peu d'attractivité du climat des affaires.
La Bourse d'Alger (la SGBV), créée en 1997, est en fait la plus petite place boursière de la région MENA, avec une capitalisation de seulement 13,3 milliards de DA (180 millions de dollars) en 2012, soit moins de 0,1% du PIB du pays. La capitalisation des 14 places boursières arabes avoisine les 900 milliards de dollars actuellement. A titre d'exemple, plus de 300 sociétés sont cotées à la Bourse du Caire totalisant une capitalisation de 86 milliards de dollars (mds usd), soit 46% du PIB égyptien. La Bourse de Casablanca compte 76 cotations pour plus de 60 mds usd (67% du PIB marocain) alors que 52 sociétés, d'une valeur de 10 mds usd (24% PIB) sont cotées à la Bourse de Tunis. Selon une récente étude élaborée conjointement par la Cosob, la SGBV et le PNUD, la taille réelle de l'économie algérienne mériterait une capitalisation boursière de 40 mds de dollars avec 150 sociétés cotées. Des entrepreneurs algériens, approchés par l'APS, reviennent sur les origines du «désintérêt» qu'ils semblent montrer pour la Bourse d'Alger.
Le frein d'un marché monétaire trop actif!
Le Forum des chefs d'entreprises (FCE) estime que le marché bancaire et monétaire est trop diversifié pour laisser émerger la Bourse. «On ne recourt pas au marché financier quand le marché monétaire est aussi actif et aussi présent», a déclaré M. Reda Hamiani, président du forum. Par ailleurs, l'expérience du groupe Alliance assurance représente, pour M. Hamiani, un «contre exemple» qui incite les industriels, à la recherche de financement, à «plus de réserves». Le «patron» du groupe Alliance-assurance, Hassen Khelifati, est par contre très satisfait de son expérience à la Bourse d'Alger. «Notre entrée en Bourse relève d'un choix stratégique, qui nous a permis de nous rapprocher du grand public et de réaliser notre augmentation de capital par un moyen moderne de financement», a-t-il déclaré. L'assureur privé a enregistré une hausse de son chiffre d'affaires de 15% en 2011 par rapport a l'année 2010. Le groupe industriel Cevital, annoncé comme un candidat potentiel à la Bourse d'Alger, a laissé entendre que son entrée en Bourse restait tributaire de la concrétisation d'un certain nombre de ses projets. «Lorsque nous aurons les autorisations pour ces projets, nous aurons besoin à ce stade-là de lever des capitaux» sur le marché boursier, a déclaré à l'APS un responsable de la Direction générale de ce groupe privé. L'entreprise avait déjà utilisé les services de la Bourse d'Alger dans le cadre d'une émission obligataire dont la dernière tranche a été remboursée en janvier 2012. La réglementation «tatillonne», les «obstacles à l'investissement privé», la «prépondérance de l'informel dans le secteur privé au moment où l'accès à la Bourse suppose une transparence totale» constituent, en outre, de vrais obstacles devant les entreprises désirant entrer en Bourse, résume la même source. De son côté, le président de la Chambre algérienne du commerce et de l'industrie (CACI), M. Tahar Kellil estime que l'explication est à chercher du côté des banques. «Les banques doivent jouer leur rôle car elles sont censées conseiller leurs clients d'intégrer la bourse. Maintenant, si les entreprises n'iront pas à la Bourse malgré la réforme annoncée du marché financier, cela veut dire que les banques de la place ne jouent pas le jeu», a-t-il déduit. Par ailleurs, M. Kellil a invité les entreprises publiques, financièrement solides selon lui, à «donner l'exemple» et aller en Bourse.
Entreprises publiques: les crédits bancaires sont là
Pourtant, le chef de l'Etat a interpellé le gouvernement il y un an et demi pour «une plus grande dynamisation du marché financier, la mobilisation de l'épargne et la diversification des sources de financement de l'entreprise économique». Le ministre des Finances M. Karim Djoudi, interrogé sur une éventuelle «décision» du gouvernement de faire entrer des entreprises publiques en Bourse, avait précisé qu'une telle démarche ne revenait pas à l'Etat mais aux « gestionnaires» de ces entreprises. Contactée pour connaître l'avis du patronat public, l'Union nationale des entrepreneurs publics (UNEP), qui regroupe 300 entreprises publiques, n'a pas caché son indifférence par rapport à la question. «Je ne vous cache pas, la question de la Bourse n'a même pas interpellé les entreprises de l'organisation», a avoué M. Benyounes Hassen, de l'Unep. «Je ne sais pas pourquoi les entreprises ne vont pas en Bourse, peut être qu'elles se contentent des crédits bancaires, peut être que la Bourse ne les a pas sensibilisées assez, peut être qu'il y a un manque en communication..?», s'est-il interrogé à son tour. Quant aux assureurs publics, ils ont assez de «liquidités» pour aller rechercher d'autres sources de financement. Le président de l'UAR (Union algérienne des assureurs et des réassureurs) M. Amara Laâtrous, a expliqué que les entreprises publiques d'assurance «n'avaient simplement pas besoin d'aller sur la bourse du moment qu'elles étaient recapitalisées par le Trésor public». Et en attendant l'entrée en vigueur du nouveau règlement portant réforme du marché financier, l'introduction imminente en bourse de la société privée NCA-Rouiba, qui vient de lancer une offre publique de vente (OPV) de ses actions après avoir obtenu en février dernier le feu vert de la COSOB, est un signe révélateur que les entreprises privées n'hésitent pas à aller vers le marché boursier, contrairement aux PME publiques.


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